Merci à Babos et au staff FM pour cette petite nouveauté fort appréciable
Ce milieu voit graviter autour de lui une équipe qui procède à son rythme, avec un nombre conséquent de passes. Le collectif est prépondérant, les individualités doivent le servir.
Les latéraux participent activement au jeu sur leurs couloirs et jouent très haut sur le terrain. Ils apportent la largeur nécessaire à l'équipe, les deux ailiers ayant tendance à revenir dans l'axe pour proposer des solutions de passe et fixer les latéraux adverses.
Motta, l'élément le plus reculé du trio central, redescend assez bas pendant la phase de relance pour permettre aux deux défenseurs centraux de se dégager de l'axe, et propose ainsi une couverture efficace en cas de perte de balle.
Le buteur quant à lui décroche assez souvent pour combiner avec les milieux, permettre au bloc équipe de remonter sans prise de risque inutile dans la remontée de balle.
Pour les rôles, je suis donc parti là-dessus :
Au niveau de l'approche j'ai choisi de rester sur Equilibré. Elle assure une bonne profondeur de jeu tout en apportant un soutien très efficace des latéraux. Pour la stratégie de départ, j'ai opter pour Contrer. Pourquoi? Plusieurs raisons à cela : le but est d'avoir un jeu très conservateur, de prendre son temps. En réduisant la mentalité des joueurs, on limite les pertes de balles pendant la phase de construction, les joueurs prenant moins de risques. Mais cela permet aussi des remontées rapides balle au pied lorsque des espaces sont disponibles, limitant là aussi les pertes de balle dans la construction lorsque l'équipe adverse est positionnée très haut, bloquant ainsi les transmissions de balle.
Les seules consignes collectives qui sont données sont : Conservez le ballon, Emmener le ballon dans la surface et Ne balancez pas en défense. Le but est donc de construire le jeu dès les bases arrières, faire tourner le ballon en évitant les pertes de balles et de limiter au maximum les frappes de loin.
Enfin, le seul joueur a avoir reçu une consigne individuelle est Sirigu : il doit, dans la mesure du possible, relancer vers un défenseur plutôt que dégager vers l'avant. Repartir de derrière et proprement, pour mieux assurer le tempo du match.
Alors concrètement, ça donne quoi en match? Il faut savoir que je n'ai pour l'instant effectué que deux matchs avec cette tactique, dans sa version "finale". Les matchs amicaux de pré-saison ont surtout servis de laboratoire, avec une réussite aléatoire dirons-nous. Mais comme il s'agissait d'amicaux, j'ai surtout cherché à effectuer des tests en ne me préoccupant pas des résultats.
Par contre, le Trophée des Champions (vs Bordeaux) et la 1ère journée de championnat (vs Montpellier) ont été pris très au sérieux, et ont donné quelques précieuses informations sur la tactique. A savoir, aucune consigne d'opposition n'a été donnée sur ces deux rencontres, et à aucun moment je n'ai cherché à adapter le plan de jeu initial à la rencontre en cours. Les seuls changements qui ont été faits ont été des changements d'hommes, car bien évidemment passée l'heure de jeu j'ai effectuer des remplacements.
Les deux matchs ont été différents dans leur contenu, avec deux adversaires qui jouaient différemment, mais une chose est ressortie très nettement. On a maîtrisé. Avec une possession de balle inférieure contre les Bordelais, mais avec un bloc équipe très bien en place que les Girondins n'ont jamais réussi à mette en défaut. Certes ils avaient le ballon plus nous, mais nous maîtrisions tout de même facilement la rencontre. Alors que contre Montpellier, nous avons nettement eu la maîtrise du cuir, en plus de celle du match.
On voit ici l'animation offensive qui se met en place :
Le triangle défensif composé des deux DCs et du MDF agit en première lame en cas de perte de balle, sa structure triangulaire permettant à la fois d'isolé l'attaquant adverse mais aussi de repousser les attaques vers les côtés, permettant ainsi au reste de l'équipe de reformer la structure défensive.
Le trident du milieu est au coeur du jeu, et est dans un rôle de couverture en cas de perte de balle. Sa présence permet un changement de côté rapide quand le ballon est sur un côté, ou un jeu en appui à une ou deux touches quand le jeu se situe dans l'axe. Surtout, ce trio dispose en permanence de solutions pour transmettre proprement le cuir.
Les deux ailiers se sont recentrés, accaparant l'attention des joueurs de couloir adverses. Mes deux latéraux ont donc tout le loisir de se projeter vers l'avant, en apportant le surnombre. Ici, Cavani peut facilement transmettre le balllon dans la course de Van der Wiel.
La possession supérieure du cuir par les bordelais, je l'explique de plusieurs façons : d'une part leur structure en 4-2-3-1 permet une très bonne utilisation du terrain et est propice à un fort taux de possession. Deuxièmement, ils ont essentiellement joué sur les ailes, ce qui permet de remonter le ballon plus facilement que dans l'axe, particulièrement encombré par notre système. Ils ont de plus opté pour un jeu patient, le jeu long étant de toute manière proscrit par notre couverture défensive. Quant à Montpellier, qui évoluait le 5-3-2, leur schéma ne leur permettait ni une bonne occupation du terrain, ni une possibilité de remonter le ballon de manière efficace sur les côtés. Ils ont donc usé et abusé de jeu long, que ce soit sur Théreau ou Herrera. Un régal pour mon équipe...
Autre point fort du PSG de Laurent Blanc IRL, ce sont les coups de pieds arrêtés. Chose que je n'ai absolument pas travaillée pour l'instant. Néanmoins, les girondins développant un jeu sur les ailes, ceux-ci se sont procurés 12 corners sur l'ensemble de la rencontre. Et aucun n'a amené de situation dangereuse sur notre but. Il faut dire qu'avec des joueurs tels que Thiago Silva, Alex, Cavani, Rabiot ou encore Motta, nous étions armés dans le jeu aérien. Les héraultais ne se sont eux procurés que 4 coups de pied de coin, tous inefficaces.
Mais notre jeu amenant une supériorité numérique sur les ailes par les montées des latéraux, nous avons nous aussi eu un nombre conséquents de corners à jouer (11 à chaque rencontre). Alex en a profité pour inscrire le deuxième but contre Bordeaux, alors que Matuidi a lui ouvert le score contre l'équipe de Loulou Nicollin. Bref, ça a l'air de rouler de ce côté-ci.
Pour mesurer l'impact de mes deux meneurs de jeu, je me suis intéressé au nombre de passes effectués par ceux-ci.
Contre Bordeaux, Rabiot est l'homme du match à avoir réussi le plus de passes, avec un total 75 et un taux de réussite de 89.3%. Motta, sorti à la 66e minute, n'a lui réussi que 40 passes (85.1% de réussite), mais a offert une passe décisive à Cavani. Son remplaçant Verratti, qui a donc joué un peu moins d'une demi-heure sur cette rencontre, à quant lui réussi 38 passes, avec un taux de 84.4%. Une entrée qui a donc eu son importance au milieu, avec une activité intéressante de Marcolino. A noter les 44 passes réussies par Cavani (84.6%) qui montrent l'importance des décrochages de notre attaquant pour développer notre jeu.
Contre Montpellier, c'est Verratti, titulaire cette fois-ci, qui remporte la palme. Avec 103 passes réussies (94.5%), il devance Motta (sorti à la 72e) et ses 83 transmissions (91.2%). En 20 minutes, Rabiot réussi 23 passes (92%).
Voilà, pour le moment je ne peux guère aller plus loin dans l'analyse de ce plan de jeu, la saison ne faisant que débuter. Néanmoins, je pense avoir une bonne base, et je vais donc vérifier ça en avançant quelque peu la partie.
Libre à vous de débattre sur cette tactique, rapporter vos observations pour pouvoir l'améliorer. Tout en ne perdant pas de vue que le but n'est pas de mettre en place la tactique delamorkitue, mais de se rapprocher de ce que fait le PSG IRL.