La SuperLiga, compétition qui se tient fin juillet / début août, peu avant la reprise du championnat. Il y avait 3 matches amicaux (assez inutiles, niveau scores mais qui servent à mettre l'équipe en jambes) avant cette compétition. Je rappelle le principe : les 4 meilleures équipes mexicaines et les 4 meilleures américaines (USA + Canada) sont réparties en 2 groupes de 4 (2 mexicains + 2 américains dans chaque groupe). Les 2 premiers se qualifient en demie-finale et au bout, ça fait un trophée d'été. Toujours bon à prendre mais qui sert essentiellement à perdurer la préparation de l'équipe.
L'objectif des dirigeants ? Conserver le trophée !
Bon bah ça, c'est fait.
Un premier match contre les Pumas très bien négocié, avec une excellente prestation des joueurs et surtout, un GROS manque de réalisme devant le but. L'addition aurait du être plus salée avec 5 occasions nettes (contre 0 chez les Pumas qui n'ont rien montré du tout).
Au 2e match, le New York de Thierry Henry & Rafael Marques a profité de notre maladresse (6 occasions nettes, 17 tirs cadrés...et un gardien adverse à 9.5 !) avec un but malicieux sur corner sur une de leur seule action du match.
Coup au moral ou véritable coup de mou ? En tus cas, le dernier match contre Colorado, l'équipe la plus faible du groupe à première vue, fut une catastrophe : dominés de bout en bout, on a réussi à revenir par 2 fois au score avant un but contre son camp de Cervantes qui voulait passer la balle à son gardien. Le but gag...à la 87e minute. Sans ce but gag, on était en demie-finale. Sans ce but gag, le moral des joueurs n'allait pas s'effondrer...
Le compétition n'avait pas eu lieu depuis 2006 et la revoilà , comme par enchantement. Elle oppose le vainqueur du championnat d'Ouverture au vainqueur du Championnat de Fermeture. Autrement dit, c'est notre bête noire et ennemi juré, l'America qui allait nous faire face.
A noter également que c'est la seule compétition qui me manquait en tant qu'entraineu(se) à Cruz Azul. So...
Le match aller est une catastrophe : dominés dans tous les domaines, seulement 37% de possession, 70% de tirs de loin, 30% de tirs cadrés, aucune occasion nette et un carton rouge. La messe était rapidement dite. Score amplement mérité, les joueurs de la capitale étant nettement meilleurs. Ca annonçait un retour très compliqué à Cruz Azul...
Au match retour, on y aura cru 20 minutes. Villa marque sur son premier ballon avant qu'un de nos (nombreux) milieux de terrain se blesse. L'America va dominer outrageusement et sera récompensée par une égalisation à la 25e minute qui leur assurera la victoire finale. Voyant cela, et la domination de l'America, j'ai stoppé l'offensive et essayé de faire tourner en tentant 2-3 trucs tactiques. Sans succès. Cependant, il y a eu plus de possession de balle, plus de tirs cadrés, moins de tirs de loin et 85% de passes réussies. Je retiens essentiellement ce dernier point.
La compétition nous échappe, cela constitue mon premier gros échec et...on notera que pour la première fois sur cette partie, Cruz Azul restera sans victoire pendant 4 matches. C'est une des raisons, avant le début du championnat et bien qu'elle ait été étudiée assez longuement qui m'ont poussé à ...
C'est la tête basse (...) et sur une mauvaise série que l'aventure s'achève. Mais j'étais vraiment lassé et il me fallait du piment pour continuer. Cependant, en vrac voici les raisons qui m'ont poussé à arrêter à Cruz Azul (et je n'arrête pas la partie, loin de là , un nouveau club est intervenu !) :
- un championnat mexicain ultra long : seulement 2 mois de vacances pour les joueurs avec des matches toutes les semaines, voire 2 par semaine en période de play-offs
- des sélections nationales qui jouent leurs matches durant le championnat : on peut donc se retrouver avec 8 ou 9 joueurs en moins sans que le match soit reporté. Alors qu'à partir de 5 joueurs sélectionnés, en Ligue 2, le match est reporté. Et pourtant, IRL, c'est ce système qui est adopté au Mexique (on continue le championnat, même avec 10 joueurs en moins)
- un niveau national et continental quelque peu faiblard : j'ai réussi à être champion du Mexique et champion continental dès la 1ère saison. Alors que le club est l'équivalent d'un Arsenal en Angleterre on va dire...Et j'ai surtout réussi à maintenir le même niveau et à foutre une branlée à Barcelone avec une équipe niveau milieu de tableau de L1.
- des finances à la noix : on ne gagne rien, les droits TV sont quasi-nuls et le président doit mener de l'argent pour sortir la tête de l'eau.
- enfin, les contraines liées aux joueurs : 5 étrangers = 5 non-mexicains. Or, vu le niveau des mexicains (allez, une quarantaine sont bons, le reste est...passable) et le prix des titulaires en sélection, il faut faire du bric et du broc avec des argentins moyens ou des brésiliens pas assez techniques.
Bref, ce genre de partie est à tenter sur FM mais celui qui ose faire un Lifeban ou une partie de 10 saisons relève le défi de l'impossible. Il y aura de la lassitude et sans doute du doute quant aux regens qui sortent du centre de formation.
Malgré tout, je ne laisse pas le club dans un mauvais état :
J'ai oté quelques grands noms...malgré tout, je suis présent dans les entraîneurs qui ont marqué l'histoire du club, youhou ! La réputation est restée identique, j'ai fait gagner 800 abonnés et la valeur du club a augmenté de 500k €.
Mouais, il n'y a que le palmarès qui a bougé en gros. Et comme je n'ai pas pris de screen, voilà ce que ça donne :
- Champion d'Ouverture 2011
- Champion de Fermeture 2011 et 2012
- Victoire en Champions League d'Amérique du Nord : 2011 et 2012
- Champion du Monde des Clubs 2011
- SuperLiga 2011.
Voilà pour le staff juste avant ma démission...avec d'excellents préparateurs :
Bonnes structures d'entrainement, jamais améliorées pour cause de manque financier. Et surtout, déjà un staff fidèle prêt à me suivre :
Pour information, c'est Sidnei Lobo, mon entraineur adjoint, qui a pris les reines de l'équipe suite à mon départ.
Et pour finir, les finances :
Alors que ce fut le point problématique durant toute cette partie, je pars alors qu'elles sont de nouveau dans le vert et qu'on pourrait même gagner de l'argent chaque mois. Une balance de 7 millions ? Limite trop facile pour survoler tout au niveau continental. Mais il me fallait un nouveau challenge, surtout que mon président commençait à accepter un peu trop d'offres "trop alléchantes pour être refusées".
Pour information, 2 jours après mon départ, Villa, mon serial buteur, fut vendu pour 2,1 millions (estimé à 1,8 millions) et Mahamadou Diarra fut vendu pour...500k €. Un grand n'importe quoi.
Prochain post : La présentation du nouveau club. Sud américain, en grande difficulté et dont l'objectif sera de remporter les championnats d'Ouverture, de Fermeture et la Libertadores + Sudamericana.
Il est aussi en grande difficulté IRL, d'ailleurs