Bonjour à tous!
Premier post sur le forum, mais de nombreuses lectures de RdP depuis des années, et l'envie m'est venue de vous faire partager l'une de mes parties sur FM2014.
Pour ce premier RdP, j'ai choisi un club tout en bas de l'échelle, c'est à dire le Sporting Toulon Var.
Pourquoi ce club?
Car il a une histoire, quelques rivaux et il y a une motivation des dirigeants d'en faire à nouveau un club assez important.
Une présentation générale avant la présentation du coach!
Toulon, c'est la:
Pour vous résumer notre ami Wikipédia, Toulon c'est:
- La préfecture du Var
- La 3ème ville de Provence-Alpes-Côte d'Azur derrière Marseille et Nice
- La 15ème plus grande commune de France (160 000 habitants)
- La 9ème unité urbaine de France (560 000 habitants)
- La ville la plus chaude et ensoleillée de France Métropolitaine
Donc un gros potentiel pour un club sportif, notamment de football.
Et en plus, c'est pas vilain:
Pour en savoir plus sur Toulon, vous pouvez allez la:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Toulon
ou la:
http://www.toulon.fr/
Pour vous résumer notre ami Wikipédia, Toulon c'est:
- La préfecture du Var
- La 3ème ville de Provence-Alpes-Côte d'Azur derrière Marseille et Nice
- La 15ème plus grande commune de France (160 000 habitants)
- La 9ème unité urbaine de France (560 000 habitants)
- La ville la plus chaude et ensoleillée de France Métropolitaine
Donc un gros potentiel pour un club sportif, notamment de football.
Et en plus, c'est pas vilain:
Pour en savoir plus sur Toulon, vous pouvez allez la:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Toulon
ou la:
http://www.toulon.fr/
Le Sporting Toulon Var, couramment abrégé en Sporting ou STV, est un club de football français fondé en 1944 sous le nom de SC Toulon et basé à Toulon.
Ancienne section du club omnisports du Club sportif toulonnais, le Sporting Club de Toulon connaît son heure de gloire en participant à la première division du Championnat de France de 1983 à 1993, sans interruption.
Aux prises avec de graves problèmes financiers, le club est repris en juillet 2011 par Claude Joye, qui efface le passif. Il nomme Jacques Jayet comme Président. La DNCG laisse le club à la disposition de la Ligue Méditerranée, qui accepte ensuite la demande d’adhésion en Division d'Honneur pour la saison 2011-20121.
Logo
Le symbole du club est une rascasse, et sa devise « Qui s’y frotte s’y pique ». Créé en 1951, il apparaît tout d'abord sur le journal des supporters avant de faire son apparition durant les années 19707 sur le maillot des joueurs, faisant partie intégrante de l'écusson. Chaque époque a eu sa Rascasse. En effet, au fil du temps, plusieurs modèles seront dessinés, comme dans la plupart des clubs, pour laisser place au modèle connu aujourd'hui.
Couleurs
Au départ, lorsque le club est créé, les couleurs Noir et Or sont adoptées et ce n'est qu'en 1956 que les couleurs actuelles, Azur et Or, qui sont aussi les couleurs de la ville de Toulon, sont choisies.
Palmarès
Le club a évolué pendant douze saisons en première division du championnat de France, et pendant trente-six saisons en deuxième.
En 2011, le palmarès du club est le suivant :
- Division 2: Finaliste en 1983
- National: Vainqueur en 1996
- CFA: Vainqueur en 2005
- CFA2: Vainqueur en 2003
- DH: Vainqueur en 1998 et 2002
- Coupe de France: Demi-finaliste en 1963 et 1984
- Coupe Gambardella: Finaliste en 1966
- Coupe Charles Drago: Finaliste en 1960
L'aventure toulonnaise
Relégué en Division 3 le temps d'une saison en 1980-1981, Toulon connaît une progression forte dans les années 1980. Nouvelle décennie et nouveau président lors de cette saison en D3. Marcel Duval est rappelé au chevet de Toulon pour reporter le club en deuxième division et éviter que le doute s'installe trop longtemps. Le Sporting termine 1er de son groupe Sud avec 46 points et accède donc à la division supérieure. L'effectif enregistre aussi le retour de Christian Dalger, qui est devenu un grand monsieur avec la qualification à la Coupe du Monde 1978 en Argentine et son titre de champion de France avec l'AS Monaco.
La saison 1981-1982 va démarrer sur les chapeaux de roues avec deux victoires lors des deux premiers matches. Plusieurs joueurs viennent compléter l'effectif Azur et Or, donc Martin N'Kouka, Alain Bénédet, Jean-Pierre Chaussin ou encore Zelkjo Mijac, un libéro Yougoslave. Toulon aura la meilleure attaque du championnat ex-aequo avec 62 buts dans le groupe A et terminera à la 4e place en produisant le jeu qui était le sien à la fin des années 1970. En Coupe de France, l'équipe atteint les quarts de finale.
La saison suivante, l'effectif se renforce avec en ligne de mire la montée : Pedro Viscaino, gardien de but espagnol, vient remplacer Marc Duval, le fils de Marcel Duval et Rolland Courbis vient terminer sa carrière dans une ville qu'il connait depuis tout petit. Grâce notamment à l'efficacité de Christian Dalger en attaque, au talent du meneur Alain Bénédet ou encore à l'expérience de Rolland Courbis en défense, le Sporting est de nouveau promu en première division en 1983, en terminant premier du groupe B, devant le Stade de Reims, grâce notamment à une victoire sur le terrain de Grenoble (1-5). La défense n'encaisse que 17 buts, ce qui constitue la 2e meilleure performance de tous les temps en D2.
Lors de la saison 1983-1984, Toulon arrache son maintien grâce notamment aux 21 buts de Delio Onnis, meilleur buteur du championnat. Le club accède de nouveaux aux demi-finales de la Coupe de France mais est battu par l'AS Monaco (1-4, 2-1). Le 8 novembre 1983, le club quitte le stade de Bon Rencontre pour le stade Mayol, qui a été rénové, et joue un match de gala contre le Borussia Mönchengladbach, club de RFA, perdu 8-4. En 1984, le club est rebaptisé Sporting Club Toulon Var. La saison suivante voit les Toulonnais obtenir d'excellents résultats, par exemple la victoire écrasante sur le Paris Saint Germain (5-1). Encore troisièmes au soir de la 31e journée, ils connaissent en avril trois défaites d'affilée (dont une face à l'AS Monaco, un but à zéro, devant les 18 000 spectateurs du stade Mayol, record d'affluence du club), qui les relèguent à la cinquième place, encore qualificative pour la Coupe d'Europe, avant la dernière journée. Mais une dernière défaite à domicile face au FC Nantes les pousse au sixième rang pour un point et les prive de compétition continentale.
La saison 1985-1986 sera beaucoup plus difficile. Malgré un départ en fanfare avec la 2e place au bout de trois journées mais après une mauvaise série, se retrouve à la 16e place au bout de 13 journées. Le club sera sauvé à l'ultime journée des barrages, finissant à la 16e place. VÃctor Ramos finira meilleur buteur avec 19 buts. En cours de saison, Christian Dalger est limogé et remplacé par Paul Orsatti.
En 1988, les Toulonnais de Bernard Casoni, Bernard Pardo et David Ginola, dont l'entraîneur est l'ancien joueur Courbis, font encore mieux avec une cinquième place, qui n'est cependant pas qualificative pour l'Europe cette année-là . C'est jusqu'à présent le meilleur classement du Sporting en championnat. En Coupe de France, Toulon se fait éliminer aux tirs au but en seizièmes de finale contre Sète après une interminable séance de tirs. La saison suivante est décevante avec une 11e place en championnat, due en partie aux départs vers le RC Paris de David Ginola et Bernard Casoni et la retraite professionnelle à la suite de blessures à répétitions de Laurent Paganelli, qui continuera néanmoins à jouer encore deux saisons en tant qu'amateur.
Finalement, la saison 1989-1990 sera celle du retour à Bon Rencontre sous la demande de Rolland Courbis et les caméras de Canal+. Mais sous la pression des élus locaux, cela ne dure que 8 matches et Courbis qui voulait un stade complètement consacré au football échange son poste d’entraîneur contre celui de manager général et la légende Delio Onnis est nommé à son poste. Le SC Toulon Var termine le championnat à la douzième place, dans le ventre mou du classement et se fait éliminer en seizièmes de finale de Coupe de France par Valenciennes (6-5 tab).
Les remous des années 1990
Toute la saison 1990-1991, le Sporting flottera en eaux troubles, près de la zone de relégation et ne sera tiré d'affaire qu'à la dernière journée à la faveur d'un match nul contre Monaco (1-1). Les déboires extra-sportifs font surface et Rolland Courbis, ainsi que le président de l'époque, M. Asse, et le trésorier sont contraints à la démission à la suite de l'affaire de la caisse noire de Toulon. Plusieurs joueurs doivent quitter le navire pour équilibrer les comptes : Antoine Kombouaré, Milos Bursac, et Alain Bénédet. La saison suivante voit le Sporting se faire éliminer en 16e de finale de la Coupe de France par le Gazélec d’Ajaccio (1-0) le 15 mars 1992. Toulon terminera à la 14e place du championnat grâce aux 12 buts de Leonardo Rodriguez. La saison 1992-1993 sera la dernière de l'histoire du STV en première division. En effet, rien ne va plus : financièrement, les salaires ne suivent pas et sportivement, le Sporting est relégué en 2e division. Après plusieurs années d'incertitude, le club est donc relégué en 1993 en Championnat National 1 (le 3e niveau du football français) à la suite de problèmes financiers, en particulier l'affaire de la caisse noire.
Des changements sont nécessaires pour faire repartir le club. Gennaro Luigi Alfano est appelé par le nouveau président pour entraîner l'équipe, qui sera nommée Sporting Club de Toulon 83, et plusieurs joueurs viendront constituer le nouvel effectif. La première victoire interviendra lors de la 6e journée. Lors de la rencontre contre Lyon-Duchère le 31 mai 1994, Alain Bénédet va se blesser très sérieusement avec une fracture tibia-péroné lors d'un choc avec le gardien du Sporting. Il mettra fin à sa carrière après ce match. Toulon, qui a perdu 5 points sur tapis vert, termine à la 5e place du championnat, à 3 points seulement de la seconde place, synonyme de montée. La saison suivante, en 1994-1995, un nouveau président, Mirhan Davidian, est nommé, encore… Financièrement, le club est à la dérive puisque les salaires des joueurs ne sont pas payés depuis le début du championnat et une grève éclate le 13 octobre 1994. La Direction nationale du contrôle de gestion autorise trois joueurs du STV à quitter le club à la suite des impayés et décide aussi de rétrograder le club en National 2, à titre conservatoire. Le club va lutter toute la saison pour ne pas descendre aussi sportivement. Grâce au dépôt de bilan de plusieurs clubs et au projet de redressement présenté le 7 juin 1995 par le nouveau président Catalano, la DNCG décide de conserver Toulon en National 1.
La saison 1995-1996 voit les Toulonnais remporter le titre de National 1 et accéder à la deuxième division. Cette année coïncide avec le retour du Sporting au stade Mayol. En 16e de finale de la Coupe de France, ils éliminent les Girondins de Bordeaux de Zinédine Zidane (3-2 a.p.), avant d'être battus aux tirs au but par Montpellier HSC au tour suivant devant 12 000 spectateurs aux tirs au but. En terminant pour la première fois de son histoire 1er du Groupe B, Toulon retrouve la 2e division. Le Sporting doit disputer un match pour déterminer le champion de National et il le remportera contre Saint-Brieuc. Toulon est champion de National. La saison suivante marque la participation de Toulon à la Coupe de la Ligue puisque la compétition est réservée aux équipes professionnelles. Le club est éliminé par le Racing Club de Lens, club de l'élite, en 8e de finale. En Coupe de France, le parcours est moins brillant car le STV est éliminé dès son premier match… contre une équipe de Division d'Honneur, en prolongations.
L'embellie ne dure que deux saisons. Le nouvel entraîneur et ancien Toulonnais, Albert Emon est remercié à la trêve car le club est avant-dernier du championnat. Il est remplacé par un ancien joueur, Christian Dalger. Le club ne suit plus. Les joueurs sont en grève et la DNCG décide une double rétrogradation administrative en CFA 2 (équivalent de la 5e division). L'équipe réserve remporte le championnat de Division d'Honneur 1997-1998 mais se voit refuser l'accession à la suite de la rétrogradation de l'équipe 1. Seule satisfaction : les huitièmes de finale de la Coupe de France, après avoir éliminé le tenant du titre, Nice.
Leader de sa poule avec le club de Draguignan pendant la moitié de la saison 1998-1999, l'équipe est administrativement dissoute le 19 novembre 1998 et le club ne termine pas sa saison en CFA 2. Le 17 décembre, le repreneur est connu : il s'agit d'un expert-comptable, Alain Bencivengo. Le lendemain, le club reprend en Division d'Honneur avec l'équipe réserve… qui est dernière de la poule. Le club est aussi interdit de montée.
Par la suite, le club navigue entre CFA, National et Ligue 2, jusqu'en 2011 où la DNCG exclut le club de toute compétition nationale, le Sporting devra recommencer en Division d'Honneur.
L'Union Sacrée
L’Union Sacrée est née le 15 juillet 2011 après la rétrogradation en Honneur du Sporting Toulon Var sur décision de la DNCG.
Afin de sauver le club, une restructuration complète de l’institution STV a été mise en place autour de Claude JOYE avec l’aide M.Hubert FALCO, Maire de Toulon, de la communauté de Communes TPM et du département du Var.
Un plan 2011-2018 a été conçu afin d’orienter la politique du club autour d’un grand projet fondateur : redonner à l’agglomération Toulonnaise le club de football qu’elle mérite.
Celui-ci doit permettre au STV d’atteindre le niveau qui était le sien à l’époque des Alfano, Anziani, Bell, Brando, Courbis, Dalger, Emon, Ettorre, Ferreri, Kombouaré, Mendy, Olmeta, Onnis, Paganelli, Roussey, Roy, Tigana, Xuereb.
Pour cela, a été décrétée l’Union sacrée entre les licenciés, les dirigeants, les socios, les supporters, les sympathisants, les entreprises partenaires et les institutions.
Le projet est fondé prioritairement sur l’exploitation et la valorisation du centre de formation qui a révélé un grand nombre de joueurs exerçant actuellement au plus haut niveau (Sébastien Squillaci, Bafétimbi Gomis, Josuha Guilavogui…).
Ses valeurs fondatrices « patience et rigueur de gestion » font que ce projet est soutenu par les instances politiques, les milieux d’affaires Varois (regroupés au sein du cercle 83) et plus de 300 socios actionnaires de notre Société Anonyme à Objet Sportif.
Ancienne section du club omnisports du Club sportif toulonnais, le Sporting Club de Toulon connaît son heure de gloire en participant à la première division du Championnat de France de 1983 à 1993, sans interruption.
Aux prises avec de graves problèmes financiers, le club est repris en juillet 2011 par Claude Joye, qui efface le passif. Il nomme Jacques Jayet comme Président. La DNCG laisse le club à la disposition de la Ligue Méditerranée, qui accepte ensuite la demande d’adhésion en Division d'Honneur pour la saison 2011-20121.
Logo
Le symbole du club est une rascasse, et sa devise « Qui s’y frotte s’y pique ». Créé en 1951, il apparaît tout d'abord sur le journal des supporters avant de faire son apparition durant les années 19707 sur le maillot des joueurs, faisant partie intégrante de l'écusson. Chaque époque a eu sa Rascasse. En effet, au fil du temps, plusieurs modèles seront dessinés, comme dans la plupart des clubs, pour laisser place au modèle connu aujourd'hui.
Couleurs
Au départ, lorsque le club est créé, les couleurs Noir et Or sont adoptées et ce n'est qu'en 1956 que les couleurs actuelles, Azur et Or, qui sont aussi les couleurs de la ville de Toulon, sont choisies.
Palmarès
Le club a évolué pendant douze saisons en première division du championnat de France, et pendant trente-six saisons en deuxième.
En 2011, le palmarès du club est le suivant :
- Division 2: Finaliste en 1983
- National: Vainqueur en 1996
- CFA: Vainqueur en 2005
- CFA2: Vainqueur en 2003
- DH: Vainqueur en 1998 et 2002
- Coupe de France: Demi-finaliste en 1963 et 1984
- Coupe Gambardella: Finaliste en 1966
- Coupe Charles Drago: Finaliste en 1960
L'aventure toulonnaise
Relégué en Division 3 le temps d'une saison en 1980-1981, Toulon connaît une progression forte dans les années 1980. Nouvelle décennie et nouveau président lors de cette saison en D3. Marcel Duval est rappelé au chevet de Toulon pour reporter le club en deuxième division et éviter que le doute s'installe trop longtemps. Le Sporting termine 1er de son groupe Sud avec 46 points et accède donc à la division supérieure. L'effectif enregistre aussi le retour de Christian Dalger, qui est devenu un grand monsieur avec la qualification à la Coupe du Monde 1978 en Argentine et son titre de champion de France avec l'AS Monaco.
La saison 1981-1982 va démarrer sur les chapeaux de roues avec deux victoires lors des deux premiers matches. Plusieurs joueurs viennent compléter l'effectif Azur et Or, donc Martin N'Kouka, Alain Bénédet, Jean-Pierre Chaussin ou encore Zelkjo Mijac, un libéro Yougoslave. Toulon aura la meilleure attaque du championnat ex-aequo avec 62 buts dans le groupe A et terminera à la 4e place en produisant le jeu qui était le sien à la fin des années 1970. En Coupe de France, l'équipe atteint les quarts de finale.
La saison suivante, l'effectif se renforce avec en ligne de mire la montée : Pedro Viscaino, gardien de but espagnol, vient remplacer Marc Duval, le fils de Marcel Duval et Rolland Courbis vient terminer sa carrière dans une ville qu'il connait depuis tout petit. Grâce notamment à l'efficacité de Christian Dalger en attaque, au talent du meneur Alain Bénédet ou encore à l'expérience de Rolland Courbis en défense, le Sporting est de nouveau promu en première division en 1983, en terminant premier du groupe B, devant le Stade de Reims, grâce notamment à une victoire sur le terrain de Grenoble (1-5). La défense n'encaisse que 17 buts, ce qui constitue la 2e meilleure performance de tous les temps en D2.
Lors de la saison 1983-1984, Toulon arrache son maintien grâce notamment aux 21 buts de Delio Onnis, meilleur buteur du championnat. Le club accède de nouveaux aux demi-finales de la Coupe de France mais est battu par l'AS Monaco (1-4, 2-1). Le 8 novembre 1983, le club quitte le stade de Bon Rencontre pour le stade Mayol, qui a été rénové, et joue un match de gala contre le Borussia Mönchengladbach, club de RFA, perdu 8-4. En 1984, le club est rebaptisé Sporting Club Toulon Var. La saison suivante voit les Toulonnais obtenir d'excellents résultats, par exemple la victoire écrasante sur le Paris Saint Germain (5-1). Encore troisièmes au soir de la 31e journée, ils connaissent en avril trois défaites d'affilée (dont une face à l'AS Monaco, un but à zéro, devant les 18 000 spectateurs du stade Mayol, record d'affluence du club), qui les relèguent à la cinquième place, encore qualificative pour la Coupe d'Europe, avant la dernière journée. Mais une dernière défaite à domicile face au FC Nantes les pousse au sixième rang pour un point et les prive de compétition continentale.
La saison 1985-1986 sera beaucoup plus difficile. Malgré un départ en fanfare avec la 2e place au bout de trois journées mais après une mauvaise série, se retrouve à la 16e place au bout de 13 journées. Le club sera sauvé à l'ultime journée des barrages, finissant à la 16e place. VÃctor Ramos finira meilleur buteur avec 19 buts. En cours de saison, Christian Dalger est limogé et remplacé par Paul Orsatti.
En 1988, les Toulonnais de Bernard Casoni, Bernard Pardo et David Ginola, dont l'entraîneur est l'ancien joueur Courbis, font encore mieux avec une cinquième place, qui n'est cependant pas qualificative pour l'Europe cette année-là . C'est jusqu'à présent le meilleur classement du Sporting en championnat. En Coupe de France, Toulon se fait éliminer aux tirs au but en seizièmes de finale contre Sète après une interminable séance de tirs. La saison suivante est décevante avec une 11e place en championnat, due en partie aux départs vers le RC Paris de David Ginola et Bernard Casoni et la retraite professionnelle à la suite de blessures à répétitions de Laurent Paganelli, qui continuera néanmoins à jouer encore deux saisons en tant qu'amateur.
Finalement, la saison 1989-1990 sera celle du retour à Bon Rencontre sous la demande de Rolland Courbis et les caméras de Canal+. Mais sous la pression des élus locaux, cela ne dure que 8 matches et Courbis qui voulait un stade complètement consacré au football échange son poste d’entraîneur contre celui de manager général et la légende Delio Onnis est nommé à son poste. Le SC Toulon Var termine le championnat à la douzième place, dans le ventre mou du classement et se fait éliminer en seizièmes de finale de Coupe de France par Valenciennes (6-5 tab).
Les remous des années 1990
Toute la saison 1990-1991, le Sporting flottera en eaux troubles, près de la zone de relégation et ne sera tiré d'affaire qu'à la dernière journée à la faveur d'un match nul contre Monaco (1-1). Les déboires extra-sportifs font surface et Rolland Courbis, ainsi que le président de l'époque, M. Asse, et le trésorier sont contraints à la démission à la suite de l'affaire de la caisse noire de Toulon. Plusieurs joueurs doivent quitter le navire pour équilibrer les comptes : Antoine Kombouaré, Milos Bursac, et Alain Bénédet. La saison suivante voit le Sporting se faire éliminer en 16e de finale de la Coupe de France par le Gazélec d’Ajaccio (1-0) le 15 mars 1992. Toulon terminera à la 14e place du championnat grâce aux 12 buts de Leonardo Rodriguez. La saison 1992-1993 sera la dernière de l'histoire du STV en première division. En effet, rien ne va plus : financièrement, les salaires ne suivent pas et sportivement, le Sporting est relégué en 2e division. Après plusieurs années d'incertitude, le club est donc relégué en 1993 en Championnat National 1 (le 3e niveau du football français) à la suite de problèmes financiers, en particulier l'affaire de la caisse noire.
Des changements sont nécessaires pour faire repartir le club. Gennaro Luigi Alfano est appelé par le nouveau président pour entraîner l'équipe, qui sera nommée Sporting Club de Toulon 83, et plusieurs joueurs viendront constituer le nouvel effectif. La première victoire interviendra lors de la 6e journée. Lors de la rencontre contre Lyon-Duchère le 31 mai 1994, Alain Bénédet va se blesser très sérieusement avec une fracture tibia-péroné lors d'un choc avec le gardien du Sporting. Il mettra fin à sa carrière après ce match. Toulon, qui a perdu 5 points sur tapis vert, termine à la 5e place du championnat, à 3 points seulement de la seconde place, synonyme de montée. La saison suivante, en 1994-1995, un nouveau président, Mirhan Davidian, est nommé, encore… Financièrement, le club est à la dérive puisque les salaires des joueurs ne sont pas payés depuis le début du championnat et une grève éclate le 13 octobre 1994. La Direction nationale du contrôle de gestion autorise trois joueurs du STV à quitter le club à la suite des impayés et décide aussi de rétrograder le club en National 2, à titre conservatoire. Le club va lutter toute la saison pour ne pas descendre aussi sportivement. Grâce au dépôt de bilan de plusieurs clubs et au projet de redressement présenté le 7 juin 1995 par le nouveau président Catalano, la DNCG décide de conserver Toulon en National 1.
La saison 1995-1996 voit les Toulonnais remporter le titre de National 1 et accéder à la deuxième division. Cette année coïncide avec le retour du Sporting au stade Mayol. En 16e de finale de la Coupe de France, ils éliminent les Girondins de Bordeaux de Zinédine Zidane (3-2 a.p.), avant d'être battus aux tirs au but par Montpellier HSC au tour suivant devant 12 000 spectateurs aux tirs au but. En terminant pour la première fois de son histoire 1er du Groupe B, Toulon retrouve la 2e division. Le Sporting doit disputer un match pour déterminer le champion de National et il le remportera contre Saint-Brieuc. Toulon est champion de National. La saison suivante marque la participation de Toulon à la Coupe de la Ligue puisque la compétition est réservée aux équipes professionnelles. Le club est éliminé par le Racing Club de Lens, club de l'élite, en 8e de finale. En Coupe de France, le parcours est moins brillant car le STV est éliminé dès son premier match… contre une équipe de Division d'Honneur, en prolongations.
L'embellie ne dure que deux saisons. Le nouvel entraîneur et ancien Toulonnais, Albert Emon est remercié à la trêve car le club est avant-dernier du championnat. Il est remplacé par un ancien joueur, Christian Dalger. Le club ne suit plus. Les joueurs sont en grève et la DNCG décide une double rétrogradation administrative en CFA 2 (équivalent de la 5e division). L'équipe réserve remporte le championnat de Division d'Honneur 1997-1998 mais se voit refuser l'accession à la suite de la rétrogradation de l'équipe 1. Seule satisfaction : les huitièmes de finale de la Coupe de France, après avoir éliminé le tenant du titre, Nice.
Leader de sa poule avec le club de Draguignan pendant la moitié de la saison 1998-1999, l'équipe est administrativement dissoute le 19 novembre 1998 et le club ne termine pas sa saison en CFA 2. Le 17 décembre, le repreneur est connu : il s'agit d'un expert-comptable, Alain Bencivengo. Le lendemain, le club reprend en Division d'Honneur avec l'équipe réserve… qui est dernière de la poule. Le club est aussi interdit de montée.
Par la suite, le club navigue entre CFA, National et Ligue 2, jusqu'en 2011 où la DNCG exclut le club de toute compétition nationale, le Sporting devra recommencer en Division d'Honneur.
L'Union Sacrée
L’Union Sacrée est née le 15 juillet 2011 après la rétrogradation en Honneur du Sporting Toulon Var sur décision de la DNCG.
Afin de sauver le club, une restructuration complète de l’institution STV a été mise en place autour de Claude JOYE avec l’aide M.Hubert FALCO, Maire de Toulon, de la communauté de Communes TPM et du département du Var.
Un plan 2011-2018 a été conçu afin d’orienter la politique du club autour d’un grand projet fondateur : redonner à l’agglomération Toulonnaise le club de football qu’elle mérite.
Celui-ci doit permettre au STV d’atteindre le niveau qui était le sien à l’époque des Alfano, Anziani, Bell, Brando, Courbis, Dalger, Emon, Ettorre, Ferreri, Kombouaré, Mendy, Olmeta, Onnis, Paganelli, Roussey, Roy, Tigana, Xuereb.
Pour cela, a été décrétée l’Union sacrée entre les licenciés, les dirigeants, les socios, les supporters, les sympathisants, les entreprises partenaires et les institutions.
Le projet est fondé prioritairement sur l’exploitation et la valorisation du centre de formation qui a révélé un grand nombre de joueurs exerçant actuellement au plus haut niveau (Sébastien Squillaci, Bafétimbi Gomis, Josuha Guilavogui…).
Ses valeurs fondatrices « patience et rigueur de gestion » font que ce projet est soutenu par les instances politiques, les milieux d’affaires Varois (regroupés au sein du cercle 83) et plus de 300 socios actionnaires de notre Société Anonyme à Objet Sportif.
Le stade de Bon Rencontre est le second stade de Toulon derrière le stade Mayol. Il peut accueillir aujourd'hui 7 679 spectateurs assis et a été inauguré en 1955. En 1957, une nouvelle pelouse est inaugurée car le stade étant construit sur une ancienne décharge. Gabriel Robert, lors des entraînements, faisaient s'aligner les joueurs afin qu'ils ramassent les nombreux bouts de verres présents sur le sol afin d'éviter tout risque de blessure en cas de chute. En 1962, les tribunes Berlet et Mouraille sont inaugurées ; la tribune Borelli l'étant en 1999. En 2001, le stade accueille le Sporting à nouveau après de nombreux travaux. Le club alternait les matches entre Mayol et Bon Rencontre lors des 50 dernières années du fait de ces nombreuses rénovations.
Le stade de Bon Rencontre est composé de trois tribunes : la tribune Mouraille, la tribune Depallens et la tribune Borrelli. Chacune d'entre elle accueille respectivement des groupes de supporters : Les Irreductibles Toulon 1993 au bloc D de la tribune Mouraille, les TNT et l'Amicale des Supporters aux blocs D et C de la tribune Depallens et les Fedelissimi Toulon 1998 dans la tribune Borrelli. Il comporte aussi un parcage destiné aux supporters adverses se situant derrière les buts (ancienne tribune Sud), qui ne comporte pas de gradins et est composé de terre battue.
Le stade de Bon Rencontre est composé de trois tribunes : la tribune Mouraille, la tribune Depallens et la tribune Borrelli. Chacune d'entre elle accueille respectivement des groupes de supporters : Les Irreductibles Toulon 1993 au bloc D de la tribune Mouraille, les TNT et l'Amicale des Supporters aux blocs D et C de la tribune Depallens et les Fedelissimi Toulon 1998 dans la tribune Borrelli. Il comporte aussi un parcage destiné aux supporters adverses se situant derrière les buts (ancienne tribune Sud), qui ne comporte pas de gradins et est composé de terre battue.