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Le vieux continent revisité par un golden boy.

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Andyone
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Re: Le vieux continent revisité par un golden boy.

Message par Andyone » ven. 14 sept. 2012 8:36

Merci!

@ivo: Je voulais marquer le coup pour mon retour à la tête de l'équipe :wink: En fait, je ne comprends pas comment on peut tout gagner et subir trois défaite de rang avant de repartir sur une série de victoire. Mais bon c'est le jeu :wink:
Pour la fin, je voulais faire avancer leur relation eux qui se cherchent depuis très longtemps et qui commence à voir le temps filer entre leurs mains.
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WhiteShark
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Re: Le vieux continent revisité par un golden boy.

Message par WhiteShark » ven. 14 sept. 2012 14:09

Personnellement, je préfère la relation avec Jennifer qu'avec Lisa, mais soit. D'un côté, tu as la passion, de l'autre, la stabilité. Chacun vit sa vie après tout. :wink:

Quoiqu'il en soit, un petit passage pour te dire que je te lis toujours, même si je commente moins. Entre autres parce que je n'ai aps grand chose à dire. Le dernier passage est assez surprenant dans la manière que tu as de construire le récit depuis deux ans maintenant, mais il est assez sympa.

Keep writing !
J'sais pas si ça se dit en anglais...
"Ce n'est pas parce qu'il y a un gardien qu'il n'y a pas but."

Plabennec - FM 2012
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elvis
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Re: Le vieux continent revisité par un golden boy.

Message par elvis » ven. 14 sept. 2012 15:52

Ca fait très longtemps que je ne commente plus mais je voulais te dire que je te suis toujours.

Pour ma part je préfere la relation avec Lisa qui est beaucoup plus profonde. Et j'esperais qu'il revienne avec elle. Le licenciement pour les trois défaites et super bien amener ! J'ai beaucoup apprecié.

J'attends la suite :wink


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Re: Le vieux continent revisité par un golden boy.

Message par Kinroi » dim. 16 sept. 2012 3:50

Bon, j'aime beaucoup :)

J'ai commencé a 1H du mat, je vais me coucher en ne demandant qu'une seule chose... Une putain de suite :P

( Pardon pour mon Vokabel, mais Mon enthousiasme déborde :mrgreen: )


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Andyone
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Re: Le vieux continent revisité par un golden boy.

Message par Andyone » lun. 17 sept. 2012 9:52

@ whiteshark: Merci pour ton commentaire! C'est pas toujours facile de trouver quelque chose à dire :wink:
Lisa et Jennifer sont deux filles différentes et je pense que tu as bien saisi la caractère de chacune. Le dernier passage est là surtout pour montrer que A.J évolue et qu'il prend conscience que le temps passe. En se mettant une deadline avec Lisa, il gagne en maturité...

@elvis: Merci d'être revenu! Moi aussi je préfère la relation avec Lisa car elle s'interroge sur les liens ambigus que deux amis d'enfance peuvent entretenir. La relation avec Jennifer est plus banale et est surtout due au fait que ces deux personnes se côtoyaient alors qu'elles étaient seules.
Comme je l'ai dit à ivo, ce licenciement est juste un artifice pour la trame en essayant d'utiliser ces trois défaites incompréhensibles.

@ kinroi: C'est vraiment courageux de ta part :wink: Ca commence à faire long si on reprend tout depuis le début!
En tout cas un grand merci pour ton commentaire!
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Rockafella
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Re: Le vieux continent revisité par un golden boy.

Message par Rockafella » mar. 18 sept. 2012 20:06

A quand la suite ? :mrgreen: Je veuuuuuuuuux ! :)
PARIS est magique !


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Andyone
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Re: Le vieux continent revisité par un golden boy.

Message par Andyone » dim. 30 sept. 2012 15:53

44)La rançon de la gloire.

Le stade est plein à craquer, les supporters des deux équipes sont présents en nombre pour donner vie à ce choc de titans en finale de la Carling Cup. Depuis plus d’une semaine, la presse britannique s'extase pour cette rencontre au sommet entre les Reds de Liverpool et les Blues de Chelsea qui s’annonce passionnante. Lisa et Goldie m’ont accompagné dans les entrailles de Wembley pour mon plus grand plaisir et je m’empresse de profiter de cet magnifique après-midi.

Avant de laisser la place aux artistes pour un match qui s’annonce palpitant, il y a la traditionnelle remise des trophées pour le mois de février. Arsène Wenger est récompensé comme meilleur entraineur du mois pour la Première Ligue où son équipe a réalisé un treize sur quinze avec un seul nul contre Chelsea justement. Je suis également récompensé comme manager du mois pour la seconde division avec un sans faute et quatre victoires de rang. Alors que je reçois mon trophée, les images de toutes ces victoires défilent dans ma tête. Depuis notre magnifique match contre Leeds, nous sommes parvenus à enchainer les succès nous permettant de reprendre un petit avantage de cinq points sur nos poursuivants dans la lutte pour le titre. Seuls le travail et la rigueur nous permettront d’atteindre notre objectif et l’excellence.

L’excellence fait indéniablement partie des gènes des Blues qui débutent en fanfare avec un pressing très haut acculant les joueurs de Liverpool dans leur moitié de terrain. Cette grosse pression est immédiatement récompensée après à peine cinq minutes de jeu suite à l’ouverture du score par Lampard qui reprend un corner de la tête au premier poteau. Une moitié du stade est en ébullition alors que l’autre est abattue par cette ouverture précoce du score. Liverpool a besoin d’un bon résultat ce soir pour sauver leur mauvaise saison où ils n’arrivent pas à se mêler à la course pour les places qualificatives en Champions League. La rencontre se rééquilibre après ce but et les premières incursions de la part des Reds menacent la sérénité défensive de Chelsea malgré la présence des deux tours, John Terry et Alex.

Aux alentours du quart heure, Mascherano ouvre admirablement bien le jeu sur la gauche en direction de Babel qui rentre intérieur en se jouant d’Ivanovic avant de décocher une frappe puissant à l’extérieur de la surface qui fini sa course dans le petit filet de Cech. Un magnifique but qui réveille la partie rouge du stade un peu atomisée par l’ouverture du score de l’inusable Lampard. Malheureusement leur joie est de courte durée vue qu’à peine deux minutes plus tard, Sissoko décale Drogba sur sa droite qui ne se fait pas prier pour inscrire un nouveau but dans son jardin. L’éléphant frappe de nouveau à Wembley pour le plus grand bonheur des fans de Chelsea qui voient de nouveau leur équipe prendre l’avantage au marquoir. Le score s’alourdit encore quelques minutes avant la pause suite à un pénalty transformé par Lampard suite à une faute d’Agger sur Drogba dans la surface. Les supporters des Reds sont dépités car ils avaient imaginé un tout autre scénario pour cette finale prestigieuse.

A la pause, je prends un verre dans le bar VIP où je rencontre de nombreuses célébrités comme Alan Shearer, Gianfranco Zola… Nous échangeons quelques amabilités qui me réjouissent car je m’aperçois que je rentre tout doucement dans ce milieu très fermé des managers de club. En compagnie d’Arsène, nous recevons les félicitations de nos pairs et je profite de ce moment exceptionnel. Les yeux de Goldie et de Lisa brillent de mille feux, heureuses que je décroche le succès que je mérite. C’est la seconde fois que je reçois cette récompense que je dédie immédiatement à mes gars qui ont joué comme des champions depuis mon retour.

La rencontre reprend ses droits après cette petite interruption plus pour la forme que pour son utilité. En gagnant 3-1, il est très peu probable que les Blues laissent filer la victoire surtout qu’ils n’ont jamais vraiment été mis en difficulté par leur adversaire du jour. Le capitaine de Liverpool, Steven Gerrard, tente d’insuffler un esprit de révolte parmi ses troupes comme en 2005 lors de la plus belle finale Ligue des Champions de tout les temps dans la nuit d’Istamboul. Gerrard fait partie des meilleurs joueurs de football aussi bien pour son talent que pour son charisme qui transcende une équipe surtout dans les moments difficiles. Cette capacité à motiver ses troupes porte encore ses fruits aujourd’hui vu qu’Agger réduit le score sur un nouveau corner de Babel qui réalise une belle performance. Les Reds sont revenus dans la partie et c’est avec l’énergie du désespoir qu’ils tentent d’inscrire un troisième but leur permettant d’accrocher les prolongations. Les occasions se multiplient sans pour autant être couronnées de succès. Alors que le quatrième arbitre annonce deux minutes de temps additionnel, Gerrard tente sa chance à l’extérieur de la surface, plein axe. Le stade retient son souffle une fraction de seconde avant de voir la frappe de l’enfant chéri de toute une ville venir se loger en pleine lucarne. Cech, le géant Tchèque, ne peut strictement rien faire mis-à-part de constater les dégâts au tableau d’affichage.

Liverpool continue de pousser lors des prolongations en essayant de profiter pleinement du coup au moral asséné à leur opposant encore sous le choc. Les fans des Reds sont déchainés, chantant à la gloire de leur équipe alors que ceux des Blues prient pour qu’un miracle vienne les sauver. A trois minutes du terme, Babel, encore une fois, s’amuse de la défense adverse avant de centrer pour Torres qui marque d’un plat du pied au point de pénalty. Liverpool décroche une nouvelle victoire au bout d’un match qui restera dans l’Histoire. Le public chante l’inévitable « You’ll never walk alone » alors que les joueurs reçoivent le trophée dans la tribune d’honneur sous le regard dépité des joueurs de Chelsea.

La pluie arrose copieusement la campagne londonienne faisant croire que les éléments naturels pleurent toujours la défaite de Chelsea en coupe le weekend dernier. Avec le staff, nous hésitons à faire sortir les gars par un tel temps surtout que la séance se résume à un petit décrassage suit à notre victoire 2-0 de la veille contre Birmingham. Alors que je rejoins mon bureau, je reçois un message de Lisa m’indiquant que sa mission à Londres est finie et qu’elle doit retourner à Washington pour la semaine prochaine. J’éprouve quelques difficultés à retenir mes émotions alors que la pluie redouble d’intensité comme si elle pleurait pour moi. Encore une fois nous sommes séparé par notre vie professionnelle et le cycle infernal continue entre nous deux. Pour combien de temps seront nous séparé cette fois-ci ? Pour une semaine ? Pour un mois ? Pour un an ? Pour l’éternité ?

C’est le cœur lourd que je reprends le chemin de l’entrainement, peiné par cette décision qui dicte une nouvelle fois ma vie personnelle. Je ne parviens pas à trouver l’énergie nécessaire pour motiver mes gars, pour les exhorter à toujours repousser leurs limites… Aujourd’hui alors que les portes de la reconnaissance et la gloire me tentent les bras, je suis malheureux… Dans un moment de faiblesse, j’ai envie de tout plaquer, de tout abandonner pour la suivre de l’autre côté de l’Atlantique…

- C’est tellement définitif une valise fermée…
Planter devant la porte de son appartement, je la regarde longuement, afférée à clôturer ses bagages.
- Ouaiii…
L’ambiance est lourde et il m’est difficile de trouver des mots justes en adéquation avec la situation.
- Tu es prête pour le grand saut ?
- Pas encore tout à fait ! me répond-elle d’une petite voix qui éprouve beaucoup de difficulté à dissimuler sa peine
Pour la première fois, son regard trahissant toute sa détresse vient à ma rencontre.
- Et toi ?
Comme à chaque fois dans ces moments, j’essaie de montrer un certain détachement, une certaine légèreté dans mes propos.
- Ho ouaip !
Ce flegme apparent ne trompe pas l’esprit perspicace de Lisa, rompu à mes entourloupes depuis si longtemps.
- Tu en es sûr ? Tu n’avais vraiment pas l’air dans ton assiette lors du nul contre Stock cet après-midi…
Elle me connait sur le bout des doigts, perçant le moindre de mes états d’âme.
- Tu ne vivais pas ton match comme d’habitude ! Ton esprit était attiré par des pensées plus importantes…
- Stock a bien joué le coup en ramenant un point de leur déplacement.
Ma réponse n’a pas l’air de la convaincre mais elle me fait la gentillesse d’abandonner le sujet pour essayer une autre voie.
- Et si nous parlions un peu de nous ?
Elle me tourne le dos s’éloignant après avoir décocher sa flèche en plein cœur…
- Nous ne voulons ni l’un ni l’autre…
- Etre le premier à dire au revoir ! Oui je le sais très bien ! On se répète cette longue litanie depuis près de trente ans…
Ses yeux sont gorgés de tristesse, de colère et de désespoirs en prononçant ces paroles.
- Mac ! Je pense que je ne ressentirai jamais envers quelqu’un d’autre les sentiment que j’éprouve pour toi.
Les traits de son visage s’adoucissent quelque peu avant de reprendre la parole un petit sourire aux coins des lèvres
- De la part d’un gars avare en compliments, c’est très flatteur ! Un petit conseil cependant, évite de le répéter à ta femme quelle qu’elle soit, elle pourrait ne pas comprendre.
Je m’approche d’elle pour qu’elle saisisse bien tout le sens de ma question.
- Et toi, tu le comprends ?
Exaspérée, elle s’éloigne en reprenant point à point nos divergences comme une avocate le ferait dans une salle d’audience.
- Pourquoi nous n’arrivons pas à fonctionner ? Pourquoi nous n’arrivons pas à trouver un point d’entendre ? Pourquoi nous laissons le temps filer ? Pourquoi nous laissons le destin dicter notre avenir ? Non, je ne le comprends pas !
Elle s’appuie contre la table de la cuisine pour reprendre son souffle et se remettre de cette longue tirade venant directement du fond de son cœur.
- Laisse moi te poser une question personnelle…
Elle me fait un petit geste de la main en signe d’approbation.
- Chez tous les hommes qui ont partagé un moment de ta vie, qu’est ce qu’il y avait en eux qui t’attirait ?
Elle me lance un regard noir avant de me répondre sèchement d’une voix remplie de reproche à mon égard.
- Ils avaient envie de moi et ils n’ont pas hésité à me le dire…
- J’avais envie de toi Lisa à San Diegoet tu le savais ! Mais non, tu as préféré rejoindre les bras de ce con de Gordon qui rêvait de devenir le meilleur avocat de New York !
Face à ce cri de détresse, le timbre de sa voix s’adoucit, m’expliquant les raisons de son choix.
- A.J. ! Aucune femme n’aime l’incertitude… Avec toi, il y a toujours des complications : une nouvelle femme, une nouvelle idée géniale, une nouvelle lubie… Déjà ado tu avais plein de projets fous en tête et aucun d’eux n’étaient gage de stabilité…
Je lui prends sa main droite tout en enveloppant mes propos d’une voix chaude pour la convaincre que j’ai bien changé.
- Mac ! Tout ça fait partie du passé !
Elle ne peut se retenir de laisser s’échapper un petit rire hystérique.
- Vraiment ! Il y a un mois, tu étais au Portugal, puis au Trinité et Tobago… Tu n’arrêtes pas de bouger, de voguer où tu pense pouvoir déceler une opportunité de carrière… En juillet, tu vas surement quitter Watford pour je ne sais quelle nouvelle expérience… Même Dieu est incapable de prédire où tu atterriras…
C’est vrai qu je bouge un peu beaucoup ces derniers temps mais quand même !
- Et je ne parle même pas de tes différents déboires judiciaires…
- Mac ! Il ne nous reste plus que quelques heures avant que tu ne décolles… Essayons de ne pas perdre trop de temps sur des broutilles…
Elle me fixe droit dans les yeux pour essayer de dénicher mes désires les plus profonds, ensevelis sous le poids des années.
- Nous avons déjà eu trente longues années…
- J’avais peut-être besoin d’une date limite…
Elle se réjouit doucement de mes propos et une éclaircie illumine son somptueux visage.
- Maintenant tu as ton « stop loss » !
Invité par ses propos, je l’embrasse délicatement me rappelant mes années de lycée où j’avais droit à une place de choix dans son cœur. Ses mains se faufilent le long de mon dos me serrant contre sa poitrine comme si elle retrouvait un objet précieux, égaré il y a des années…
- Et maintenant qu’est ce que tu veux faire ? me demande-elle, le souffle coupé.
- Te demander ta main Mac ! lui répondis-je en attendant impatiemment sa réponse.
- A Watford ? ajoute-elle entre deux longs bisous.
- Oui à Watford! Ca me va très bien…
- Et bien! Washington m’irait mieux…
Elle se redresse pour étudier la question qui nous ramène au point de départ, à l’eternel pierre d’achoppement sur laquelle nous butons depuis toujours…

C’est la rage au ventre que j’accompagne mes gars dans les plaines du Lincolnshire pour affronter la modeste équipe de Scunthorpe. J’essaie d’oublier le départ de Lisa en me noyant non pas sous un flot de larmes mais de labeur. Tout est épluché au peigne fin avec la plus grande attention aux moindres détails et cet acharnement au travail paie. Nous pulvérisons Scunthorpe 8-0 sous le regard atterré des supporters locaux. Le scénario se répète la semaine suivante où nous pulvérisons l’équipe de Swansea 6-1 dans leur stade ce qui provoque un emballement de la machine médiatique. Les titres sont élogieux en annonçant que « le championnat a véritablement trouvé son champion » ou que « le titre de champion ne peut plus échapper à Watford »…

Cet état de grâce ne semble pas vouloir m’accompagner de l’autre côté de l’Atlantique où je dispute ma première rencontre en tant que sélectionneur national. L’équipe adverse n’est pas vraiment des foudres de guerre vu qu’il s’agit de Saint-Vincent, équipe classée cent quatre-vingtième au classement FIFA. Le problème c’est que mes gars sont presque du même niveau et il m’est très difficile de mettre en place une équipe digne de ce nom. En effet, rares sont les joueurs évoluant dans un club majeur. J’ai beaucoup de seconds couteaux comme Khaleem Hyland milieu de Portsmouth, Carlos Edwards milieu droit d’Ipswich, Stern John attaquant de Sheffield United. Seul Kenwyne Jones attaquant de Sunderland peut être considéré comme une valeur sûre, à même de faire basculer une rencontre en notre faveur. Malheureusement comme ses coéquipiers, le poids de l’âge commence à se faire sentir et il n’est plus capable de disputer un match complet en sautant sur tous les ballons. Il me sera impossible d’évoluer comme à Watford en pressant très haut, fatiguant les défenses adverses par un harcèlement continu. Il va falloir jouer bas afin d’économiser nos forces et espérer quelques contres pour faire mal à l’adversaire. Cette optique de jeu ne me plait pas forcément mais en équipe national, on n’a pas vraiment le choix, il faut avec un groupe de joueurs restreint décrocher les meilleurs résultats…

La prestation est catastrophique et nous nous inclinons 0-3 devant un public consterné par la médiocrité de notre jeu. Il n’y a rien eu à se mettre sous la dent ! On a été dominé dans tous les secteurs à un tel point qu’il est difficile de pouvoir émettre des critiques au cas par cas. Je préfère ne rien dire, en laissant les joueurs prendre conscience qu’ils ont tous été très mauvais…

La cadence poursuivie en championnat est toute autre en continuant notre marche triomphante vers le titre. Les victimes du jour sont les joueurs de Nottingham Forest qui sont incapables de d’empêcher Macheda d’inscrire un magnifique triplé portant son total de réalisations à vingt. C’est Ferguson qui est ravi des performances de son poulain qui explose cette saison sous mes ordres. Le boss de Manchester souhaite engager au plus vite des pourparlers afin de renouveler son contrat qui arrive à expiration au mois de juin mais les concurrents se pressent également au portillon. Personnellement, je pense que Macheda ferait une grosse erreur en prolongeant son bail avec United vu la concurrence féroce dans ce secteur mais qui ne reverait pas de jouer dans l’antre des Red Devils. Secrètement, je rêve de le convaincre de me suivre dans mon aventure au sein d’un nouveau club en Angleterre ou même à l’étranger.

Le prochain combat se déroule sur nos terres contre la très bonne équipe d’Ipswich qui vient avec la ferme intention de se venger du match aller. Lors de la première rencontre, les Tractor Boys nous talonnaient en occupant la deuxième place mais aujourd’hui la situation est bien différente. Ils végètent dans le ventre mou du classement loin de la lutte pour les premières places mais également loin du combat à mort pour éviter la relégation. Leur saison est presque terminée mais une certaine rancœur anime nos joutes depuis que nous avons empêché leur montée en nous imposant chez eux la saison dernière. La pilule n’est toujours pas passée et ils rêvent de nous infliger le même coup ce soir devant notre public. La rencontre est houleuse mais nous parvenons à arracher le nul ce qui nous garantit de rejoindre l’élite la saison prochaine. Ca y est ! Watford retrouve sa place en Première League, quatre saisons après l’avoir quittée.

- Félicitations pour cette saison riche en surprises et surtout pour cette promotion.
Les joueurs acclament bruyamment mes louanges sautant bras dessous bras dessus, jetant de l’eau un peu partout et reprenant en cœurs les chants de la victoire.
- Vous êtes les vrais artisans de ce triomphe et je ne remercierai jamais assez le tout puissant de m’avoir donner la chance de vous coacher…
Les chants reprennent de plus belle dans cette ambiance feutrée des vestiaires.
- Faites la fête ce soir mais n’oublier pas qu’il nous reste encore un objectif à atteindre ! Je veux le titre de champion !
Des cris de motivation et d’approbation s’élèvent en cœur…
- On n’a pas fait tout ce boulot pour laisser les honneurs à West Brom ! C’est à vous que doivent revenir honneurs et la gloire parce que vous êtes des guerriers assoiffés de victoires… Vous êtes des champions !
Toute l’équipe montre leur hargne en reprenant tout ensemble comme des demeurés « I’am a champion ! »

L’ambiance est relaxe à l’entrainement, un grand sourire garnit chaque visage et je sens mes gars libérés d’une grosse pression. Normalement, le titre de champion ne peut nous échapper vu qu’il reste quatre rencontres et que nous comptons onze points d’avances sur notre dauphin West Brom.

Alors que je rejoins mon bureau pour régler quelques soucis, je tombe nez à nez avec Jennifer. Vu l’étroitesse du couloir, il m’est impossible de l’éviter…

- Félicitations champion !
- Merci, mais il nous faut encore un point !
- Tu vas l’avoir ne t’en fait pas…
- J’espère bien… Heu ! Et toi tu fais quoi maintenant au club ?
- Je suis monté en grade, je suis devenue la conseillère personnelle du président ! me répond-elle un sourire narquois sur les lèvres.
Je n’hésite pas à lui rendre la monnaie de sa pièce.
- Encore une promotion canapé…
Elle me fixe d’un regard noir me faisant comprendre clairement que je dépasse les bornes.
- C’est plus une boutade qu’autre chose !
Elle ajuste son tailleur, repousse ses lunettes sur son nez et d’un ton supérieur elle reprend.
- Profite bien de ces dernières semaines au club ! Hunter a déjà choisi ton successeur… Le contrat devra être signé dans la semaine…
Même si je le savais que m’a situation au sein du club était précaire et que je ne me ferais pas de vieux os ici, cette information ne me laisse pas insensible.
- C’est bien ! Je vois qu’il n’a pas été trop difficile de trouver un gus pour vous assurer la relégation dés la saison prochaine…
- Tu es vraiment trop con A.J. ! Je peux te certifier qu’il s’agit d’une pointure avec une grosse expérience… Je ne peux rien de dire de plus, désolé !
- Si je comprends bien, je peux dès à présent faire mes valises et chercher un nouveau club.
- Je suis sûr que ce ne sera pas trop dur pour un connard de ton espèce qui ne s’attache jamais à rien… On aurait pu vivre ensemble au rythme du club dans une belle maison, avoir des enfants…
- Oui mais non ! Ce n’est vraiment pas l’existence que je souhaite… En tout cas pas avec toi à mes côtés…
Paf ! Une belle claque s’écrase sur ma joue pour ces paroles pas très gentilles.
- Je suis ravie qu’Alex McLeish remplace un enfoiré de ton espèce… crie-t-elle tout en s’en allant d’un pas saccadé déchirant le silence du couloir.
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Re: Le vieux continent revisité par un golden boy.

Message par ivo » lun. 01 oct. 2012 11:02

Je reviens de vacances et c'est avec plaisir que je note un nouvel épisode de ma saga préféré...
Et autant dire que je ne suis pas déçu par le flot d'information révélé dans ton dernier opus. Lisa s'est cassée encore une fois. AJ cartonne avec Watford encore une fois avec un titre de champion à la clé. Trinité et Tobago se n'est pas du gâteau du tout. Jennifer l'a mauvaise et AJ n'aura plus de club en juin... Wahou!
La question est maintenant de savoir où va atterrir notre héros... Le match à Wembley serait-il une piste à suivre... J'attend la réponse...


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Re: Le vieux continent revisité par un golden boy.

Message par lebelge178 » lun. 01 oct. 2012 16:57

Je suis sur que tu vas finir en D1, a Liverpool j'espère (YNWA) mais en tout cas, félicitations c'est toujours bien écrit et j'ai pris du plaisir a lire cet épisode. :P


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Re: Le vieux continent revisité par un golden boy.

Message par Andyone » mar. 09 oct. 2012 7:57

Merci à vous deux!

@ivo: oui beaucoup d'informations qui annoncent du changement dans la vie d'AJ! J'ai quand même essayer de m'attarder tout particulièrement sur la relation entre Lisa et AJ qui suit sont cours habituel. L'aventure au Trinidad s'annonce très difficile et la Gold Cup ne sera pas une partie de plaisir. Manchester serait un (trop) grand bond en avant :wink:

@lebelge: Liverpool serait un gros challenge à la hauteur de l'ambition de AJ avec une équipe correspondant parfaitement à son état d'esprit!
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Re: Le vieux continent revisité par un golden boy.

Message par ivo » mar. 09 oct. 2012 10:00

Quand je parlais du match de Wembley, je voulais parler de Liverpool... Et vu ton post précédent, c'est une hypothèse...


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Re: Le vieux continent revisité par un golden boy.

Message par LucaCipolli » jeu. 15 nov. 2012 14:58

Ca y'est, je viens de tout finir après avoir commencé à lire au mois d'aout ^^

Episode après épisode j'ai été vite imprégné de l'histoire, même en laissant du temps entre chaque lecture, c'est dire si c'est bien écrit et que les compliments à ton égards sont justifiés.

Je ne sais pas où tu en es dans ton écriture, si l'histoire va continuer encore ou bien si l'on va avoir un clap de fin au prochain épisode avec A.J qui fait enfin une concession, met fin à sa carrière de coach pour suivre Lisa sur ne nouveau continent. J'espère en tout cas avoir le plaisir de te relire ;)

A bientot
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