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Perdu au nord du milieu de nulle part.

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OMchampion92
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Perdu au nord du milieu de nulle part.

Message par OMchampion92 » jeu. 08 sept. 2011 3:12

Perdu au nord du milieu de nulle part.

Episode 1: Le commencement
4 octobre 1978. À l’indifference générale, ou du moins, de tout autre être vivant ne soyant pas de la famille Wolf Hansen et de quelques membres du personnel médical de l’hopital Universitaire de Odense, un nouvel être humain vit le jour. Et au vu des ses lamentations, il n’avait pas l’air de de s’en réjouir.

Mais, au fur et à mesure, il découvrit que sa première impression ne fut pas la bonne. Car lorsqu’il rentra à vélo (comme la majorité des écoliers danois) de son lycée de Tornbjerg, sac sur le dos et ballon de foot sous le bras, le 23 août 1994, il ne pensait pas voir sa mère l’attendre sur le palier de la porte d’entrée, le sourire au lèvres. Et encore moins qu’un entretien l’attendait au bureau d’un certain Lars Pedersen.

Les quelques jours qui ont suivi lui donnaient l’impression d’être des semaines. Les cours de mathématiques de Mme Christensen, déjà peu important à ses yeux, lui servait désormais de sieste. Et quand enfin, on arriva au vendredi soir, le jeune Mathias sentit un mélange d’anxiété et d’excitation parcourir ses entrailles.
Le tour en voiture était relativement court, étant donné que la distance séparant la demeure Hansen et Fionia Park ne représentait que 3km. Odense Boldklub n’était pas seulement un club de football. C’était un des meilleurs moyen pour montrer que au Danemark, il n’y avait pas que Copenhague. C’était un moyen de limiter ce monopole culturel, économique, politique et donc sportif, dont jouissait la capitale. L’île de Fionie, du moins la grande majorité des personnes de sexes masculins, se représentait dans cette association sportive. Et rien que le fait de pouvoir rentrer dans ces murs, et rencontrer le responsable du centre de formation remplissait de joie ce jeune de 15 ans.

Accompagné de Søren, son père de 39 ans et actuellement employé chez Albani, brasserie nationalement reconnue, et de Cathrine, sa mère âgée elle de 37 ans, et travaillant à mi-temps dans une agence immobilière au coin de la rue, ils furent escortés jusqu’au bureau de Pedersen.
Après avoir frappé à la porte, la secrétaire du club pria la famille de rentrer. La pièce était simple, hormis les multiples photos en noir et blanc essentiellement tapissant les murs, représentant les heures de gloires du club fionien. Les victoires contre les rivaux de B 1913, le titre de champion en 1977 et 1982, les victoires en Coupes... Le bureau était assez ordinaire, en bois avec une bonne pile de paperasse sur un côté et de l’autre un ordinateur. Mathias n’avais jamais vu ces droles de machines, tout comme la majorité des habitants du monde. Elles seraient apparement révolutionnaires et changeraient la vie des gens dans les années futures. Ah, la publicité et ses mensonges... Derrière tout cela, se tenait un homme, assez grand (environ 1m85), et l’air bien conservé malgré ses cheveux gris, trahissant son âge (Mathias lui donnait 55), abordant un costard-cravate élégant. Il contourna son bureau et abordant un large sourire, tendit sa main vers Cathrine :

« Ah, vous devez être Mme Hansen ? Enchanté de vous rencontrer .»
-Moi de même, lui repondit-elle, souriante. Voici mon mari, Søren.
-Bonjour, Monsieur Pedersen, ravi de faire votre connaissance.
-Sentiment partagé, Søren, lui dit Lars, abordant la même expression chaleureuse. Ah, voici Mathias, l’homme du moment ! Comment va-tu, jeune homme ?
-Très bien, merci.
-Parfait, parfait. Je vous en prie, installez vous. Oh, veuillez m’excuser, je vais vous faire parvenir une troisième chaise.

Après avoir passé commande auprès de sa secrétaire par l’interphone, il s’asseya derrière son bureau, et s’installa, mains jointes et coudes sur la table, penché en avan près à enchainer sur le « business ». Après qu’un homme, apparement le concierge, rentra dans le bureau avec un nouveau siège, et qu’il referma la porte, Pedersen pris la parole.

« Bon, tout d’abord Mathias, sache que on te connait ici. Ton entraineur, Peter Henriksen, est un bon ami, on se connait depuis le lycée et il m’avait parlé un peu de toi. On t’a observé lors de ton dernier match avec les U16, et il est vrai que c’était bien voire très bien. En passant très balle passe décisive pour le 3ème but, lui- glissa t-il avec un sourire malicieux. La talonnade en première intention, c’était bien vu. »
« Oh vous savez, j’ai eu de la chance que mon défenseur ait glissé, sinon je n’aurais pas eu le temps de le faire, tenta d’expliquer le jeune lycéen qui sentait la tempérure monter au niveau du visage. »
« Si en plus il est modeste, on aura tout gagner, s’exclama le dirigeant dans un éclat de rire. Bref, tout cela fait que après reflexion, on a décidé avec l’entraineur de notre équipe jeune que l’on estimait que tu mériterais une chance pour intégrer le centre de formation. Le fait que l’on connaisse déjà ta valeur avec les informations de Peter, et avec ce qu’on pu observer de nos propres yeux, on peut déjà passer au contrat. En sachant que tu est mineur, nous devons avoir l’accord de tes parents, ce qui explique votre présence à tous. »
-Vous êtes en train de me dire que vous souhaitez que mon fils intègre l’équipe jeune d’OB ?, dit le père.
-En effet, c’est exactement ce que nous souhaitons. Mais pour cela, il faut un accord parental total et bien sûr que notre jeune talent ici présent soit tenter par le projet. Cela prendra du temps mais nous allons tous faire pour que votre fils ne perde pas le fil du système scolaire afin qu’il évolue également en tant qu’homme. Nous allons donc ,si vous le voulez bien, discuter de cela avec Hans-Henrik Enedvolsen, notre entraineur des U18 dans la salle de réunion.

L’entretien se passa très bien, et le contrat jeune fut signé dans la soirée. S’engager, même si ce n’est que dans l’équipe jeune, était une formidable opportunité pour Mathias. Il était plus qu’impatient de fêter l’évenement avec ses amis et désormais ancien coéquipiers.

17 Mars 1997. Match de coupe national pour OB. Mathias est titulaire, au côté de certains jeunes du club et des professionels reconnus, tels que Morten Bisgård, Bo Henriksen et Lars Høgh. 26ème minute. Score vierge devant une équipe de Viborg bien regroupé, qui tentait de placer des contres pour faire douter une arrière garde peu rassurante jusqu’à là. Changement d’aile pour Mathias Hansen. Contrôle orienté de la poitrine, et tentative de une-deux avec Per Pedersen en fixation. À vingt mètres, il tenta sa chance, sans voir surgir le défenseur qui effectua un tacle agressif en direction du ballon, qu’il eut. Mais tous entendirent la même chose. Et ce n’était pas le bruit sourd du ballon contre le pied. Tout ce que Mathias entendit et ressentit, était un genou se lamentant dans un long cri de douleur, qui aussitôt sorti de sa bouche dans un hurlement.

Le diagnostic tombe, comme une enclume sur la tête de tous les membres du centre de formation et des joueurs, ainsi que toutes les connaissances de Mathias. Ce dernier était évidemment le plus sonné. Une fracture de ménisque, avec déchirure ligamentaire, et déplacement du cartilage, ce n’est pas vraiment une nouvelle qu l’on aime recevoir quant on est proche du monde professionel. Encore moins quand on sait désormais, que les chances d’y accéder sont dorénavant quasi-nulles.

Après une longue convalescence et réeducation, il fallait se reconvertir. Alors quand on lui proposa le rôle d’éducateur dans un club de foot à Nyborg, il accepta. Et après des années de travaux avec les jeunes on lui proposa de passer entraineur pour les moins de 17 locaux. Cette opportunité permit lui permit également de réaliser que si il voulait un jour tenter sa chance avec un club de niveau supérieur, ne serait-ce que régional, il se devait de mettre toutes ses chances de son côté.

Le brevet d’ Etat de 1er degré d’entraîneur ne fut pas des plus compliqué à passer. Son expérience acquise au sein de l’organisation et du management dans un club lui a grandement servit et il était sûr que ce ne lui servirait pas que pour cet examen, mais dans sa carrière si jamais elle ne se referme pas avec la même violence que celle de joueur pro.
Le résultat tomba et il fut reçu sans souci. On était le 29 Septembre 2009, et tous les espoirs étaient permis pour le « Mourinho 2 », surnom donné par ses amis. Et quand le téléphone sonna le 28 Juin 2010 :

« Allô ? »
- Bonjour, je suis bien chez M.Hansen ? »
-Euh, oui en effet. Que puis-je faire pour vous ? »
-Bonjour M.Hansen, ici Klavs Larsen, président du FC Fyn. J’aimerais m’entretenir avec vous afin de vous faire une proposition, mais si vous le voulez bien, nous pouvons nous rencontrer en personne. 19h, au Jensen’s Bøfhus sur Kongensgade ?
-Euh, hum oui oui oui bien sûr. 19h me convient très bien.
- Dans ce cas, je vous retouve là-bas, dit Larsen avec un sourire. À ce soir.

Ceci est ma première story, et toutes critiques sont les bienvenues, car on ne peut que progresser :wink:
"Vous entendez ça? Il parait que je suis malpoli! Qu'est-ce que vous en pensez bande de trous-du-cul?"

"Votre salope de fille m'a renversé une pleine soupière de bouillon sur toute la zone génitale, ça m'a LITTÉRALEMENT cuit les boules! Vous remarquerez à quel point il m'est égal de parler de mes noix à ma belle-mère, famille de tarés!"
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Re: Perdu au nord du milieu de nulle part.

Message par ivo » jeu. 08 sept. 2011 8:27

Disons que c'est un peu sommaire. Je m'explique... Tu enchaines des évènements très espacés dans le temps en quelques lignes. Tu aurais pu t'attarder d'avantage sur certains aspects pour que le décor soit bien planté. L'introduction d'une storie est la partie la plus importante car c'est à ce moment-là que l'on rencontre ton ou tes personnages. Il faut le ou les faire connaître au public. Leur caractère, leur trait physique, leur environnement, leur souhaîts... Ca prend du temps mais c'est important pour qu'une empatie s'établisse entre ton ou tes personnages et le public de ta storie.
Tu aurais peut-être pu nous faire un épisode sur la jeunesse de ton personnage, la signature de son contrat, son intégration dans le centre de formation, l'assimilation entre les études et le sport...
Un second épisode sur son passage avec les pros, son intégration, sa blessure...
Un troisième épisode sur sa reconversion, ses sentiments vis-à-vis de sa carrière perdue, son envie de se relancer, son approche avec les jeunes...
Et puis un quatrième sur l'offre du poste.
Ceci ne sont que des suggestions. A toi de mener ta barque comme tu le souhaites. Une dernière chose, essaie de te relire avant de poster pour voir s'il y a des fautes, des erreurs de ponctuation...

Bonne chance pour la suite.


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YodAbou
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Re: Perdu au nord du milieu de nulle part.

Message par YodAbou » jeu. 08 sept. 2011 9:53

J'apporte de l'eau au moulin d'Ivo: ça va un peu trop vite !

Entre la naissance et le coup de téléphone, 31 ans s'écoulent, et de nombreuses étapes de la vie de Mathias.
La période est longue, les évènements importants, le texte un peu cours.

L'idée est intéressante:
tu pars de la naissance (déjà vu, mais pas commun tout de même), tu rencontre le staff jeune d'un club pro dans le but d'intégrer l'équipe U16 (mis à part la story d'Ivo, je n'avais jamais vu ça, et aurais vraiment aimé voir ça plus en détail :) ),tu franchis les paliers jeunes jusqu'à atteindre l'équipe première (tu aurais pu détailler ces années importantes et difficiles, au cours desquelles un jeune doit démontrer autant son talent que son implication que sa progression), ton premier match pro (que se passe-t-il dans la tête de Mathias ? pour ses parents ? fierté ? appréhension ? etc), la blessure et la reconversion (ton personnage s'est-il vite fait à cette idée, s'est-il découvert une nouvelle passion, ou est-ce plus un choix par défaut ?).

Bref.

En soit c'est bien écris, y'a de l'idée, c'est intéressant, mais ça mériterait de plonger plus en profondeur, moins rester en surface.

Tu décris assez bien les étapes importantes, mais ce qui fait qu'une story devient une bonne ou très bonne story, c'est la capacité à décrire toute la substance entourant les étapes importantes, c'est ça qui donne de la matière à ta story.



Re-bref,
ne t'inquiète pas pour autant :hooo:
de mon point de vue, c'est un début plus que correct,
mais qui aurait pu assez facilement être un bon ou très bon début de story :wink:


Continue,
un jugement est toujours compliqué au premier post,
j'attendrais donc d'en savoir plus.

Bonne chance et courage ! :)
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Re: Perdu au nord du milieu de nulle part.

Message par OMchampion92 » jeu. 08 sept. 2011 14:58

Tout d'abord, merci à vous de bien vouloir lire et commenter. :)

Ensuite, sur les points que vous avez souligné, j'avoue que je ne savais pas vraiment comment débuter. Etant donné que le fil de la story, c'est quand même une partie dans Football Manager, j'avais peur de faire trop de bla-bla sur la vie de l'entraineur sans venir à l'action. J'aurais pu (sans doute meme voulu) faire dans le detail mais la peur de voir le lecteur se lasser avec 31 ans de la vie de Mathias qui doivent être expliqués, a fait que je préférais mettre toutes les étapes importantes. Mais bon, j'aurais mieux fait de m'ecouter plutot que suivre
les conseils de Cali :mrgreen:

On verra avec le prochain épisode :wink:
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Re: Perdu au nord du milieu de nulle part.

Message par WhiteShark » mer. 14 sept. 2011 8:46

Salut le champion déchu (bah ouais, ton bonhomme, il est un peu ko pour une carrière sportive :mrgreen: ) !

Bref, un petit point noir sur la forme :
Les cours de mathématiques de Mme Christensen, déjà peu important à ses yeux, lui servait désormais de sieste.
Servaient, car ce sont les cours de maths qui lui servent désormais de sieste. :wink:
Autre petit détail, quand tu as du "que" avec un nom qui commence par une voyelle, mets "qu' ", ça sonne mieux. On ne dit pas "c'est mieux que à" mais "c'est mieux qu"à". Petits détails qui ne gènent en rien la lisibilité et le fond de l'histoire, mais ça fait tache.

Concernant le fond de l'histoire, c'est vrai que cela va un peu vite, mais je ne trouve pas cela si mal... Je m'explique. C'est un résumé d'une situation vécue, une introduction du personnage. Si c'était arrivé durant la story, mettons au dixième chapitre, là, j'aurais crié au scandale en disant que tu oubliais des tonnes de choses (ressenti du personnage, déception, chute dans la déprime, etc...). Là, ça n'apparait pas vraiment, mais comme tu ne t'engages pas sur le terrain, c'est génant, mais pas tant que ça. Si tu avais commencé à décrire la déception, en entrant dans le vif du sujet, ç'aurait été problématique.

M'enfin. Pour le moment, ça commence bien même si le scénario est plutôt classique pour le moment. Voyons ce que cela donne par la suite. :wink: Et continue à poster tes épisodes à cette heure, comme ça, je les lis juste au réveil. :mrgreen:
"Ce n'est pas parce qu'il y a un gardien qu'il n'y a pas but."

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