DLGamer
Rejoignez la communauté FM sur Facebook

[Fin]"La gloire est éphémère, seule la renommée est durable"

Retrouvez ici toutes les stories ter-mi-nées !

Modérateur : Staff FM

Répondre
ivo
Réputation Nationale
Réputation Nationale
Messages : 431
Enregistré le : ven. 09 oct. 2009 8:01

Re: "La gloire est éphémère, seule la renommée est durable"

Message par ivo » ven. 15 mars 2013 10:36

Image
La vie nous présente parfois des dilemmes auxquels ils faut répondre rapidement au risque de se tromper. Ce soir, j'ai été confronté à ce genre de situation... Ma décision doit être prise au plus vite. Un dilemme est, par définition, une situation qui offre une alternative menant à des résultats différents mais dont les deux parties sont d'égal intérêt. Les possibilités offertes sont tout aussi attirantes ou repoussantes l'une que l'autre. Plus largement encore, un dilemme est, par définition, synonyme de choix difficile ou douloureux. Voilà l'impasse dans laquelle je suis...

Un coup d'oeil sur le réveil posé sur ma table de chevet me révèle qu'il est normalement l'heure où seul un événement exceptionnel m'empêche d'être dans les bras de Morphée. Trois heures et trente-trois minutes... Un léger coup d'oeil sur ma droite me confirme que Andréia dort comme un bébé. Pour ma part, je n'y arrive pas... Trop de pensées perturbent le fonctionnement normal de mon cerveau. Pourtant le choix se résume en deux possibilités. Pas une de plus.... Pas une de moins...

Avec Feirense, l'objectif était, une nouvelle fois, la manutention. Avec les départs de quelques joueurs d'expérience et les arrivées faites de beaucoup de jeunes joueurs, seul cet objectif paraissait raisonnable au début de la saison. Les semaines suivantes nous montraient que nous pouvions même espérer mieux. Au bout de cinq journées, nous en étions à deux défaites, face à Porto et au Sporting, et trois victoires dont un superbe résultat face à Braga avec une victoire trois buts à un. Malheureusement, la charge des matchs s'accumulant, nous plongions dans une spirale de médiocrité nous menant à stagner autour de la onzième place. Il fallu attendre le quatre décembre pour que nous retrouvions le goût de la victoire en championnat. Une victoire à domicile face à un des deux promus, Belenenses. Depuis, nous alternons le bon et le moins bon. Nous sommes capable de gagner quatre buts à zéro face à Beira-Mar à domicile et d'en prendre cinq le match suivant au stade du Dragon contre le FC Porto. Néanmoins, nous occupons après dix-sept journées, une belle neuvième place. Tout va bien dans le meilleur des mondes... Enfin presque !

Le dilemme est apparu ce soir... Nous nous déplacions à Alvalade pour défier le quatrième du championnat, le Sporting du Portugal. Le match fut décevant. Le spectacle aux abonnés absent. Résultat, une défaite un but à zéro. Ricky Van Wolfswinkel fut le buteur. Le premier fait étrange d'après-match fut de ne pas recevoir un message de Jorge. Après chaque match, indépendamment du résultat, il est toujours le premier à m'envoyer un texto de félicitations ou d'encouragements. Une manière, je suppose, de confirmer sa présence et bienveillance auprès de ses clients. Personnellement, j'apprécie. Mais ce soir, rien... Je regagnais tranquillement le vestiaire en arpentant les couloirs du stade Alvalade quand Jorge m'apparut juste son mon nez.

-Bonsoir Pedro.
-Bonsoir Jorge. J'étais justement entrain de penser à toi. Je m'étonnais de ne pas avoir reçu de message de ta part .
-Tu as mieux qu'un message, ce soir. Je suis là personnellement.
-Ca fait plaisir.
-Je tiens à te féliciter. Vous avez fait un gros match. Dommage que le résultat ne récompense pas l'investissement du groupe.
-C'est vrai. Il nous a manqué un brin de concentration sur le but... C'est comme ça.
-Si je suis là, c'est que je voudrais que l'on discute ensemble. C'est assez urgent. Tu es disponible ?
-Je t'écoutes.
-Non, je voudrais que l'on prenne le temps de discuter. Je te propose que l'on dine ensemble et on rentre ensuite.
-Si tu veux. Je prend mes affaires et on y va.
-Ok. Je t'attend ici.


Après avoir féliciter le groupe pour leur investissement et leurs efforts, je les informais que je ne rentrerai pas avec eux. Le rendez-vous était pris pour le lendemain après-midi pour la séance d'entraînement. Je rejoignais Jorge, tout en envoyant un texto à Andréia, avant que nous partions avec un chauffeur pour diner. Le trajet nous permis d'aborder différents aspects sur le match qui venait de se terminer. La voiture s'arrêta définitivement devant un petit restaurant appelé, Restaurante 560.

-On y est. Tu vas voir, la décoration est minimaliste mais leur cuisine est juste délicieuse.

Il ne croyait pas si bien dire. Les murs étaient tapissés de plaque de bois compressé incorporant des luminaires carrés. Les tables et chaises étaient en acier et cuir noir. La décoration de la table était composé d'un set blanc, d'une serviette blanche, de deux couverts et d'un verre à pied ainsi que d'une bougie. Malgré l'aspect simpliste, le tout respirait la modernité. Les plats, quant à eux, mélangeaient le traditionnel et le moderne. En entrée, je pris un foie-gras poêlé avec une déduction de poire. Je poursuivis avec un carré d'agneau au miel et ses légumes. C'est à ce moment-là que Jorge lança le sujet qui occasionna ce rendez-vous...

-Pedro, j'ai une grande nouvelle pour toi.
-Je t'écoute.
-J'ai une proposition de contrat d'un club. Ils veulent tes services au plus vite.
-Qui ?
-L'offre vient de l'étranger.
-D'accord. Quel championnat ?
-Turquie.
-Houla !... Quel club ?
-Fenerbahce.
-Quand même !... J'ai cru que t'allais me sortir un club de je ne sais où... Je t'écoutes.
-Leur entraîneur a été remercié pour mauvais résultats. Le club est quatrième du classement, loin derrière Galatasaray. Le président a craqué après un énième revers en championnat. Néanmoins, le club est toujours en course pour la coupe de Turquie et pour la Champions League. Il joue face à Porto, mardi... Ils m'ont contacté pour prendre la température sur un entraîneur que je connaitrais. Je suis en très bon terme avec le président du club. Raul Meireles est là-bas. Depuis, il m'appelle de temps en temps pour avoir mon avis... J'ai pensé à toi.
-C'est alléchant, c'est sur.
-J'ai négocié ton contrat et toutes les conditions pour ta venue. Franklim Freitas est aussi au courant depuis ce soir. On en a discuté et l'indemnité que Fenerbahce est prêt à verser lui convient... En gros, il ne manque plus que ton accord.
-Parles-moi du contrat.
-Je l'ai là... C'est un contrat valable jusqu'à la fin de la saison avec une option pour deux années supplémentaires. Le salaire mensuel s'élève à quatre-vingt-deux-milles euros brut. Quelques primes viennent se greffer dessus... Tu as une prime en rapport avec le classement en championnat. Tu en as une autre en rapport avec le nombre de buts marqués en championnat. Une autre en rapport avec le parcours en coupe. Une autre en rapport avec la Champions League. Plus quelques autres... Tu seras également logé par le club dans un hôtel en pension all-inclusive. Ils mettent aussi à ta disposition une voiture de fonction...
-Les conditions ont l'air très favorables... Quel est l'état sportif du club ? Tu m'as dit qu'ils sont quatrième au classement. Plus précisément, ça donne quoi.
-Fenerbahce est quatrième du classement à quatre points de la deuxième place et à vingt de la première. Autant dire que la course au titre est à exclure. Ils sont qualifiés pour les demies finales de la coupe. Et ils affrontent Porto en huitième de finale de la Champions League.
-Dans le championnat turc, qui se qualifie pour la Champions League ?
-Le premier. Le deuxième doit passer par un tour préliminaires.
-Ok. Et l'effectif ?
-Il n'est pas parfait mais il y a du potentiel. Tu as à ta disposition des joueurs comme Volkan Demirel, Gokhan Gonul, Egemen Korkmaz, Omar Toprak et Mehmet Topal qui sont tous des internationaux turcs. Après tu as Raul Meireles, Petr Jiracek, Ibrahim Affelay, Milos Krasic, Dirk Kuyt et Moussa Sow qui sont tous internationaux ou ex-internationaux. Et tu peux rajouter deux, trois jeunes intéressants.
-Beaucoup de joueurs avancés en âge quand même.
-C'est vrai. Mais pour finir la saison, c'est largement suffisant.
-Et au niveau motivation, état d'esprit ?
-Le président m'a affirmé n'avoir aucun problème de ce côté-là. Je ne peux pas te donner plus de garantie.
-Et niveau argent... S'il faut reconstruire pour la suite.
-Aucun problème de ce côté-là. Tu peux dormir tranquille.
-Ok... Je ne pense pas avoir d'autres questions pour l'instant... Il faut que j'en parle à Andréia... Je vais être clair. La chose qui me fait chier, c'est de partir à l'étranger. En plus en Turquie. Tu m'aurais dit l'Angleterre, l'Espagne ou l'Italie, la donne aurait été différente... Il faut que j'en parle à Andréia .
-Je comprend... Rappelles-toi quand même que les pays que tu viens de citer sont juste intouchable pour le moment, à ton niveau. Tu as entrainer en deuxième division et c'est ta deuxième année en première. Au niveau du Portugal, tu vois que ça ne bouge pas. Vitor Pereira n'est pas prêt de bouger de Porto à la vue de ses résultats. Jorge Jesus n'envoie aucun signe de départ non plus. Braga prône la stabilité avec Jorge Costa et le Sporting veut grandir avec Ricardo Sa Pinto. Le marché est complètement bloqué. Si tu regardes ailleurs... C'est difficile de trouver un club huppé qui parie sur un jeune entraîneur... Franchement, c'est une belle opportunité ! Réfléchis-y bien !
-Je vais en parler avec Andréia et je te contacte.
-J'attend ton coup de fil. Il me faut une réponse pour mardi soir.
-C'est noté.


Voilà donc le dilemme... Continuer à Feirense avec des résultats qui sont bons et qui peuvent se bonifier en attendant une opportunité... Ou partir vers la Turquie en direction de Fenerbahce... Andréia dort toujours à poing fermé. Elle ne soupçonne même pas ce qu'il se passe. L'heure à laquelle je suis arrivé ne m'a pas permis de lui en parler. Sera-t-elle prête à venir ? Acceptera-t-elle mon départ ? Toutes ces questions font un va-et-vient continuel dans mon esprit sans trouver de réponses...


Avatar du membre
rewiwon
Réputation Nationale
Réputation Nationale
Messages : 287
Enregistré le : ven. 01 févr. 2013 17:27
Club préféré : Bordeaux

Re: "La gloire est éphémère, seule la renommée est durable"

Message par rewiwon » ven. 15 mars 2013 11:37

Fenerbahce ! Cool championnat Turque ! Avec un exploit contre Porto pour mettre les supporters de feu dans ta poche =D j'espère que ça va se passer comme ça. La suite la suite la suite ! xD
Synopsys : Un homme qui vis sa passion du football malgré les difficultés qu'il peut rencontrer.


Phenix
Réputation Locale
Réputation Locale
Messages : 17
Enregistré le : sam. 02 juil. 2011 15:06

Re: "La gloire est éphémère, seule la renommée est durable"

Message par Phenix » lun. 18 mars 2013 22:33

Sans doute le meilleur style d'écriture actuellement sur le forum des stories. La langue française est maîtrisée et respectée, la trame est intéressante et attachante. Tout y est pour que l'on s'accroche à la lecture de ton histoire. Alors surtout continues comme cela, c'est génial.


ivo
Réputation Nationale
Réputation Nationale
Messages : 431
Enregistré le : ven. 09 oct. 2009 8:01

Re: "La gloire est éphémère, seule la renommée est durable"

Message par ivo » mar. 19 mars 2013 10:21

Merci beaucoup. Ton commentaire me fait vraiment plaisir.
La suite arrivera dans la semaine...


ivo
Réputation Nationale
Réputation Nationale
Messages : 431
Enregistré le : ven. 09 oct. 2009 8:01

Re: "La gloire est éphémère, seule la renommée est durable"

Message par ivo » jeu. 21 mars 2013 11:18

Image
Il est quatorze heures et trente-trois minutes quand notre avion pose ses roues sur la piste d'atterrissage de l'aéroport international Ataturk d'Istanbul. L'une des hôtesses nous annonce notre arrivée et nous demande de garder nos ceintures attachées. Elle en profite pour nous glisser quelques informations dont la température extérieur, six degrés. Moi qui m'attendait à de la chaleur, ce ne sera pas pour aujourd'hui. Le voyage m'a permis d'obtenir de plus amples informations sur la Turquie, Istanbul et Fenerbahce. Jusque-là, mes connaissances sur ces trois sujets étaient plus que sommaires, pour ne pas dire vierges. Jorge m'accompagne dans cette nouvelle étape de ma carrière tandis que Andréia est restée au Portugal. Sa réaction a mon annonce a été au dessus de mes attentes. Elle a bien compris que cette offre est exceptionnelle pour moi et ma carrière. Néanmoins, elle n'est pas venue. Faute à une collection automne/hiver a peaufiné. Le temps des petits boulots est maintenant loin derrière. Andréia est à la tête de sa propre marque, Sildes, un mélange de nos deux noms Silva et Guedes et possède une boutique à Espinho.

Avec Jorge, nous nous retrouvons rapidement devant la porte de sortie de l'aéroport. N'ayant aucune valise a récupéré, nous filons aussi vite que possible. A l'extérieur, un homme nous attend avec une plaquette portant l'inscription « Gestifute ». Il nous invite à entrer dans l'auto, dans un anglais à fort accent, avant de prendre nos valises et de les mettre dans le coffre...

Les premières minutes dans la circulation turc me confirme les dires de Jorge. Selon lui, le trafic à Istanbul est un KO incroyable pour une mégalopole de cette taille. Entre les irrégularités sur la route et l'incivilité des conducteurs, je confirme que conduire ici sera une tannée.

-Attends, et encore aujourd'hui il ne pleut pas.
-Pourquoi ? C'est pire ?
-C'est spécial ! La ville n'est absolument pas équipée pour la pluie. Dès les premières averses, si tu n'es pas bloqué, tu rouleras dans des marres et arroseras les passants à grande eau.
-C'est juste un bazar monstre !
-C'est ça. Un bazar.


Le voyage en voiture me permet une deuxième constatation en rapport avec ma venue. Rapidement, je remarque les écharpes, fanions, maillots ou autres objets en rapport avec le football que les gens exhibent avec fierté. Ce soir, Fenerbahce joue et cela se voit dans les rues de la ville. La ferveur des supporters turcs est légendaire dans toute l'Europe. Aujourd'hui, je peux la voir de mes propres yeux et ce n'est que le début...

Plus de deux heures plus tard, nous arrivons devant le stade du club. Et dire qu'il n'y avait qu'une trentaine de kilomètres à parcourir... Les bureaux du club se trouve à l'intérieur du stade. Nous y avons rendez-vous avec le président, Aziz Yildirim. Le chauffeur nous dépose devant une belle porte vitrée après avoir eu accès au tunnel en montrant une carte aux vigiles. Avec Jorge, nous pénétrons dans le hall d'accueil. Rapidement, une des hôtesses nous rejoint et nous indique le chemin en direction du bureau du président. Malgré moi, mon regard se porte sur la cambrure de notre guide. Une chute vertigineuse menant à des jambes interminables... Je jette un coup d'oeil vers Jorge qui d'un clin d'oeil me donne son approbation. Je lui souris avant de reprendre mes esprits... Quelques secondes plus tard, la belle nous laisse devant la porte d'entrée.

-Jorge ! Comment allez-vous ? Soyez le bienvenue !
-Merci Monsieur Yildirim.
-Vous avez fait bon voyage ?
-Un peu fatiguant mais tout va bien.
-Monsieur Da Silva, je suppose.
-Exactement. Je vous présente mon client, Pedro Da Silva.
-Enchanté Monsieur Da Silva. Jorge ne m'a parlé de vous que en bien. Je suis très impatient !
-Tout le plaisir est pour moi, Monsieur Yildirim.
-Installez-vous. Je vous sers quelque chose ?


L'homme qui est en face de moi doit avoir une soixantaine d'années, un léger embonpoint normal à cet âge, une paire de lunettes et des cheveux blancs comme la neige peignés sur le côté. Un homme passe partout qui n'est trahi que par sa garde-robe provenant des meilleurs couturiers. Son air amical en fait automatiquement quelqu'un de sympathique et attachant. Du moins, c'est le sentiment que j'ai à ce moment précis... La conversation est rapidement dirigé vers le football et, plus particulièrement, le club. Les derniers détails sont réglés avant que j'appose ma signature sur un contrat valable jusqu'à la fin de la saison et reconductible pour deux autres saisons.

Le soir même, nous assistons à la rencontre entre Fenerbahce et le FC Porto pour le compte des huitièmes de finale de la Champions League. En loge VIP, j'ai le cœur partagé entre le désir de voir mon club de cœur s'imposer et l'envie de voir mon futur club l'emporter. Rapidement, les travées du stade se remplissent. Tout en dégustant une première coupe de champagne, je note la légendaire ferveur des supporters turcs envers leur équipe. L'ambiance est à son comble et le stade bondé alors que les deux équipes entrent sous l'hymne de la compétition... J'ai plusieurs fois entendu parler de cette mythique chanson et de l'émotion qu'elle provoque. Aujourd'hui, je confirme l'impact qu'elle a sur l'organisme. Je n'imagine même pas quand je serais sur le banc... Alors que je regagne mon siège pour assister à la rencontre, Jorge me présente le président du FC Porto, Jorge Nuno Pinto Da Costa. J'ai un profond respect pour l'homme et sa carrière au sein du club. C'est un honneur pour moi de le rencontrer. La poignée de main que nous échangeons est franche et amicale. Après quelques banalités, je regagne définitivement ma place.

Le FC Porto se présente dans son indéboulonnable quatre, trois, trois tandis que l'intérimaire Ismail Kartal opte pour un quatre, quatre, deux à plat qui me laisse dubitatif... L'arbitre donne le coup d'envoi. Rapidement les joueurs turcs essaient de se projeter vers l'avant. En moins de dix minutes, Affelay et Leto se procurent deux grosses occasions sans réussite. Le FC Porto peine à réagir et les turcs persistent. Koray Ayan se met en évidence au quart d'heure mais sa tentative échoue de peu. Les portugais impuissants commettent de plus en plus de fautes. Danilo est averti. Deux minutes plus tard, c'est au tour Moutinho. A la vingtième minute, Mangala commet une faute donnant origine à un coup-franc. Koray Ayan s'y colle. Il envoie un parfait tir enroulé pleine lucarne ! Les turcs ouvrent le score. Le stade fulmine comme un chaudron ! Le bruit en devient assourdissent. Quelques fumigènes apportent un peu plus de folie à ce moment... Le coup d'envoi est redonné par le FC Porto. Cinq minutes plus tard, Mehmet Topal se blesse et laisse sa place à Salih Uçan. Petit à petit, le match se rééquilibre. Juste après la demie heure de jeu, James Rodriguez lance une première alerte qui passe à côté des buts de Demirel. A la trente-cinquième minute, Orhan Sam se blesse à son tour. Gökhan Gönül le remplace. Juste avant la mi-temps, James Rodriguez lance un nouvel avertissement en tentant sa chance mais Demirel veille au grain. Le score est donc d'un but à zéro quand l'arbitre siffle la fin du premier acte.

Dans le carré VIP, les représentants turcs sont aux anges et affichent des sourires de satisfaction. Le président Yildirim en profite pour demander mon avis sur cette première période...

-L'équipe mène, c'est donc une bonne première période. Maintenant, je pense qu'il faudra qu'il soit vigilant en seconde mi-temps. Le système a bien fonctionné jusqu'à maintenant. Néanmoins, sur la fin, on a vu que si les joueurs baissent le rythme, le FC Porto peut devenir dangereux. Nous avons également déjà fait deux changements. Il ne restent plus qu'une solution pour apporter de la fraîcheur. Ca risque d'être compliqué. Idéalement, il faudrait commencer la deuxième période comme on a commencé la première en plantant un deuxième but qui assommerait notre adversaire. Ensuite, se concentrer sur la gestion du résultat.
-Espérons que vous ayez quelques dons de voyance...


La deuxième mi-temps reprend sur des bases plus équilibrées. Koray Ayan se procure la première occasion mais il bute sur Sommer. Rodriguez lui emboite le pas sans succès. Les minutes s'égrènent et le FC Porto prend petit à petit le dessus sur le match. Moutinho, Martinez et Rodriguez multiplient les tentatives sans trouver la faille. A la soixante-huitième, Koray Ayan trouve une brèche dans la défense mais bute une nouvelle fois sur Sommer. Deux minutes plus tard, Koray Ayan place une tête détouré par Sommer. Ce jeune joueur est pétri de qualités. Il sera l'un des atouts majeurs dans les années à venir... Quatre minutes plus tard, Eren Derdiyok place une tête à bout portant que demirel dévie par un arrêt réflexe de toute beauté ! Sur l'action suivante, Derdiyok lance Martinez dans la profondeur. Le colombien trompe Demirel et égalise... La déception est lisible sur tous les visages... Trois minutes plus atrd, le FC Porto est tout prêt d'enfoncé le clou mais Derdiyok place son ballon trop loin du but... Les dix dernières minutes promettent d'être compliqué... Sur un corner, Moutinho dépose le ballon sur la tête de Mangala qui envoie un coup de casque sur la barre ! Trois minutes après, Rodriguez centre vers Martinez qui remet de la tête pour Derdiyok qui reprend de volée... Au dessus ! Sur les cinq dernières minutes, Porto pousse mais ne trouve pas la faille. Dans les arrêts de jeu, les turcs obtiennent un corner tiré par Uçan qui place le ballon sur la tête de Korkmaz... Au dessus ! L'arbitre siffle la fin du match sur ce score nul de un but partout. Le match retour ne sera pas simple mais il faudra faire un résultat et à ce moment-là, je serais sur le banc pour commander les troupes bleus et jaunes.

En l'espace de quelques minutes, les poignées de main se multiplient. Je ne connais pas le quart des personnes que je salue mais je le fais volontiers. Le président me souhaite bonne chance pour la suite. Mon premier match a lieu ce week-end à l'extérieur face à Ankaragücü. J'ai juste le temps de faire un aller-retour au Portugal tout en me plongeant dans ce match qui est d'ores et déjà capital. Mon premier entraînement ainsi que ma première conférence de presse auront lieu jeudi en matinée...


Avatar du membre
rewiwon
Réputation Nationale
Réputation Nationale
Messages : 287
Enregistré le : ven. 01 févr. 2013 17:27
Club préféré : Bordeaux

Re: "La gloire est éphémère, seule la renommée est durable"

Message par rewiwon » jeu. 21 mars 2013 13:11

1 partout un résultat qui te laisse la possibilité de qualifié ta nouvelle équipe ! j'ai hâte :)
Synopsys : Un homme qui vis sa passion du football malgré les difficultés qu'il peut rencontrer.


Avatar du membre
vinsdu82
Réputation Mondiale
Réputation Mondiale
Messages : 1021
Enregistré le : mer. 05 sept. 2012 19:06
Partie actuelle : Stade Mbour
Club préféré : TFC & Napoli
Version : FM 2017
Localisation : Montauban

Re: "La gloire est éphémère, seule la renommée est durable"

Message par vinsdu82 » jeu. 21 mars 2013 14:21

Content du changement de club, de championnat et même de dimensions. J'espère que tu continueras encore longtemps cette superbe story :hooo:
Image

Image


Avatar du membre
elvis
Réputation Mondiale
Réputation Mondiale
Messages : 1134
Enregistré le : mer. 25 avr. 2007 18:10

Re: "La gloire est éphémère, seule la renommée est durable"

Message par elvis » ven. 22 mars 2013 19:49

Ca fait un bail que j'avais plus remis les pieds ici.

J'ai refait tout mon retard. Et je vois que ta storie et toujours aussi passionante Ivo. Tu mélanges le sportif et l'extra-sportif avec brio!
Le Fener c'est emballant. En plus c'est le club que je supporte en Turquie. J'espere de bon début pour toi.

Le fait d'avoir comme agent Jorge Mendes est très intéressant ! Franchement j'y aurais pas pensé, c'est très bien vu.

J'attends la suite. :wink:


ivo
Réputation Nationale
Réputation Nationale
Messages : 431
Enregistré le : ven. 09 oct. 2009 8:01

Re: "La gloire est éphémère, seule la renommée est durable"

Message par ivo » sam. 23 mars 2013 10:42

Merci à vous.

Pour l'agent, l'idée m'est venue au moment du changement vers Fenerbahce. Comment un entraîneur portugais pourrait passer de Feirense à Fenerbahce? Grâce à une connaissance... Raul Meireles est représenté par Jorge Mendes. Alors je me suis imaginé ce scénario pour crédibiliser le changement.


ivo
Réputation Nationale
Réputation Nationale
Messages : 431
Enregistré le : ven. 09 oct. 2009 8:01

Re: "La gloire est éphémère, seule la renommée est durable"

Message par ivo » mar. 26 mars 2013 10:16

Image
Après un mardi et mercredi sans sommeil et une courte nuit de mercredi à jeudi, je quitte la chambre d'hôtel du palace cinq étoiles où je suis logé pour me rendre au centre d'entraînement du club. Avec mon sac de sport sur l'épaule et ma valise à roulette à la main, je rejoins le hall pour récupérer les clés du véhicule qui a été mis à ma disposition par le club. Le membre du personnel me remet une clé rectangulaire avec le logo de chez Audi dessus tout en m'indiquant le numéro de la place occupé par le véhicule. Trois minutes plus tard, je suis devant un superbe Q7 gris. Je pose mes affaires dans le coffre avant de prendre le place du conducteur. Après un bref tour d'horizon, je démarre afin de rejoindre le centre d'entraînement.

Une vingtaine de minutes plus tard, je suis devant le complexe du club. Le vigile me laisse pénétrer dans le parking en m'indiquant mon numéro de place. Après avoir quitter le véhicule, je rejoins l'accueil de l'édifice... En entrant, une jolie, une fois n'est pas coutume, hôtesse me reçoit.

-Bonjour, je suis Pedro Da Silva, le nouvel entraineur de l'effectif professionnel de football. Je voudrais savoir où est mon bureau puis y avoir accès.
-Enchantée monsieur Da Silva. Je vais vous faire une brève visite des lieux et vous montrez votre bureau.
-Je vous suis alors...


Elle se lève et saisit une clé avant de me demander de la suivre. Je lui emboite le pas immédiatement. Rapidement, elle me montre mon bureau, l'accès aux terrains, le gymnase, la piscine, la salle video et la salle de conférence. J'essaie de garder un maximum d'informations en tête. Elle conclue en me remettant un plan pour faciliter mes déplacements lors des premiers jours. Je la remercie et regagne mon bureau pour y prendre mes quartiers. La matinée va être longue et le programme chargé. A huit heures et quart, j'ai rendez-vous avec celui ou celle qui me servira de traducteur. Etant donné le nom sur ma feuille, je n'arrive pas à savoir si c'est un homme ou une femme. A huit heures quarante-cinq, je rencontre mon staff. A neuf heures et demie, c'est au tour des joueurs. A midi trente, j'effectue ma première conférence de presse. Un beau programme...

Alors que je continue à m'installer tranquillement, quelqu'un tape à la porte.

-Entrez.
-Bonjour. J'ai rendez-vous avec Pedro Da Silva. C'est bien vous ?
-Oui. Et vous ?
-Aylin Günes. Je suis votre traductrice.
-Enchanté ! Entrez et installez-vous.


La seule question qui me vient à l'esprit en l'invitant à entrer est, « sur quels critères se basent Aziz Yildirim pour recruter son personnel ? ». Pour ne pas changer depuis mon arrivée au club, je me retrouve avec une superbe femme devant moi. Long cheveux noirs, les yeux noirs, le teint de peu mate, grande, svelte, vêtue d'un chemisier blanc et d'un tailleur gris anthracite, perché sur de hauts talons...

-Soyez la bienvenue.
-Merci.
-Vous pouvez peut-être commencer par me parler de vous et de votre parcours.
-Vous connaissez mon nom. Je suis originaire d'Istanbul. J'ai 28 ans. J'ai fait mes études entre ici et Londres. A mon retour, j'ai trouvé un poste au ministère du tourisme que j'ai occupé jusqu'à ma démission le mois dernier. Aujourd'hui, je suis ici pour un poste de traductrice.
-Très bien... Pourquoi avoir laissé votre travail au ministère ?
-Je voulais autre chose. Quelque chose de plus exigeant, de plus intéressant également.
-J'espère que vous allez être servi.
-Je l'espère aussi.
-Pour faire court et concis, j'attend de vous un rôle un peu plus important que simple traductrice. Premièrement, j'attends de vous que vous puissiez m'assister verbalement mais aussi à l'écrit. Certains joueurs peuvent ne pas comprendre l'anglais. J'aurais besoin de vous pour m'aider à communiquer avec eux. Lors des conférences de presse, j'aurais également besoin de vos compétences. Mais j'aurais aussi besoin de vous pour me traduire des textes, des documents que je veux présenter aux joueurs. Tout ceci va exiger pas mal d'investissements. Vous vous sentez prête ?
-Je suis prête.
-Alors commençons tout de suite. Voici une série de documents que je voudrais que vous me traduisiez pour demain matin. Ce sont des plans de jeux, des explications tactiques. Pensez-vous que c'est possible pour demain ?
-Sans problèmes. Vous les aurez demain à huit heures sur votre bureau.
-Magnifique... J'aurais besoin de vous pour mon premier spitch devant les joueurs. Et ensuite, pour ma première conférence de presse.
-Très bien.
-Alors au travail.


Je l'accompagne dans son bureau, jumelé au mien. Puis, je me dirige vers l'accueil afin de demander où se trouve les images d'archives. L'hôtesse m'accompagne dans le local adéquate. Je choisis deux photos remontant aux deux dernières victoires du club en championnat et en coupe. Je demande à ma collègue de m'en faire deux posters avant de rejoindre mon bureau pour récupérer quelques documents et me diriger vers les terrains en compagnie de Aylin, lieu de rendez-vous avec les membres de mon staff... Rapidement, je me présente à mes nouveaux collaborateurs avant d'en faire de même avec Aylin. Je leur expose mes idées, ma manière de travailler ainsi que le rôle que chacun va endosser dans les semaines à venir. Ma jeune traductrice s'assure que chacun comprenne bien mon message. Les présentations faites, nous rejoignons les vestiaires afin d'y attendre les joueurs. Juste avant, je fais un nouveau crochet par mon bureau afin de récupérer les deux posters. En arrivant dans le vestiaire, je placarde les deux photos sur le mur. Mon objectif est de raviver la mémoire des joueurs sur les succès de ce club. Je veux que chacun est bien en tête qu'il représente un club important sur la scène européenne. Que c'est un privilège mais aussi une responsabilité. Qu'il va falloir tout donné !

-Messieurs, soyez les bienvenues ! Je me présente, je suis Pedro Da Silva, votre nouvel entraîneur. Comme vous le constatez, je ne parle pas le turc. C'est pour ça que Aylin est ici. Elle sera chargée de faire la traduction pour que tout le monde comprenne ce que j'ai à dire et que je puisse comprendre ce que vous avez à me dire.

Je regarde ma collaboratrice en lui faisant signe de traduire ce que je viens de dire. Elle s'exécute sans perdre de temps. Une fois terminé, je reprend la parole.

-Vous avez ici deux photos des dernières conquêtes du club. Certains de vous faisiez partie du club lors de ces dernières victoires... Gagner ici n'a pas la même saveur que de gagner ailleurs. C'est une question d'honneur, d'égo et de fierté. La base de ce club, ses supporters, veulent pouvoir se balader dans les rues de leur ville la tête haute, le buste en avant, le regard fier tout en arborant leurs couleurs. Quand vous entrez sur le terrain, quand vous venez vous entraîner, quand vous vous levez chaque matin, garder cela en tête. Vous représentez plus qu'un club, vous représenter des gens qui croient en vous, qui vous font confiance... Le titre de champion est loin, trop loin. La deuxième place est à notre portée... La coupe est à notre portée... La Champions League est une cerise sur le gâteau... Montrez à ces gens qu'ils ont raison de vous faire confiance ! Montrez à tous ceux qui vous critiquent qu'ils ont tort ! Prouvez que vous valez plus ! Prouvez que vous êtes les meilleurs ! Prouvez-moi que j'ai raison ! Qui est avec moi ?!

Mon petit discours est conclu par un cri collectif confirmant ma première impression sur ce groupe. Ils en veulent et ne lâcheront rien... Je continue en présentant aux joueurs ma manière de travailler. Peu de foncier, beaucoup de ballon. Deux systèmes de jeu différents avec des caractéristiques propres à chacun. Puis des règles simples. Arriver à l'heure, s'investir à cent pour cent, communiquer avec les autres, respecter les autres... Le reste de la matinée se passe sur le terrain pour une première séance d'entraînement.

Il est midi et trente minutes quand je commence ma première conférence de presse. Aylin est à mes côtés afin de traduire si besoin est...

-Bonjour Pedro Da Silva. Vous prenez officiellement les rênes de l'équipe aujourd'hui. Quelles sont vos premières impressions sur le club et l'effectif à votre disposition ?
-Sur le club, je dirais que c'est un vrai plaisir d'arriver ici. La ferveur que j'ai pu observer est motivante. Les infrastructures sont bonnes. Tout est mis à disposition pour que chacun puisse travailler dans les meilleures conditions... Sur l'effectif, j'ai eu mon premier contact avec les joueurs ce matin. L'ambiance est bonne. Les joueurs sont motivés. Nous avons quelques absents sur blessure mais ceux qui sont disponibles ont d'ores et déjà montré des choses qui me plaisent... En gros, mes impressions sont très positives.
-Pedro Da Silva, votre arrivée à Fenerbahce a été une réelle surprise. Avez-vous, vous même, été surpris ?
-En quelque sorte oui. Je n'ai pas de honte ou de mal aise avec ça. C'est, en quelque sorte, un pari de la part de la direction. Je vais tout faire pour être à la hauteur de la confiance qui m'est montrée.
-C'est votre première expérience dans un grand club. Pensez-vous que vous serez à la hauteur de la pression et de l'attente qu'il y a autour de vous ?
-Si j'ai accepté cette invitation, c'est bien que je pense être à la hauteur. Je sais que j'ai tout à prouver. Le challenge me plaît et je vais tout donner pour le relever... Je suis très flatter d'être ici, flatter de la confiance que l'on m'accorde. J'ai envie de faire de belles choses. J'ai envie de rétribuer au mieux la confiance que l'on met en moi.
-Votre inexpérience peut-elle jouer en votre défaveur ?
-Je suis dans le football depuis quelques années maintenant, je ne pense pas manquer d'expérience. Puis, pour être franc, le plus important pour moi est la compétence. L'expérience est un petit plus mais ce n'est pas le plus important. Et je crois en mes compétences.
-Pedro Da Silva, vous êtes un entraîneur jeune. Il y a des joueurs plus vieux que vous au sein de l'effectif. N'avez-vous pas peur de manquer d'impact sur ces derniers ?
-Pas du tout. Les joueurs plus âgés ont ce petit plus qu'est l'expérience dont vous parliez sur la question précédente. Ils savent que le respect est essentiel pour la réussite. Ils savent aussi qu'il faut tous tirer dans le même sens pour atteindre les objectifs. Je n'ai donc aucune crainte dans ce sens là.
-Vous avez signé un contrat valable jusqu'à la fin de la saison avec deux saisons supplémentaires en option. Votre prolongation dépendra donc de vos résultats. Est-ce un pression supplémentaire ?
-Non car les entraîneurs vivent de leurs résultats. Un entraîneur qui atteint les objectifs a plus de chance de continuer dans un club. Celui qui ne les atteint pas finira par prendre la porte qu'il est un contrat de six mois ou de trois ans. Ne soyons pas utopique sur la situation des entraîneurs... J'ai un contrat valable jusqu'au mois de juin avec des objectifs précis. C'est ce sur quoi je suis concentré.
-Comment vous décrivez-vous en tant qu'entraîneur ?
-J'aime le contact avec mes joueurs et mes collaborateurs. J'aime qu'il y est un échange entre tous les acteurs. Je suis à l'écoute. Quant au jeu, j'aime le beau football offensif basé sur la pression et la possession de balle mais je n'en fais pas une obsession. Je prend autant de plaisir lors d'une victoire quatre à zéro avec une possession de balle avoisinant les soixante pour cent que lors d'une victoire un à zéro en plantant un autocar devant les buts. L'important dans le football est la victoire et les titres. Du moins, c'est ce qui reste.
-Dans vos précédents clubs, vous avez fait beaucoup confiance aux jeunes joueurs. Allez-vous en faire de même ici ?
-Les choses sont à remettre dans leur contexte. J'ai jusqu'à maintenant travailler dans des clubs aux finances très limitées. Ce qui m'a poussé à faire beaucoup de paris. Certains ont été gagnant, d'autres moins. J'ai lancé pas mal de jeunes dans le grand bain. J'en suis très fier. Mais ici, les choses sont différentes. Les moyens n'ont strictement rien à voir avec tout ce que j'ai connu jusqu'à maintenant. Il y aura donc des changements dans mon approche. Ce qui veut dire que je continuerais à parier sur la jeunesse mais pas que. Il y aura plus de mixiter.
-Le club est actuellement à vingt point de Galatasaray qui est leader du championnat. Quel est votre sentiment sur cet écart irrécupérable ?
-La réponse est dans votre question. Cet écart est irrécupérable. Il va falloir se focaliser sur autre chose. La deuxième place, par exemple, qui permet d'accéder à la Champions League. Il y a aussi la coupe de Turquie. Et puis, nous avons la chance d'être encore en course en Champions League. Il nous reste dons de belles choses à réaliser. C'est sur ces choses que nous allons nous concentrer.
-Votre première rencontre a lieu samedi face à Ankaragucu, un mal classé. Dans quel état d'esprit êtes-vous pour ce match ?
-C'est déjà un match important car nous ne pouvons pas nous permettre de perdre du temps sur nos objectifs. Ce sera sûrement plus difficile que je ne l'aurais voulu car notre temps de préparation est réduit. Il faudra être concentrer, discipliné et un minimum créatif pour marquer au moins un but.
-Avez-vous déjà une idée de votre onze de départ ?
-Non, je n'ai réalisé qu'une séance d'entraînement pour l'instant. C'est loin d'être suffisant. J'ai jusqu'à samedi, ce qui me laisse trois autres séances d'entraînement. Ma décision sera prise au dernier moment.
-Hector Cuper, entraîneur de Galatasaray, vient de faire savoir qu'il a été surpris de votre nomination à ce poste étant donné votre manque d'expérience du très haut niveau. Selon mes informations, Fatih Terim en aurait dit de même. Qu'avez-vous à répondre à ces déclarations ?
-Rien. Ils ont leur avis. Je le respecte. Je ne les connais pas. Ils ne me connaissent pas. La réponse sera donné sur le terrain.


Sur ces derniers mots, je conclus ma première conférence de presse. Aylin n'a pas eu à prendre la parole. Je la remercie quand même pour sa présence avant de la libérer pour qu'elle se consacre aux dossiers que je lui ai confié. Pour ma part, je rejoins le groupe pour le déjeuner avant la séance d'entraînement de l'après-midi...


Avatar du membre
elvis
Réputation Mondiale
Réputation Mondiale
Messages : 1134
Enregistré le : mer. 25 avr. 2007 18:10

Re: "La gloire est éphémère, seule la renommée est durable"

Message par elvis » mer. 27 mars 2013 3:39

Bon petit episode pour lancer tes débuts en Turquie. Hate de voir comment Pedro va vivre l'engouement et la ferveur des supporters turques.

C'est peut être moi mais il n' y aura quelque chose avec la traductrice ? :P


ivo
Réputation Nationale
Réputation Nationale
Messages : 431
Enregistré le : ven. 09 oct. 2009 8:01

Re: "La gloire est éphémère, seule la renommée est durable"

Message par ivo » mer. 27 mars 2013 7:35

Franchement! Je n'en sais rien...


Répondre

Retourner vers « Stories Terminées »

DLGamer