La nouvelle de mon refus eu l'effet d'une bombe dans le bureau du président du Standard. Qui étais-je pour refuser un poste d'entraîneur de jeunes au Standard? Je leur ai dit que j'avais déjà signé dans un autre club. Diego me regarda surpris les jeux grand ouverts. Le président, quant à lui me regarda d'un manière intéressé mais je sentais qu'au fond de lui il ne supportait pas que je refuse son offre qu'il estimait lui même de très bonne.
- Comment ça tu as signé ailleurs ? Ou ça ?? Mais enfin parle !!!
- Allons du calme Diego, Mr Robles a du avoir une offre d'un des promus de cette année. Soyons heureux pour lui ça lui fera de l'expérience ce qui est bon a prendre. Alors pour quel club serez-vous le coach ? Eupen? Le Lierse ?
- Anderlecht.....
Un silence s'en suivit... Diego était outré même le président, qui a pourtant une réputation de personne imperturbable, semblait stupéfait de ma réponse.
- Mais enfin Xa ! Comment est ce possible tu viens d'arriver en Belgique quand as-tu négocier? Pourquoi Anderlecht? Ce sont nos rivaux ! Tu es né toi même ici ! Comment tu peux faire ça? Réponds!!!
- Y en a marre Diego ! Écoute je suis d'ici mais c'est pas entrainer les jeunes du Standard qui va me donner a bouffer ! J'ai envie d'évoluer en tant qu'entraineur et être reconnu en Europe et c'est pas chez les jeunes que je vais y arriver ! Si tu veux savoir une personne du staff mauve m'a contacté des mon arrivé à Zaventem. Et il m'a fait un offre que je pouvais pas refuser: remplacer Ariel Jacobs et lutter pour le titre en Belgique et briller sur la scène européenne !
- Tu me déçois Xa, il n'y a que l'argent qui compte ! tu me dégoute !
- Désolé mais j'ai le loyer a payer, je dois me nourrir et j'ai envie de percer aussi en tant qu'entraineur et c'est pas ici que ça arrivera !
- Vu que tout est dit Mr.Robles vous pouvez disposer
Le président m'accompagna à la porte et me souhaita malgré tout bonne chance. Sur ce je retournais chez moi et je préparais mes affaires pour rejoindre Bruxelles au plus tôt.
Une semaine passa et dans la rue des supporters n'hésitaient pas à me traiter de traitre, de vendu. Je me dirigeai vers le quai et montais dans le train, la porte se ferma et le train démarra lentement et je regardais par la fenêtre cette ville qui m'a vu naître, je sentais au fond de moi que je trahissais ma ville mais il faillait que je pense à mon avenir et qui sait peut être que je reviendrais un jour....