Premiers frissons
Émotions télévisées
La fessée
Adailton
Aller au stade
Le voisin
Le gamin
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Voilà donc, dans ce post', une introduction qui devrait vous permettre de vous situer le décor pour que vous puissiez vous plonger de plein pied dans les histoires que je vous conterai. En espérant vous faire découvrir mon club et vous faire partager ma passion pour celui-ci.
Bien entendu, toute critique sera la bienvenue tant qu'elle est constructive !
Merci à vous qui prendrez le temps de lire cette nouvelle histoire...
Forcément on est loin des passions qui peuvent se déchainer pour d'autres clubs en France. Il est vrai qu'à côté de Marseille, Saint-Étienne, Lens ou même encore Paris ou Lyon, nous ne représentons pas grand-chose à l'échelle du football Français. Quoique...
Passons sur l'histoire du club que j'aurai tout le temps de vous détailler dans ce récit. Certes, je n'ai vécu pleinement que les 10 dernières années d'existence de l'ASNL et son histoire plus ancienne m'a été contée par mon papa et certains voisins de stade, des anciens, de véritables encyclopédies, qui profitaient de l'avant-match ou de la mi-temps pour me parler des Platini, Zavarov, Rouyer, Cascarino, Curbelo, Umpierrez et consorts... De belles histoires et toujours des étoiles plein les yeux : dans les miens qui découvraient les anciens héros du club, et dans les leurs qui semblaient alors revivre leurs plus beaux souvenirs.
Dans la famille le "virus ASNL" se transmet de père en fils, de génération en génération depuis...mon arrière-grand-père. Quatre générations qui se sont succédées au stade avec toujours la même passion et à présent, c'est à mon père et moi qu'il revient de faire passer le flambeau. Papy suit l'actualité du club de loin mais a délaissé le stade. Quant à mon arrière-grand-père, je sais qu'il continue à supporter le club de Là -Haut.
Nous sommes donc deux fidèles. Toujours présents. Toujours à la même place. 11 ans à présent que nous sommes abonnés tous les deux. Enfin...11 ans pour moi ! Papa est quant à lui un abonné de longue date.
Et en 11 ans d'abonnement j'ai vu nettement plus de saisons dans l'élite que de matchs au purgatoire. Nancy a parait-il la réputation de faire constamment l'ascenseur entre Ligue 1 et Ligue 2. Ah bon ? Personnellement, je n'ai connu qu'une descente et deux remontées, en comptant celle de cette saison. Et sans l'accident Fernandez, il ne fait aucun doute pour moi que le club aurait passé ces 11 dernières saisons au plus haut échelon national.
Mais je divague. Vague. Voilà . Hum... La passion du football et du club de Nancy prend sa source à l'enfance. Je suis pourtant un profil atypique en tant que supporter de l'AS Nancy-Lorraine car...je suis né à Metz ! Mais bon, on ne choisit pas hein ! Avec mon papa, j'ai toujours vécu dans le milieu de l'ASNL et pas du FC Metz. Peut-être eut-ce été différent avec quelqu'un d'autre ? Quoi qu'il en soit je ne regrette rien.
Le football était au début un exutoire, un petit plus qui permettait de raconter des histoires aux copains le lundi matin en revenant à l'école. Quelle chance j'avais à cet âge, d'être un des seuls enfants de mon établissement à pouvoir assister à des matchs de football autre part qu'à la télévision.
Puis petit à petit le football est devenu une passion voire plus : il m'est devenu nécessaire. C'est difficile à expliquer à quelqu'un qui ne suit pas le football. "Je ne comprends pas comment tu peux être mordu à ce point" m'ont souvent répété les femmes de mon entourage, mère, amies, petite-amie... Sans vouloir me vanter, elles ne comprennent pas. Ce n'est pas leur faute ! Elles n'ont pas le virus. Ou alors il est simplement en incubation pour le moment. Un simple exemple : j'ai emmené ma copine au stade une fois. Elle est venue voir un match de football. Moi, j'étais venu pour vivre un match de football. La différence peut paraitre subtile, voire même ridicule, pourtant elle est bien là . Le football se vit.
Et c'est mon papa qui m'a appris à vivre le football, aux côtés de l'ASNL. Des entrainements en forêt de Haye jusqu'aux matchs à Marcel Picot, en passant par les matchs de pré-saison à Neuves-Maisons, à Freyming-Merlebach, en faisant un déplacement à Valenciennes au Hainaut, et même en allant soutenir nos rouges et blancs jusqu'au Stade de France pour une finale de la Coupe de la Ligue épique contre l'OGC Nice.
En 11 petites années j'ai la sensation que mon club m'a tout fait vivre. La Ligue 1, la Ligue 2, la Coupe de France, la Coupe de la Ligue et même deux Coupes d'Europe ! Tant d'émotions. Que j'ai maintenant envie de partager. Alors pourquoi pas avec vous ?