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" Plymouth Roadrunna' " - Ep 06 ! New

Libérez l'écrivain à crampons qui sommeille en vous.

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Takeo
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Re: " Plymouth Roadrunna' " - Episode 04 ! Neu !

Message par Takeo » jeu. 24 mars 2011 11:48

Après une longue page de pub ... votre feuilleton va reprendre.

Pour les retardataires ... je vous conseille de relire si vous ne voulez pas être perdus.


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Takeo
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Re: " Plymouth Roadrunna' " - Episode 04 ! Neu !

Message par Takeo » jeu. 24 mars 2011 19:08

D'avance, désolé pour les fautes d'orthographe, je dois avouer ne pas être très frais à la relecture, j'ai corrigé quelques trucs, mais j'en suis sur, certaines chose ont du m'échapper ! Tchou et bonne lecture :)

Episode 05

" Bolides et pintes "


Le grondement discret du V12 s'accentua lorsque mon pied se fit plus lourd. Je passais sous une arcade, en dessous d'un batîment. Ce passage m'emmenant directement dans les paddocks. Là, je roulais au pas, tranquillement.
Yelena, peu rassurée s'aggrippait à la poignée du plafonnier, essayant de ne pas trahir son inquiétude.

" Tu as peur ? " lui demandais-je.
" Occupe toi de ton cul ! " rétorqua elle.
" Hmm ... "
" Quoi ?! "
" Tu veux repartir avec le plafonnier, c'est ça ? "
" C'est quoi ton plan ? "
" Oh ... tu verras bien. Tu saurais me faire rentrer sur le circuit ? " tout en montrant d'un signe de tête, le vigile s'occupant du portail barrant la route.

Je stoppais la voiture. Pendant qu'elle baissait la vitre.
" Laissez nous rentrer ... "
" Que ... ? Vous avez une autorisation ? "
" La mienne. "
Le vigile se pencha un peu plus, puis son visage se figea, il se confondit :
" Mademoiselle Erenko ! Je vous ouvre. "
Elle remercia d'un bref signe de tête puis remonta sa vitre, d'un geste négligeant.
" Ne me dis pas que le circuit vous appartient ? "
" Si tu me disais ce que tu as l'intention de faire ? "
" C'est simple ... Il roule dans quoi ? "
" Un Viper rouge. "
" Outch ... il a de la thune le mec ! "
" C'est bien pour ça que l'on veut qu'il épargne plutôt qu'il investisse. "
J'acquiesais d'un signe de tête puis m'élançait dans la ligne droite des stands, m'arretant juste à la sortie. Laissant le moteur tourner, à l'arrêt.

" Bon et bien ... on va l'attendre " lachais-je avec un sourire en coin tout en la dévisageant.
Son visage serein se décomposa quelque peu, avant de reprendre contenance ...
" Tu ne ... va pas ... ? "
" 'Faut bien le forcer à s'arrêter, non ? "
" Laisse-moi descendre. "
" Trop tard. "
" Hein ? "
Un vrombissement sourd s'approchait à grande vitesse. Une fusée était passée.
" C'est parti ! " m'écriais-je.

J'écrasais alors la pédale d'accélérateur, passant les vitesses avec une vivacité et une dextérité digne d'un pilote. 1ère, 2e, 3e, 4.
" Hé ça tire plutôt court ce machin ! "
La Viper étant lancée et avait donc de l'avance. Le pilote n'avait pas l'air mauvais. Superbe voiture , la Viper n'en restait pas moins une fusée. Mais, elle présentait un énorme défaut. Le désavantage de la Dodge était le suivant; Malgré une puissance phénoménale de 500 HP pour une tonne 500, le poid du lourd V10 rends la voiture très joueuse en sur-virage. C'est à dire, l'essentiel du poids se trouvant à l'avant, le centre de gravité est situé quelque part entre la proue du véhicule et l'habitacle.
Et lors d'un freinage "d'homme", le transfert de poids fait que TOUT le poids se retrouve à l'avant, laissant 500 chevaux se balader sur un train arrière, qui malgré des pneus aussi large qu'un double essieu de camion, a tendance à vouloir passer devant l'avant du véhicule, entrainant pour le coup une perte de contrôle de la caisse.
Ce qui veut dire : dans un virage, l'on ne peut exploiter la puissance totale du moteur et on se retrouve plus lent car plus prudent à l'entrée, dans et à la sortie du virage, fait plutôt rare, normalement, mais du coup, 500 chevaux dyn se retrouvant à l'approche de la zone rouge, il suffit que la manoeuvre de virage ne soit pas terminée pour aller gouter du gravier.
Enfin, malgré ce défaut, on avait vu largement pire comme bolide et il allait être coton de pouvoir rattraper ce gars.

" Pourquoi tu ne parles plus ? "
" Ma conversation manquerait-elle à mademoiselle ? "
" Pas nécéssairement ... je me demandais si tu étais bon sur un circuit ? "
" Tu sais comment je m'appelle ? "
" Robert Cooper ... oui .. "
" Donc, tu sais, pour ainsi dire, pas mal de chose sur moi ? "
" Oui ... "
" Et je faisais quoi à San Diego ? "
" On ne sait pas vraiment, on sait juste que tu as commis un tas d'infraction routières. "
" Le terme Streetracer, ça te dit quelque chose ? "
" Hmm .. "
" Maintenant, silence. "

L'aiguille du compte-tour allait frôler la zone rouge, je passais rapidement la 6e vitesse. La Viper se trouvait à la sortie du virage arrivant.

" Freine ... mais ... FREINE PUTAIN ! "

Je m'exécutais au dernier moment, écrasant avec précaution la pédale de frein, tout en rétrogradant rapidement, 5e, 4e, 3e ... pour un virage à 90°, ça devrait le faire.

" Je tourne le volant ... je dose l'accélération ... et hooop ... c'est passé ! "
" Espèce de taré ! "
" C'est quoi cette caisse, sans déconner ? " m'exclamais-je, tout réaccélérant brutalement.
" Quoi ... elle te plait pas ? Un bijou comme ça ... c'est £200 000. "
" Pour moitié moins cher, j'ai plus efficace. "
" On s'en branle ! Putain, tu penses qu'aux bagnoles ou quoi ? "
" C'est à peu près ça ... "
" Qu'est ce que tu lui reproches à cette caisse ? "
" L'ABS se déclenche trop tôt, on a pas vraiment le temps de gérer le freinage, c'est une bonne chose, vu le poids de la voiture, mais ça reste un ABS routier prévu pour éviter un obstacle et à terme stopper le véhicule. Quant à l'ESP, on ne peut pas le désactiver, en sortie de virage il s'enclenche tout seul lorsque je réaccélère. "
" Je ... J'ai rien compris ! "
" Pas grave ... "

Nouveau virage, cette fois-ci, j'écrasais avec encore plus de précaution le frein, essayant d'éviter de déclencher l'ABS, tout en rétrogradant plusieurs rapports.

" Eeeet ... Niiickel ... maintenant ... ça paaaa- putain ... chatouilleux l'ESP "
" T'es ... t'es pas là pour faire la course, Cooper. " me rappelait Yelena.
" Et ? Tu le veux ton gars ? "
" ... "
" Regarde devant ... "

En effet, le gars se trouvait à moins de 2 secondes devant, avant la fin du tour, je pourrait être à son pare-choc et commencer mon nouveau taff.
Je chassais cette idée de mon crâne un instant, me concentrant sur la piste. Cette sensation, que cela soit dans une berline allemande ou autre, restait la même. Une excitation hors-norme, de l'adrénaline pûre. Bien sûr, ce serait encore plus grisant sans l'ESP et l'ABS, mais bon ... j'aurais pu me trouver à croupir dans une geôle à ce moment même, plutôt que d'être au volant. Alors, autant en profiter.

" Et voilà ! "
" Quoi ? "
" On est à son cul. "
" Et maintenant ? "
" C'est à toi de me le dire. Soit je le sors de la piste avec une touchette de rien du tout ... "
" T'as conscience du prix de ce que tu as entre les mains ? "
" Oh ... je remettrais un coup de pinceau plus tard, s'il n'y a que ça ... y'aura juste une égratignure sur le pare-choc, rien de méchant. "
" Y'a intérêt ... "
" C'est parti ... "

Comme je l'avais prévu, son point faible, c'était les virages. Pas vraiment mauvais pilote, puisqu'il ne perdait pas le contrôle de sa bestiole, mais c'était évident qu'il se battait avec elle. Et plus les virages passent, plus il se déconcentre à cause de la pression que je lui impose. Et hop, un appel de phare pour le provoquer. La lutte est déséquilibrée. A la prochaine manoeuvre, il allait être cuit à point, ce sera le moment de le toucher.
Les deux bolides s'élançait sur la ligne droite, la Viper prenant un peu d'avance, mais à l'approche du virage, il freinait ...

" ... Trop tôt ... "

Je freinais à sa suite de manière plus légère, m'engouffrant à l'intérieur, l'on était côte à côte, moteurs vrombissant, me rapprochant de son train arrière. Un léger choc, juste ce qu'il fallait. Il perdit un instant le contrôle de son destrier, perturbant son rythme, tout en fleurtant avec le bord de la piste. Profitant de sa manoeuvre maladroite, je passais, pendant qu'il allait jouer la tondeuse hors de la piste.

" T'es qu'un barjot, Cooper, tu le sais ça ? "
" A ton avis ? "
" ... "
" Alleeez, souris un peu. "

Je devinais son sourire en coin, sans vraiment la regarder.

" Ca va tu n'as plus peur ? "
" Tu me prends pour qui ? "
" Hé hé ... "
" Maintenant tu fais quoi vu que tu es devant ? "
" On rentre aux stands ... s'il est vraiment pilote, j'ai touché sa fierté et il va venir gueuler "
" C'est vicieux, ça ... "
" T'en connais un rayon dans le domaine, on dirait ..."
" Ta gueuuule ... "

J'en riais doucement tout en immobilisant la voiture dans le stands, moteur tournant.

" Il ne devrait pas tarder. "

Dans un vombrissement rauque, la Dodge Viper SRT10 rentrait dans les stands à allure modérée. Elle s'imobilisa à quelques mètres. Un homme en descendit. Il n'était pas très grand, légèrement bedonnant, mais pas trop, vétu d'une combinaison blanche de pilotage et d'un casque rouge, qu'il retira instantanément. Son visage transpirait la rage. Il devait avoir la quarantaine, un début de calvitie, les yeux marrons et un faciès plutôt rond.

" Non mais c'est quoi ça ?! " hurla t-il.

Je sortais alors de la Mercedes, un sourire en coin.

" Et bah ? C'est que vous étiez plutôt lent ... Vous n'avez pas vu le drapeau bleu ? "
" Te fiche pas de moi, connard ! "
Je me retournais vers Yelena, pour lui demander d'un air désinvolte :
" Tous les british sont aussi grossiers ? "
" Arrête tes conneries, c'est quoi cette façon de conduire, y'a des règles sur un circuit ! "
" Comme celle de laisser passer un pilote plus rapide ? "

L'homme s'approcha brandissant son casque comme une arme. Mais je le devançais, attrappant son bras d'un geste expert, le déséquilibrant légèrement, entrainé par son propre poids, puis le balayait. Il se retrouva face contre terre. Je l'attrapais, lui faisant un clef de bras, puis bloqua sa nuque en appuyant avec mon genou.

" Maintenant tu écoutes la demoiselle. "

Yelena s'avança, puis entama :

" Très bien ... maintenant que j'ai toute votre attention ... on va pouvoir parler sérieusement. "

------------------------------------------

6 mois plus tard.

Samedi vers 16h

J'avais mal partout. Non seulement, j'avais pas touché une bille sur le terrain, mais en plus, ces gamins m'avaient fait courir dans tous les sens. Un entrainement des Marines à côté, c'était rien du tout ... enfin, façon de parler.
J'étais rentré par le Subway dans la banlieue résidentielle où je créchais.

" Leyton Midland Road, Leyton Midlaaand Road " annonça la voix du haut-parleur.

Je descendais tranquillement de la rame puis sortait de la station afin de prendre le bus jusqu'à Park Road Church Road. Je remontais alors Church Road à pied pour m'engouffrer dans Marconi Road. La rue où se trouvait la petite maisonette dans laquelle j'avais élu résidence depuis un bon mois. Maison dans le pur style ouvrier en brique rouge et brune. A peine entré, je m'affalais dans le sofa du petit salon, après un cours passage dans la cuisine pour attraper une bière. Je fermais les yeux un instant puis allumait la TV. Feuilleton à l'eau de rose. Damn, je zappais, y'avait du soccer, des séries, des clips musicaux, mais même pas un petit film à regarder.
Mon cellulaire sonna alors. Pas moyen d'être tranquille ...

" Keith ...J'écoute ? "
" Hé Keith, c'est Lenny ! "
" Héé Lenny ! Ca va ? "
" Ouai, ça va ... Qu'est ce que tu fais ? "
" Rien, j'viens de rentrer, je zappe sur la TV "
" Ouai ... cool, j't'avais dis que je t'emmenais au pub, tu te souviens ? "
" Ah ... ouai, c'est vrai. "
" Je suis là dans 30 minutes, ok ? "
" Attends, faut que je prenne ma douche "
" En une demie-heure, t'as le temps ! "
" Ouai ... allez vas-y ! "

Fuck ...
Je coupais la TV puis filait à la douche.
Une demie-heure plus tard, on toquait à ma porte, j'ouvrais, vêtu d'une simple serviette.

" Keith, t'abuses, t'es pas habillé ! "
" Rentre " maugréais-je, " j'en ai pour 5 minutes ! "
" Execution ! Ca te dérange si je te prends une bière ? "
" Sers-toi ... dans le frigo. "

Je montais à l'étage pour m'habiller. J'enfilais un pantalon streetwear sombre puis un tee-shirt simple et beige.
5 minutes plus tard, j'étais en bas, clef à la main.

" Et on est parti " lachait Lenny.

Je fermais la porte derrière moi et montais du côté gauche de sa vieille Toyota Corolla 92 berline grise. Ca pétaradait un peu mais rien de bien méchant.

" Pourquoi tu répares pas ce pot ? " demandais-je à Lenny
" Bof ... c'est souvent les cordonniers les plus mal chaussés. "
" T'es bizarre comme gars .. "
" Moi ça va, j'me trouve normal ! "

Je secouais légèrement la tête en ricanant puis il sorti de Marconi Road en prenant la Church Road.

" Alors, ça va tu t'en sors au boulot ? " me demandait-il.
" Oh ... t'sais, les moteurs et moi, y'a quasiment plus de secret entre nous. "
" Fais le malin, tiens ! Au fait, Christie voudrait que tu viennes toi et ta copine, demain midi, pour se faire un petit barbecue. Y'aura le patron et sa femme aussi. Petit comité quoi ... "
" Herbert a une femme ? Sérieusement ?
" Ha ha ha ! Tu connais mal Herb' toi !? Il est p'tête pas bien joli, mais il a un truc qui plait aux femmes. C'est sa troisième et celle-ci aussi, c'est un bijou ! "
" Tu te moques de moi ? "
" Non, Cap'tain ! "
"J'en reviens pas ! "
" Alors pour demain ? "
" Ouai, y'a pas de soucis, j'en parlerai à Vera en rentrant et j't'appelle pour te confirmer. "

Lenny passa un carrefour et prit à gauche, en restant sur Church Road.

" Et tu veux faire quoi au pub ? " demandais-je
" Bah boire pardi ... et puis aussi pour le match. "
" Mais t'es pas dans la bonne direction là, pour le stade."
" Pfff, tu veux aller au Supporter Club ? C'est un repaire de vieux cons, qui s'torchent sur les tarifs ... Naan, on va aller au Lion & Key sur High Road Leyton. "
" Ok ok j'te suis. "
" Parce que tu crois que t'as le choix ? " me rendit-il avec un sourire jusqu'aux oreilles.

Lorsqu'on y fût, il se gara devant. Petite devanture discrète, le Lion & Key était représenté par une pancarte en fer avec un Lion tenant une clé, tout simplement. On y rentrait, et dans la fumée et les vapeurs d'alcool, on entendit une cohue s'écrier :

" SALUT COACH ! "
Et Lenny répondant :
" Salut les gars ! "
" On s'pose là ? " me demanda t-il en me montrant une table avec banquette au fond, avec vue directe sur la grande TV.
Le pub était simple, plusieurs table, pas spécialement vaste, mais un comptoir en bois à l'ancienne, avec la tablée en zinc. Le patron, un homme fin et grand d'une quarantaine d'année vînt nous voir.
" Salut Lenny "
" Salut George ! Fin prêt pour le match ? "
" Ca va être dur, ils sont pas mauvais les bougres. "
Le patron se tourna vers moi pour me serrer la main,
" Moi c'est George, le patron du Lion ! "
" Keith, enchanté. "
" Alors qu'est ce que vous prenez ? "
" Tu me mets une pinte de Bombardier, George, s'teuplait ! "
" Pour moi ... on va dire ... un demi de Gordon. "
" Ca marche ! "

Je regardais distraitement le patron s'en aller vers son bar.
" Dis Lenny ? "
" Ouaip ? "
" Pourquoi ils t'ont appelés Coach quand t'es rentré ? "
" Ah ça ... parce que je suis coach, figure toi. "
" Ah ouai ? "
" J'entraine les moins de moins de 13 ans du club local. "
" Le club local ... Leyton O- ... comment ça s'appelle déjà ? "
" Oh le fou ! " dit-il en ricanant. " Leyton Orient, Keith, Leyton Orient "
" Maintenant ... chut, ça va commencer. "

C'était Cardiff City face à Leyton Orient, en Football League One. Ce que je me souviens de ce match ? La bière, les hurlements de douleurs et la défaite des O's. 4-1 contre des Gallois survoltés qui après être menés 1 - 0 à la mi-temps, ont égalisé et marqué 3 autres buts après.
Quand on sortî de là ... fallait avouer, Lenny et moi avions plus bu que de raison, enfin surtout moi, lui ça pouvait aller.

" Le-Lenny ! C'est qwa ces putains de Galloises ?! " lui demandais-je dans la voiture.
" Ha ha Keith ! C'est le foot, mon gars ! "
" LEYTOOOON ORIEEEEENT " Criais-je par la fenetre.
" C'est toujours bon pour demain midi ? "
" T'inquiètes Lenny ... Vera sera ok ! "
" Ca roule ! Hey, on est arrivés, Keith ! "

Je fixais un instant la porte de chez moi ...
" Ah bah ... ouai ! Merci Lenny ! "
" Derien, mon gars ! "

Je rentrais difficilement, puis montait les escaliers avec tout autant de difficulté.
Dormir. Seule chose à faire. Et je sombrais dans mon lit, sans me déshabiller, alors que Vera n'était pas encore rentrée.


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Re: " Plymouth Roadrunna' " - Ep 05 ! Back at home !

Message par Cantona » jeu. 24 mars 2011 19:23

Je viens de lire ton épisode Takéo. Sympa, rythmé et du dialogue.
Le seul problème, c'est que ça fait un bail et que j'ai plus tout en mémoire. Je me rappelle que le mec avait déconné aux USA, et était parti se cacher en Angleterre. Et qu'il était fan de bagnoles. Mais je t'avoue que ses liens avec la pègre locale me sont sortis de la tête. T'aurais pas un petit résumé?

Sinon, l'épisode en lui-même est bien et apparemment tu sembles encore savoir où tu veux aller. Même si je me demande bien comment ce yankee va se mettre au football.
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Re: " Plymouth Roadrunna' " - Ep 05 ! Back at home !

Message par Takeo » jeu. 24 mars 2011 19:32

Résumé ? Pourquoi pas ?

Robert B. Cooper, ex-Sergent chez les Marines plutôt doué, 25-26 ans, est fanatique de Rodéo motorisé illégaux.
Lors d'une course improvisé, il tue une mère et son enfant en les heurtant avec son muscle car trafiqué. Seule solution s'offrant à lui; fuir. Fuir les Etats-unis. L'Angleterre, pourquoi ? On ne le sait pas vraiment. Seule chose certaine, il veut repartir à zéro. Mais si les choses étaient si simples, ce ne serait pas drôle, hein ? A peine arrivé à Heathrow, il est intercepté par deux agents du MI-5. S'en sortant comme il peut, il entre en contact avec la mafia de l'Est, par l'intermédiaire d'un pickpocket.
Arrangement étant, il entre au service de la pègre. Première mission, dissuader un magnat des affaires richissime, par la peur et les coups. Entre temps, 6 mois plus tard, l'on découvre un Bob Cooper changé. Amaigri mais toujours aussi affûté, il est employé d'un garage dans le Great London, du côté de Leyton, dans l'est de la mégalopole et fait tranquillement son bonhomme de chemin. Comment en est-il arrivé là ? Bonne question ...


En tout cas, merci pour le commentaire ! Ça fait toujours plaisir :)
A plus sous le bus !


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Re: " Plymouth Roadrunna' " - Ep 05 ! Back at home !

Message par Takeo » mer. 30 mars 2011 9:24

Épisode 06

" Dream on "

Quelques jours plus tard, Maison sur Marconi Road, Leyton. 4:00 AM

Ses yeux. Ils me fixaient. Enfin, comment pourrait-on le discerner ? Cet enfant a le regard laiteux, vide, mais cette sensation, je le savais... Il ne me lâchait pas du regard. Ses yeux n'étaient pas le plus déroutant. Sa cage thoracique était enfoncée et son tee-shirt gris aux rayures noires était maculé de sang, tout comme sa jambe droite, brisée au genou, un os fracturé ressortant du haut de son tibia, dans un torrent ininterrompu de sang. Pourtant, l'enfant ne criait pas, il ne disait mot.

Lentement, il leva son bras, tendant l'un de ses doigts vers moi. Même si plusieurs mètres nous séparaient, dans cette large avenue étrangement vide, balayée par un vent d'hiver, on ne pouvait pas être rassuré. Je restais planté là, raide comme un piquet, figé par la peur, sans doute, complètement immobile, ne sachant comment réagir. Fuir à toute jambe dans ce songe de San Diego fantôme ? Rester là, fermer les yeux et attendre que ça passe ?

Un bruit lointain de voiture accélérant perça le silence glacé, un moteur poussé dans ses derniers retranchements, une forme m'apparut, légèrement transparente, aux contours flous. Le bruit du HEMI m'apparaissait plus clair. Elle se rapprochait, inexorablement, vers là où je me trouvais. J'aurais voulu bouger, mais je n'y parvenais pas, amorphe et sans contrôle de mon propre corps. La Plymouth traversa le fantôme de cet enfant au bras tendu vers moi puis, une seconde plus tard, mon propre corps. Je ne fus pas percuté. La voiture m'était passé à travers, comme pour l'enfant. Je discernais derrière moi un bruit sourd, un choc. On en devinait la nature. Je regardais l'enfant, des larmes commençaient à couler le long de son visage pourtant impassible. Je fermais les yeux, un instant, pour les rouvrir quelques secondes plus tard. Le gamin, sans bruit, était face à moi, je baissais les yeux pour le voir. Le spectacle était encore plus horrible de près. Indescriptible était son état physique. Il posa lentement sa main sur mon cœur et comme un chuchotement à l'écho répété, je perçus : " Vois ... Sens ... Goûte ...".

Ce ne fut pas comme un choc à proprement parler, mais un coup sec, comme la corde d'un arc envoyant son trait, je ressentis toute la douleur de cet enfant. Je sombrais, à genou, les yeux crispés par cette douleur indescriptible, ma bouche grande ouverte, comme pour vomir le plus de mal possible, mais ma gorge restait nouée, incapable d'émettre le moindre son.


Je me réveillai alors en sursaut.
Mon cœur battait à mille à l'heure. Je me redressai dans mon lit, le corps en sueur, clignant lentement des yeux comme pour me rassurer, imprimer dans mon esprit que cela restait un cauchemar aussi réaliste et horrible soit-il. Mon rythme cardiaque était élevé mais se calmait peu à peu tandis que ma lucidité revenait, doucement.
Je restai là, dans l'obscurité totale de ma chambre, pendant près d'une demie-heure, sans pouvoir retrouver le sommeil. Enfin ... Sans le vouloir serait plus exact. J'étais rongé. Rongé par ce cauchemar découlant de la réalité. Cette hantise me paralysait presque.

Je me levai doucement, en faisant le moins de bruit possible, vêtu d'un simple boxer, ne voulant pas réveiller Vera. Je fis quelques pas vers la fenêtre, regardant au dehors, observant le jardin du voisin dont la maison se trouvait derrière la mienne. J'ouvris doucement et sans bruit un battant et attrapai mon paquet de Lucky Strike. Je portai lentement, les mains encore légèrement tremblantes, une cigarette à mes lèvres, puis l'allumai.

J'entendis un léger frottement venant de la couette, derrière moi, puis comme un bref gémissement. Mademoiselle rêvait paisiblement, je l'enviai un peu ...
Cela faisait presque un mois que je faisais ce rêve, plutôt régulièrement, une à deux fois par semaine, mais je ne m'y faisais toujours pas ... Cette sensation de douleur était atroce, extrêmement réaliste par certains aspects.

J'essayais de me chasser cette idée de la tête. Je repensai alors, sans savoir pourquoi, au barbecue de dimanche dernier, où j'avais découvert la femme d'Herbert, mon patron. Mon collègue, Leonard, alias Lenny, ne m'avait pas menti. Le gros Herb', homme de la quarantaine au crâne dégarni, à la cicatrice sur la joue, pas vraiment beau, ni très charmant était pourtant marié à une superbe femme. Elisabeth, devait avoir une dizaine d'années de moins que lui. Elle faisait son mètre soixante-dix, les cheveux soyeux, de couleur châtain clair, des yeux verts foncés et des traits fins. Et son corps. Ah, son corps était délicieux : une taille fine, une poitrine généreuse sans être trop imposante et de superbes jambes. Bref, une jolie femme, plutôt intelligente, à la conversation agréable. Herb' était quand même sacrément chanceux. Vera m'avait fait la même réflexion sur le chemin du retour. On essayait d'imaginer comment il a pu l'attirer. L'argent ? Non ... Herb' n'était pas spécialement fortuné. L'humour, il était pourtant normal avec une tendance presque machiste dans ses blagues. Quoi donc alors ? On avait beau se creuser la caboche, impossible de trouver une réponse à cela.

" Encore ? " me dit une voix douce derrière moi, alors que j'aspirais une bouffée.
" Oui ... Je t'ai réveillé ? " lui demandai-je sans me retourner.
" Non, ne t'inquiète pas. "

Je l'entendis se lever puis s'approcher lentement derrière moi, sa main frôlant mon dos avec légèreté, pour passer à mon flanc. Elle m'arracha ma cigarette des doigts pour la porter à ses lèvres, les yeux se perdant au loin, par la fenêtre.
Je la regardais faire, en m'attardant sur son visage. Ses superbes yeux bleus, sa crinière blonde, ses traits doux et fins. Elle surprit mon regard, puis me le rendit avec un sourire.

" Qu'est ce qu'il y a ? " me demanda t-elle innocemment.
" Rien ... " répondis-je avec un rictus amusé.
" Toi ... tu as une idée derrière la tête, je me trompe ? " rajouta t-elle, en levant le menton d'un air de défi, soutenant mon regard.
" Moi ? Jamais. Tu me connais pourtant ... "
" Ooooh oui. "

Sans un mot de plus, elle écrasa la cigarette dans le cendrier sur le rebord extérieur de la fenêtre puis la ferma dans un mouvement synchrone.

Je lui faisais face. Elle soutenait toujours mon regard tout en s'approchant de moi, m'accueillant dans ses bras. J'avais beau être plus grand et plus massif qu'elle, lorsqu’elle faisait cela, j'avais toujours l'impression que que l'être frêle, c'était bien moi... Elle nicha sa tête contre ma poitrine. J'appuyais alors un léger baiser sur le sommet de son crâne.

" Ça passera ... " me dit-elle pour me rassurer.
" J'espère ... "
" Mais ! " s'exclama t-elle tout en s'écartant de moi.
" Quoi ? "
" C'est trop tôt pour être du matin ! "
" Hein ?! "
" Fais l'innocent, tiens."
Je ricanais.
" Monsieur trouve ça drôle ? "
" Mademoiselle trouverait cela offensant ? "
" Pas le moins du monde ! " me répondit-elle avec un immense sourire avant de me pousser d'un geste désinvolte sur le lit.

Plus tard, au rez-de-chaussé, je sirotais mon café tout en regardant les news du matin à la TV.
Vera me rejoignit, en chemise de nuit. Elle déposa un baiser sur mes lèvres avant de se précipiter vers la cafetière.

" Aaah ça fait du bien ... " en buvant une gorgée. " Beaucoup de boulot aujourd'hui ? "
" Bof ... j'ai une rectification de culasse à fignoler et le bloc à terminer sur une BMW, pourquoi ? "
" Christie voulait qu'on aille faire un peu de shopping un peu plus tard, après le boulot "
" Te bile pas, je te laisse la voiture " dis-je avec un sourire.
" Oh merci, monsieur ! "
" De rien mademoiselle. "

Je terminais d'un trait mon café puis embrassais Véra. J'enfilais ma veste et me dirigeait vers la porte.

" Dis donc ... ?"
" Quoi ? "
" Les clés. "
" Pff ... "
" On ne me la fait pas à moi, tu le sais bien. "
" J'y arriverai bien un jour ... "
" Oui oui, cours toujours ! "
" Bon j'y vais ... "

Quelques minutes plus tard, j'arrivais au garage. Herb' était déjà là.

" Salut Keith ! Comment va ? " me lançait-il de sa voix bourrue.
" Ça va, ça va et toi ? "
" Pouah, j'ai mangé un ruby hier soir, j'ai passé toute la nuit à regner. "
" Hum ... "
" Tu me finis la BM aujourd'hui et je vous libère cet après-midi toi et Lenny, OK ? "
" Y'a pas de problème, boss ! "
" Bon garçon ! "


----------------------------

6 mois plus tôt.

La petite performance que j'avais offerte à Yelena avait fait énormément rire Valeriy. Après ce coup là, l'homme d'affaires du circuit s'était retiré du marché. En même temps, le bilan de la journée avait été lourd pour lui : mâchoire déboitée, genoux brisés, Viper brulée. Et personne sur le circuit n'avait rien vu, ni rien entendu. Comme le hasard fait bien les choses ...

" J'aime bien ton style, Cooper. " m'avait-il lancé.

Je n'avais pas répondu, être félicité par une sombre merde comme lui ne m'intéressait pas. Ce mec était un truand de la pire espèce. À notre entrée dans son bureau, l'ukrainien s'occupait de corriger une fille, tout en la sermonnant dans son dialecte de l'Est ... Enfin, je ne savais pas vraiment ce qui se disait, mais, on le devinait facilement au regard sans pitié de Valeriy et aux avoines que la fille, à genou devant lui, prenait en pleine figure. Cela ne choquait personne, ou alors tout le monde se gardait bien de le montrer. Si cela me heurtait ? Plutôt ouais ... Je ne suis pas habitué à ce genre de milieu et mon éducation stricte à la base, est on ne peut plus claire concernant les femmes et la droiture de ton âme. Connerie ... mais pas tant que ça, au final. Ce mec n'était qu'un petit enculé, mais un petit enculé qui contrôlait une bonne partie de Londres ainsi que l'essentiel des marchés parallèles.
Drogue, prostitution, armes. Voilà l'activité professionnelle de la Mafia de l'Est dans la capitale britannique.

Je n'en savais pas plus sur eux. Depuis un mois, je n'avais pas été mêlé à énormément d'affaires. Celle du circuit était pour ainsi dire la première qu'on me confiait. D'un côté, j'avais été heureux de pouvoir tenir un volant et m'exprimer sur l'asphalte. Mais pour quelle finalité ? Celle de tomber encore plus bas que lors de ma fuite des USA. Non content de vivre dans l'illégalité là-bas, il fallait maintenant que je vive dans la criminalité ici. " La pente du crime ", commenteront certains.

" Viens Cooper ... "

J'en avais presque oublié que je me trouvais en société, assis sur un divan, face à Valeriy et Yelena. Cette dernière m'avait demandé de la suivre.
Je m’exécutai et lui emboitait le pas.
Quelque chose n'allait pas chez elle. Le regard fixe, droit devant elle. Je préférai ne rien dire.

" C'est bien étrange que tu sois silencieux, Cooper. " me dit-elle d'un ton calme, sans animosité.
" C'est le lot quotidien ? "
" Ouais ... "

Avec un peu d'exercice en la matière, j'aurais presque pu discerner de la peine et de la colère dans cette réponse.

Les jours passèrent. Et les missions s'accumulèrent. Souvent en compagnie de Yelena.
Racket et livraisons clandestines principalement. Côté pureté de l'âme, j'avais connu plus honorable. Je m'assombrissais et je le savais. Côté palmarès criminel, la liste commençait à s'allonger. Enfin bon, je ne tuais pas et c'était heureux.

Je me trouvais dans ma chambre, assis sur mon matelas, seul meuble de la pièce, zappant les chaines de la TV avec ennui.

" Ça va ? "
Yelena était à la porte, adossée dans l'embrasure.
" Mouais ... "
" Je peux rentrer ? "
" T'es chez toi après tout ... "
Elle me répondit par un pale sourire.

" T'es pas un criminel ... " me dit-elle simplement.
" Qu'est ce qui te fait dire ça ? "
" Une impression. "
" Mademoiselle m'observe ? "
" Arrête. "
Je souriais.
"Y'a un truc que je ne m'explique pas, comment t'en es arrivé là ? "
" Un concours de circonstances. " avais-je répondu avec une dureté soudaine à peine camouflée.
" Hmm ... "
" En tout cas, rien qui te regarde ... "
" Je connais un peu ton histoire, Cooper, mais je ne comprends pas le fait que tu en sois là." me dit-elle avec insistance.
Je la regardai, soutenant son regard bleu ciel.
" J'ai pas vraiment envie d'en parler. "
Elle ne répondit pas, mais son expression trahissait l'envie d'en savoir plus.
" Depuis quand la Mafia fait dans la psychologie ? "
" Va te faire foutre ... " me répondit-elle simplement avant de me tourner le dos et s'en aller de la pièce.

Vexée ? Oui, peut-être. Mais je m'en foutais. C'était encore trop frais pour que j'ai ne serait-ce que le recul pour en parler. De plus, je n'avais réellement pas envie de raconter tout ça.

Je me penchais alors pour attraper mon paquet de Lucky Strike. Vide. Putain.

" Yelena ? " appelais-je en vitesse à la porte.
" Quoi ? " me répondit t-elle abruptement.
" Où est-ce que je peux trouver un tabac dans le coin ? "
" Je t’emmène ... "

Curieuse, cette bonne femme.

" Naaan, dis-moi juste où j'peux en trouver un ".

Presque à contrecœur, elle m'indiqua un établissement à quelques rues de là.

Plus tard, dans la rue, j'avançais sans vraiment faire attention. Perdu dans mes pensées.
Comment faire. J'étais empêtré là dedans, quelque chose de royal. A quoi jouait Yelena ? Pas la moindre idée ...
J'entrai dans le bar-tabac, achetai mon paquet de clopes puis repartis. Soudain, une berline grise s'arrêta à mon côté, deux gars en sortirent, fondant sur moi. Par réflexe, j'adoptai une position de combat. L'un des deux se jeta sur moi. Je fis un rapide pas de côté, en le tirant par la manche au passage. Profitant de son déséquilibre, je lui envoyai violemment mon genou au plexus. Le second homme arriva par derrière en m'assenant un coup de poing au niveau des reins.

" Enculé ! "

Je me retournai malgré la douleur et lui flanquai mon poing au niveau de la trachée. Il s'écroula.

" Bordel ! Mais vous êtes des manches ou quoi ?! " entendis-je derrière moi.

Je sentis alors deux pics se planter dans ma peau, puis une décharge et enfin plus rien. Je m'écroulai sous le choc électrique.


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Re: " Plymouth Roadrunna' " - Ep 06 ! New

Message par Cantona » jeu. 31 mars 2011 22:41

Bon je te l'ai déjà dit, mais c'est cool de te lire à nouveau. Surtout dans les quartiers de Londres, une super ville.
Sinon, 2 parties, le même personnage mais 6 mois d'écart. Une procédure rare,qui m'a un peu perturbé au départ mais on s'y fait. On complète petit à petit, et l'on rassemble les éléments de l'histoire pour savoir ce qui s'est passé durant ces 6 mois. Surtout avec la conclusion du coup de taser.

Plus tard le bonhomme semble s'être posé avec sa copine, travaillant dans un garage, c'est donc que les choses se sont pas si mal déroulées. Sur l'écriture, toujours sympa, des descriptions pour habiller l'action qui te démange le clavier, ça le fait. Donc je compte sur toi pour la suite.

Ah sinon, j'ai bien aimé celle ci:
Takeo a écrit :Indescriptible était son état physique.
A la mode Yoda! :mrgreen:
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Re: " Plymouth Roadrunna' " - Ep 06 ! New

Message par Misaki » jeu. 14 avr. 2011 16:06

Très sympa ce retour. Le petit résumé n'était pas de trop. Depuis le temps, j'avais oublié l'histoire.

Maintenant, il faut maintenir le rythme. Et j'aime bien ce rythme de l'épisode en deux parties avec le retour six mois en arrière. C'est sympa et ça change.
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Re: " Plymouth Roadrunna' " - Ep 06 ! New

Message par Takeo » ven. 18 juil. 2014 11:14

Je ne sais pas pourquoi mais je reprendrais bien cette story là où je l'ai laissée.

A vous de me dire. Si je prends le temps ou si je fais autre chose :)


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