L'HOMME DE L'OMBRE
Modérateur : Staff FM
- souin
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L'HOMME DE L'OMBRE
Wouah quel mal de crâne, et mal partout d'ailleurs. Je suis dans le noir pas complètement noir car je peux voir des lueurs de lumière à travers un store sur ma gauche. Je suis allongé sur un lit, un lit en hauteur et apparemment seul dans la pièce. C'est bizarre, je connais cette sensation et visiblement je ne suis pas chez moi.
J'essaie de légèrement bouger, juste me retourner dans ce lit mais je suis branché ou plutôt relié un peu partout à des fils... des perfusions ? Pas l'ombre d'un doute, je suis dans une chambre d'hôpital, qu'est ce que je fous ici ? Pas la moindre idée, j'ai beau chercher mais je ne retrouve pas ce qui a bien pu se passer.
Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas une récidive de mon pneumothorax bilatéral (décollement des poumons), car les douleurs ne sont pas au-dessus des reins et visiblement mon corps n'est pas percé de tuyaux gros comme un tuyau d'arrosage. Tu crois que je rigole ? Je peux t'affirmer que les tuyaux qui te sortent du corps après l'opération sont assez épais, je les revois encore, un de chaque côté, chacun relié à une « valise » qui se remplit d'un mélange d'eau, de sang... Toujours est-il que je suis à l'hosto et qu'il m'est arrivé un truc, mais quoi ? That is the question.
J'essaie de relever un peu la tête, il y a 3 portes dans cette pièce, c'est très étrange. Visiblement, une porte donne sur le couloir, une très certainement sur la salle d'eau si c'est foutu comme mes précédents séjours à l'hôpital... et je vois que la 3e porte jouxte une pièce, allumée de surcroit, un faisceau apparaît en bas. Tu ne sais pas ce que veux dire jouxte ? C'est pas grave moi non plus.
J'entends de très légers bruits, cela doit donner sur la chambre d'un autre patient, à moins que se ne soit sur une pièce pour les infirmières de nuit. La douleur se faisant de plus en plus forte, je regarde si un verre et des médocs ne trainent pas dans un coin... raté...nothing...puis bon dans le noir c'est pas évident ! Néanmoins en bougeant - j'aimerais dire que je gesticule comme un asticot, mais c'est loin d'être le cas, j'ai du mal à sentir mon corps, je porte certainement une minerve et peine à remuer – je tombe sur un espèce d'interrupteur - télécommande avec un bouton unique. Je tente tant bien que mal de voir, si elle est reliée à un de mes branchements électriques, j'aurais l'air fin si je me suicidais par erreur. Certes je divague peut-être : vague peut-être ! car on ne doit pas mourir comme cela mais bon, enfin je me décide à appuyer sur le dit bouton unique...
...suspense ...
et là , c'est le drame ! Non, je déconne la pression à fait retentir un bip assez répétitif très chiant, signalant aux infirmières que je les appelle et à vrai dire, c'est ce que je voulais !
Arrive alors une infirmière toute essoufflée, presque surprise de me voir éveillé...
« -Monsieur Swinn, ça va ? Vous voici enfin réveillé, vous nous avez fait peur, on s'est fait du soucis pour vous. Est ce que vous avez mal quelque part ?
-Bah partout mais surtout à la tête, est ce que vous auriez quelque chose ?
-Oui bien sûr, je vous apporte ça tout de suite...
-Mais qu'est ce que j'fais là ? Que m'est-il arrivé ?
-Vous avez eu un grave accident mais je ne peux pas vraiment vous en dire plus, vous verrez le chirurgien demain qui vous expliquera ce qu'il s'est passé et ce que l'on vous a fait... »
Puis elle est partie et est rapidement revenue puisque c'est bel et bien la pièce des infirmières qui colle ma chambre ou jouxte si tu préfères, et m'a filé 3 gros comprimés blancs que j'ai avalés d'une traite.
Tu trouves peut-être ce dialogue un peu pourri et très court, et bien c'est vrai, mais je peux t'assurer que dans l'état dans lequel je suis, je suis content d'avoir réussi à aligner plus de trois mots et d'en savoir plus sur ma situation. Enfin en savoir plus sur ma situation, c'est vite dit, car un accident, c'est vaste, accident de la circulation je pense, mais il existe des milliers de cas d'accidents. J'essaie de questionner ma mémoire, de chercher ce que j'ai bien pu faire, comment cela a-t-il pu m'arriver, mais c'est le trou noir. Pas le temps d'y réfléchir plus d'une minute que me voilà déjà rendormi.
Un grand merci à Stumpy pour tout ce qu'il a fait pour contribuer à la naissance de cette story.
j'dis ca, j'dis rien !
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Du 100% texte qui plus est ! C'est bien écrit mais attendons la suite pour juger...
Bon alors encore un délire à la souin, je sais pas une équipe d'homo après Auxerre à Arsenal?
EDIT: j'adore ta bannière, TEEEEERRRRRRRIBLE...
1200 bornes, 1 pack de redbull, 10h pour perdre 4g, tu connais? On est pas dans le même monde
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Re: L'HOMME DE L'OMBRE
Et sa annonce encore une très bonne story dans la ligné des vevere, jerzy, laulau and cosouin a écrit :Certes je divague peut-être : vague peut-être !
- souin
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Re: L'HOMME DE L'OMBRE
Oula t'emballes pas trop vite, ils sont quand meme à un niveau au dessus...toma59 a écrit :Et sa annonce encore une très bonne story dans la ligné des vevere, jerzy, laulau and co
j'dis ca, j'dis rien !
Du bas-latin juxtare « chevaucher » du latin juxta « cavalcade »
1. (Vieux) proche de.
ex : La porte d'entrée jouxte le hall
2. (Vieux) désirer
ex : Alexandre jouxte ardemment la jeune soubrette
3. (Vieux) chevaucher
ex : Charlotte a passé son après-midi jouxtée sur son bel étalon noir
PS : j'aime bien quand on me tutoie
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Alors tout d'abord, merci à Stumpy pour nous avoir fait revenir souin en tant qu'auteur...
Ensuite, je pense que souin bluffe, il ne va pas faire du 100% texte (mtn que j'ai dit ça oui ) il se priverait d'utilisert son génie et ne laisserait pas libre cours à sa libertée créative donc NON il ne va pas faire de 100% texte (dis moi que j'ai raison) !
Sino, belle bannière, un récit quin donne le ton cependant l'équipe choisie ne vaut pas un rond je te fais marcher (mais je le pense à moitié tout de même)
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Ca fait plaisir de voir ta nouvelle storie commencer :D
Par contre c'est court, tu nous mets l'eau à la bouche là avec ce bon début mais on apprend rien du tout. Moi je veux connaître le concept, vite, dis nous...
(Félicitation pour ta bannière, elle déchire sa race... )
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- souin
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Malgré la nuit noire, encore obscure et sombre, j'ai le pressentiment d'être au petit matin. En tous cas, j'ai une faim de loup, un paradoxe pour moi qui ne mange jamais le matin en général. Au grand maximum, un verre de jus d'orange me suffit, allez soyons fous, un petit café qui pourrait m'énerver mais ça arrive très rarement, ou alors plutôt en vacances quand je prends le temps de petit-déjeuner. Toujours est-il que j'ai la dale, j'ai l'impression de ne rien avoir avalé depuis plusieurs jours, mon ventre crie famine : famine ! Oui je refais cette vanne que j'affectionne particulièrement. J'imagine déjà mon futur plateau pour le petit déjeuner et rien que d'y penser, ça fait rêver : pâtisseries à gogo, café, jus de fruits frais divers et variés...le magnifique petit déj qu'on te montre dans n'importe quelle publicité de Kellogg's, la marque leader des céréales cancérigènes.
Mais le rêve s'arrête là , quand Miss Nurse arrive avec le plateau tant attendu. Et là , c'est juste une désillusion... et je ne déformerais pas les paroles de Jean-Louis Aubert une seconde fois tellement ma déception est immense, voyez plutôt : un vulgaire morceau de pain à peine décongelé, un bol de lait (je déteste ça), un petit carré de beurre et un échantillon de confiture aux édulcorants : en gros, tu goûtes et si tu aimes, tu peux en redemander. Ah non, apparemment, il n'y a pas de rab' comme on disait à la cantine. Déjà il faut que je m'estime heureux d'être en vie, de pouvoir manger car on aurait pu me demander de rester à jeun, c'est où ça d'ailleurs Jeun ? La bonne nouvelle que m'apprend l'aimable infirmière, c'est que je devrais pouvoir réussir à manger seul car malgré mes bandages, je n'ai rien de cassé, seulement quelques contusions, des bleus et des cicatrices que j'ajouterais à ma collection. Néanmoins malgré la froideur de cette infirmière, je me demande si elle ne dit pas ça pour être tranquille et ne pas avoir à me nourrir cuillère par cuillère comme un bambin ou un vieux, c'est selon. Et effectivement, après avoir réussi à réveiller mes membres encore bien engourdis (sauf un... on est le matin !), j'ai réussi à me débrouiller tant bien que mal pour faire, et manger ma tartine. Finalement les endroits où j'ai le plus mal, restent le cou et la tête avec une migraine permanente. Mes nombreux comprimés à prendre, ce sont un peu mes céréales à moi, apaiseront mes maux.
Une bonne demi-heure plus tard, au moment de récupérer le plateau encore à moitié plein, mais bon, il était déjà à moitié vide à son arrivée, l'infirmière ou plus certainement l'aide soignante m'avertit des futurs rendez-vous à venir dans la matinée : nettoyage des plaies et refonte des bandages avec piqure en prime, toilette et surtout passage du chirurgien. Finalement, ma nouvelle secrétaire fait bien son boulot en gérant mon planning.
Je passe sur les détails des pansements, de la piqure alternative au choix : bas ventre ou cuisse, de ma toilette même intime dont s'est occupée une charmante infirmière...quoique tu as sûrement envie de savoir ? Espèce de petit curieux ! Alors à chaud, se faire tripoter par une inconnue est assez étrange comme sensation, surtout quand votre cerveau essaye de retenir une montée de testostérones. Ceci dit je pense que demain, j'arriverai à me débrouiller tout seul comme un grand, je trouve ça assez gênant même si la demoiselle doit avoir l'habitude de laver des personnes âgées. Merde je suis jeune et je pète la forme. Ah euh bah en fait non, pas tant que ça !
En fin de matinée, je rencontra enfin l'homme qui s'occupait de mon matricule, le Dr Thomas. Ce n'est pas trop tôt me diras-tu, tu n'attendais que cela, non ? En tous cas, moi oui.
« Monsieur Swinn, bonjour, alors on s'est enfin réveillé ?
-Bonjour Docteur...
-...est-ce qu'on vous a dit ce qu'il vous est arrivé ?
-Euh non, les infirmières m'ont juste dit que j'avais eu un accident mais que vous m'en diriez plus...
-D'accord, alors il y a maintenant 4 jours, vous avez eu un grave accident de la route avec votre mère sur la route de Troyes...
-Ma maman, va-t-elle bien ?
-Nous avons fait tout notre possible mais malheureusement, elle a succombé à ses blessures, je suis désolé.
-...(je devrais pleurer ou être triste mais bizarrement cette terrible annonce ne m'atteint pas plus que cela, je suis complètement abasourdi, mais je ne ressens rien. Un peu comme le non-ressenti des choses du personnage principal de l'Etranger de Camus, c'est ce qui me vient tout de suite à l'esprit.)
Est-ce moi qui conduisais ?
-Oui... Je vais peut-être vous laisser un moment Monsieur Swinn ?
-Non c'est bon Docteur, tout ça est très étrange pour moi, j'ai l'impression que certains détails m'échappent, j'ai du mal à me rappeler des circonstances...
-La voiture a glissé sur une plaque de verglas et vous avez percuté un arbre sur votre droite puis la voiture s'est retournée... Monsieur Swinn, vous avez vécu un terrible accident mais vous n'avez aucune blessure physique importante, vous avez passé votre première nuit ici en soins intensifs. Depuis 4 jours, vous étiez dans le coma, nous avons fait des scanners et les opérations nécessaires à votre survie, mais il me reste une interrogation suite au choc. Sinon d'ici une semaine vous serez de retour chez vous, s'en suivra un mois de convalescence avec un programme de rééducation chez un kiné, ainsi qu'un suivi psychiatrique. Néanmoins, si vous êtes d'accord, j'aimerais vous poser quelques questions car je crains que vous souffriez d'une amnésie...
-Une amnésie ? Je ne savais pas qu'il existait plusieurs cas... je suis prêt pour les questions..
-Je vais vous poser une quinzaine de questions, c'est ce qu'on appelle le bac 40 et le mms test, vos réponses me permettront d'évaluer votre amnésie. Ne cherchez pas trop, dites moi la première chose à laquelle vous pensez et si vous ne savez pas, ce n'est pas grave, dites le moi. Tout d'abord je vais vous dire 3 mots, vous allez les retenir et vous me les réciterais à la fin des questions posées. Vous allez retenir les mots trompette, lilas et Sarkozy. Vous êtes prêt ?
-Trompette, lilas et Sarkozy ? Ok c'est bon je suis prêt.
- 1) Comment vous appelez-vous ?
-Rémi Swinn
- 2) Où êtes vous né ?
-Ã Chartres
- 3) Quelle est votre profession ? Et dans quelle entreprise travaillez-vous ?
-Euh je ne sais pas trop, je dirais journaliste ou graphiste mais où, je ne sais pas.
- 4) Où habitez-vous ?
-Aucune idée
- 5) Quel jour sommes-nous ?
-Je ne sais pas.
- 6) Quelle année ?
-Euh 2006 ou 2007
- 7) Qu'avez vous comme voiture ?
- une super5 blanche !
- 8 ) Avez-vous une petite amie?
-euh j'en sais rien du tout !
- 9) Aimez-vous le football ?
-Oui, je crois
- 10) Supportez vous un club en particulier ?
-Oui, Auxerre ! Ça me revient !
- 11) Savez-vous dans quelle ville vous vous trouvez actuellement ?
-Non
- 12) Où alliez vous lors de votre accident ?
-Si vous dites que j'etais sur la route de Troyes, je pense que j'allais voir ma famille. Il me semble que j'ai de la famille à Troyes, du côté de mon père sûrement...
- 13) Comment se fait-il que votre père n'était pas avec vous dans la voiture ?
-Mes parents étaient peut-être divorcés ?
14)Quel est le président de la république ?
-Jacques Chirac ?
15) Quels sont les 3 mots que je vous ai demandé de retenir ?
-Trompette, lilas et Sarkozy !
-Bien, Monsieur Swinn, merci pour les réponses, je vais répondre à vos interrogations dans un instant, mais je peux déjà vous affirmer que vous souffrez d'amnésie suite à l'accident et vos réponses confirment ce que je craignais. Il s'agit d'une Amnésie rétrograde, c'est à dire qu'il s'agit d'un déficit du rappel d'informations acquises avant l'épisode pathologique. Elle n'est jamais totale et les souvenirs les plus anciens sont généralement les mieux conservés. Est-ce que je peux vous tutoyer Monsieur Swinn pour mieux vous expliquer ce dont il s'agit ?
-(surpris) euh oui, pas de problèmes...
-L'hémorragie de tes désirs s'est éclipsée sous l'azur bleu dérisoire du temps qui se passe contre duquel on ne peut rien.
Être ou ne pas être telle est la question de l'anachorète sinusoïdale hypocondriaque. Mais tu dis que le bonheur est irréductible.
Et je dis que ton espoir n'est pas si désespéré à condition d'analyser que l'absolu ne doit pas être annihilé par l'illusoire précarité de nos amours destituées, et vice et versa.
Il faut que tu arriveras à laminer tes rancœurs dialectiques même si je suis contre point de vue que c'est très difficile.
Mais comme moi, dis toi qu'il est tellement plus mieux d'éradiquer les tentacules de la déréliction, et tout deviendra clair.
Mais tu dis que le bonheur est irréductible. Et je dis que ton espoir n'est pas si désespéré à condition d'analyser que l'absolu ne doit pas être annihilé par l'illusoire précarité de nos amours destituées, et vice et versa.
D'où venons-nous ? Où allons-nous ? J'ignore de le savoir mais ce que je n'ignore pas de le savoir, c'est que le bonheur est à deux doigts de tes pieds. Et que la simplicité réside dans l'alcôve bleu et rose et rouge et mauve de nos rêveries bleues et roses et rouges et mauves et pourpre et paraboliques, et vice et versa.
Et qu'il ne faut pas cautionner l'irréalité sous les aspérités absentes et désenchantées de nos pensées iconoclastes et désoxydées par nos désirs excommuniés de la fatalité destituée, et vice et versa.
En gros, c'est ce qu'il a dit, je dois avouer qu'à un moment j'ai décroché. Donc je suis amnésique, pas entièrement mais un peu, reste à évaluer la taille du « un peu ». Par la suite, le médecin a répondu à mes interrogations : nous sommes le 27 décembre 2007, je suis à l'hôpital d'Auxerre, j'habite Auxerre, mon père est décédé dans la folie, il y a une dizaine d'année, je suis vraisemblablement célibataire, et exerce la profession de graphiste... mais le médecin est resté évasif sur cette affirmation et ne m'a pas dit le nom de l'entreprise, bizarre. Sinon, Sarkozy est le nouveau Président de la République, mais sur ce coup là , il paraît que c'est plutôt mon amnésie sélective qui me joue un tour. Et par ailleurs, ce n'était pas une R5 que je conduisais mais une Clio...blanche.
Après toutes ces révélations fracassantes que Voici n'aurait pas reniées, je me pose encore plus de questions, car finalement, on peut me dire ou me faire croire ce qu'on veut sur les zones troubles de mon passé. Mon esprit n'est pas apaisé et je reste plutôt méfiant, au taquet et sur le qui vive. Vive qui ? Moi ? En tous cas, je me sens bien seul. Très seul.
En partant, le docteur m'a ordonner de me reposer et de jeter un Å“il sur ce journal si je voulais...
j'dis ca, j'dis rien !