Té en parlant de ça, ya pas une autre Shelby GT500 qui apparait ailleurs que dans 60s Chrono ? Connaissant un peu ton profil je m'etonne que tu n'en ais pas fait mention???Mais pour une Shelby Mustang GT500, oui oui, Eleonore dans 60 secondes chrono ... la dernière vendue, il y a quelques mois, à été vendue en Europe pour la bagatelle d'1.5M ... de Livres sterling.
" Plymouth Roadrunna' " - Ep 06 ! New
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Sinon je trouve ton début excellent, un super run qui sent la gomme brulée et les doubles-carbu avec de beaux filtres à air chromés sur le capot...perso j'aime cette ambiance.
Le nom de ton héros "cooper" , c'est peu être à cause de son nom qu'il aime les grosses amérloques...un peu comme Jason Bourne ça démarre vite et fort
Si je te dis "Gas oil" c'est pas top alors "Super"
Et je pense que tu vas retrouver quelques similitudes ...Atom Tan a écrit :Moi perso ça toujours été la Camaro 67 "orange"...
Sinon je trouve ton début excellent, un super run qui sent la gomme brulée et les doubles-carbu avec de beaux filtres à air chromés sur le capot...perso j'aime cette ambiance.
Le nom de ton héros "cooper" , c'est peu être à cause de son nom qu'il aime les grosses amérloques...un peu comme Jason Bourne ça démarre vite et fort
Si je te dis "Gas oil" c'est pas top alors "Super"
Fleetwood park, un mercredi après-midi.
Cela faisait six mois que j’avais posé le premier pied à Londres, UK. Depuis l’épisode musclé de l’aéroport où je m’étais échappé, non sans la surprise des deux agents du MI-5 m’ayant intercepté dans le terminal 4 d’Heathrow, de l’eau avait coulé sous les ponts.
J’étais là , assis sur un banc, dans un square de l’East End, quartier pauvre londonien. Le « Sun » entre les mains, l’air détendu, je scrutais les alentours. Trois caméras dans mon champ de vision. Toutes en hauteur. L’une en face de moi, au dessus du terrain de sport, à une centaine de mètres. La seconde, à 60 mètres vers l’est, à un angle de la rue avoisinante et la troisième, à ma droite, à quelques mètres environs. Je les regardais successivement, sans vraiment réfléchir. Il fallait savoir une chose, si l’Angleterre pouvait paraître accueillante, c’était aussi un pays très surveillé avec des caméras de sécurité dans les moindres recoins du pays.
J’ouvrais mon journal, lisant distraitement les articles. L’un parlait de politique, l’autre parlait de la guerre en Irak où des militaires anglais étaient mobilisés, aux côtés de l’US Air Force et des Marines. Une page centrale pour la Pin-up du « Sun » actuelle. De nombreuses pages, parlait de Soccer, ce que les locaux appelaient « Football ». Des noms inconnus, m’apparaissaient dans les gros titres sportifs. « Zidane », « Real Madrid », « Red Devils », « Fergusson » … ect … ect. Je soupirais puis tournaient les pages, jusqu’à ce que je tombe sur un encadré plutôt intéressant.
Je me laissais couler le dos contre le dossier du banc, dans un sourire ravi. Ma ruse pour brouiller les pistes en place et en donner une fausse à suivre était en train de fonctionner.« … On reste sans nouvelles concernant la recherche du dangereux criminel américain ayant à peine posé les pieds sur le sol britannique, qu’il blessait par balle un officier du MI-5 et violentait son co-équipier.
Cet homme soupçonné d’être complice du tristement célèbre réseau terroriste d’Al Qaïda est en liberté en Europe.
Aux dernières nouvelles, il aurait été repéré à Paris puis Metz, Strasbourg, Düsseldorf et Hambourg.
Robert B. Cooper, ex-marines aurait fuit les Etats-Unis suite aux meurtres d’une mère et de son enfant âgé de neuf ans seulement, il y a près de six mois, à San Diego, Californie. »
D.R. copyright « The Sun »
Je me prenais lentement les joues entre les mains, me détendant quelque peu. Je grimaçais au toucher de ma barbe. Mon apparence avait changée depuis mon arrivée en Angleterre. Moi qui étais grand, massif, chauve et rasé de près, arborais aujourd’hui des cheveux courts bien coupés, une barbe légère et entretenue, des lunettes de vue truquées, sans verres correcteurs. J’avais indéniablement maigris, malgré que mes muscles fussent toujours aussi façonnés qu’auparavant. C’était surtout au visage que l’on pouvait remarquer une différence. Mes traits s’étaient réellement amincis. Enfin bref, je n’étais plus du tout le même homme physiquement parlant.
Je regardais les enfants jouer à la balle, sur leur terrain d’herbe. Ils courraient dans tous les sens et tapaient avec les pieds dans leurs ballons. Ils jouaient au soccer. Je les observais distraitement. Je perdais la notion du temps, quand j’étais assis là . Je me remémorais mes années en Irak. Les enfants là bas, jouaient aussi au soccer, mais eux, c’était plutôt dans les rues sablonneuses des villes telles que Bagdad, Kandahar et autres cités irakiennes.
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6 mois plus tôt.
À mon « évasion » d’Heathrow, je m’étais dirigé vers Buckingham Palace, sans but réel, si ce n’est, mettre de la distance entre moi et toute forme d’autorité représentée par des forces de l’ordre. Plus particulièrement, ceux qui en veulent à ma peau. J’avais regardé d’un air faussement intéressé les imposantes grilles du palais de la reine d’Angleterre, pour paraître comme un parfait petit touriste. Je restais là , m’avançant petit à petit vers la cohue, tentant de comprendre l’engouement culturel par lequel des personnes des quatre coins du monde connu s’arrimait au ponton : « Londres ». Je m’étais même surpris à sourire en voyant certains abrutis tenter de faire bouger les gardes de Buckingham. Pour en approcher, c’était un peu la mêlée générale. J’avais néanmoins progressé facilement à l’aide de ma carrure quelque peu bousculante. Je restais près d’une heure dans la cohue, de manière à ce que mon identification par des éventuels bobby se fasse avec la plus grande difficulté possible.
Tout se passait, pour ainsi dire, bien. Jusqu’au moment où ce petit gars vînt discrètement tenter de me faire les poches. J’avais attrapé son poignet et l’avait regardé durement pendant qu’il tentait de se débattre. J’aurais cru me retrouver face à un gamin venu de l’Europe de l’est, mais celui qui me faisait face était aussi blanc de peau que mon cul. Je ne sais pourquoi à l’époque, chamboulé par les évènements m’envoyant au fond du trou, je lui parlais, le questionnait d’un ton dur et impitoyable. Plutôt apeuré et pas bien malin, le garçon ne broncha pas. La scène devait apparaître aux yeux des gens comme un père rabrouant son rejeton. Tant mieux pour moi et au passage, tant mieux pour le petit. Je lui avais, sans tact aucun, demandé de m’emmener à son chef, ce qu’il avait accepté après avoir rouspété. Il m’avais alors conduit en retrait de la cohue, sur une petite esplanade face au Buckingham Palace ou je me retrouvais devant un adolescent. Paniquant, il tenta de se lever pour filer à l’anglaise, mais je l’attrapais d’un geste sec à la gorge et le fît se rasseoir illico. Je lui fis part de ma demande, entre temps, le petit pickpocket s’était enfui à toute jambe.
« Amène moi à ton patron. ». Lui avais-je simplement demandé.
Il fît la fine bouche, tout de sueur, il refusa en bégayant. Ce à quoi je répondis par une tendre taloche. Je du répéter plusieurs fois l’opération, jusqu’à ce que les joues brûlantes lui fassent prendre conscience que j’avais tout mon temps, alors qu’en réalité c’était plutôt l’inverse. Il me fît signe de lui emboîter le pas, ce que je fis. On avait pris le métro direction les East End où l’on me fît rencontrer un espèce de mafieux, dans un bâtiment useless. Le paysage changeait de Buckingham Palace. Au lieu de la propreté et les forces de l’ordre présentes à chaque poteau, ici c’était plutôt l’hécatombe du genre. Pas un seul bobby, la population était diverse et variée, beaucoup de noirs et d’autres nationalités, généralement venus des pays de l’est. Les rues plutôt étroites étaient bordées de bâtiment dans des états souvent au bord de la déchéance. Tout n’était définitivement pas si rose dans la capitale britannique. C’est dans ce genre de coin peu accueillant que je pouvais trouver refuge et oubli.
Le gars devant lequel on me présenta était plutôt élégamment vêtu. Un costume bleu marine rayé, une chemise de la même couleur, le col entrouvert. Les cheveux gélifiés, il avait un teint plutôt pâle et des yeux bleus. D’une bonne cinquantaine d’année, le gars était plutôt grand et massif. Le salon de réception dans lequel je me trouvais était luxueux, néanmoins trop tape à l’œil à mon goût. Du velours pourpre partout et des fauteuils en cuir noir d’ébène. Une table basse en bois noir séparait deux côtés. Les places des « visiteurs » et celle des « locaux ». Le « Local » en question m’invita à m’asseoir d’une manière de gentleman. Je n’étais pas vraiment bien mis de ma personne, mais l’homme avait l’air de ne pas y prêter attention, ou alors, il le cachait bien.
Nous nous regardâmes alors pendant quelques minutes. Certes, j’avais une idée derrière la tête, mais mieux valait ne pas brusquer l’hôte. C’est ainsi qu’il engagea la conversation avec un léger accent « soviet ».
« Et bien, tu as demandé à me voir … »
« Ca dépends, si c’est vous le patron, c’est correct. »
« Je ne suis pas le grand boss, mais celui placé dans le quartier, oui … »
Cela ferait l’affaire. Je regardais la pièce où nous nous trouvions. Après légère analyse, on se cru dans un bordel clandestin. Je portais mon regard sur les personnes présentes. Il y avait deux gardes du corps derrière l’hôte et un derrière moi.
« Ca fera l’affaire alors … »
« Je t’écoute. » Me répondît-il d’un ton neutre.
« J’ai besoin qu’on me planque pendant plusieurs mois. »
« Qu’est-ce que j’y gagne ? »
« 1500$ sur l’instant et 15 000$ si vous répondez à une condition en plus de la planque. »
Il me regarda, plutôt surpris puis d’un signe de tête, il me signifia que j’avais toute son attention.
« Pour obtenir ces 15 000$, vous prendrez ma carte de crédit et suivrez un parcours jusqu’en Allemagne en retirant une partie sur mon compte bancaire. »
« Pour brouiller d’éventuelles pistes … » laissa planer l’homme assis en face de moi. Il se mît alors à réfléchir, les yeux dans le vague, puis ajouta :
« 20 000 … »
« Je ne les ais pas. »
L’homme sourit tel le requin, puis rajouta d’un ton doucereux :
« Tu travailleras pour moi pendant deux mois pour t’amender la différence, dans ce cas. Ca te va ? »
Et merde, j’étais bloqué. Je n’avais pas d’autre échappatoires et il le savait bien.
« D’accord. » répondis-je simplement.
Il se leva, tout sourire et dît quelque chose dans sa langue natale à son garde du corps de gauche, qui s’en alla par une porte dérobée derrière une tenture de rideau. Il revînt quelques poignées de secondes plus tard, accompagné d’une jeune femme. Elle conversa quelques instants avec l’homme. Le ton se faisait plus rude à chaque échange. Lorsque l’homme devint une nouvelle fois plus barbare avec la blonde, celle-ci se tu et hocha la tête dans un signe d’acceptation. Puis elle me regarda d’un air sévère. Ses yeux bleus chargés d’électricité et de tonnerre à mon égard. L’homme reprît la parole, en anglais cette fois-ci.
« Je me nomme Valeriy. Je suis maintenant ton boss. Elle c’est ma fille, Yelena. Elle s’occupera de toi et te diras quoi faire. »
Je hochais la tête d’un signe de soumission.
« Ah, au passage … » me rappelais-je soudainement.
« Oui ? »
« Pourriez-vous me rendre un service ? »
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Retour au parc. Je repensais à ce qui s’était déroulé par la suite lorsque je fus interrompu dans mes pensées par deux hommes. Deux bobby.
« Bonjour monsieur, contrôle d’identité. Vos papiers s’il vous plaît. »
« Bonjour messieurs. »
J’obtempérais alors, nul autre choix. Je restais quelque peu tendu, près à bondir et neutraliser les deux policemen. Ceux-ci me prirent les papiers des mains, avec rudesse. Chacun placé de façon à ce que l’un soit dans mon angle mort de vision.
Lentement je bandais mes muscles, prêt à décocher des coups. J’attendais, que l’un prononce un mot de trop, qu’il fasse l’erreur de croire qu’il avait réussi là où des gars du Mi-5 avaient échoués.
Il prit ma carte d’identité et s’apprêtait à lire. J’étais suspendu à ses lèvres, de manière à réagir vite, très vite …
« Monsieur … »
Je fléchissais mes genoux et était sur le point de bondir.
« … Keith, Duncan, GORDON. Né le 19 Septembre 1977 à Glasgow en Ecosse. Résidant au 7 Barbiturik street, Glasgow. »
« Oh ?! Rangers ou Celtic ? » enchaîna le bobby d’un air intéressé.
Qu’est ce qu’il me demandait celui-là ? Aie aie aie …
« Celtic … » risquais-je.
« Ah ! Bientôt le Old Firm, vous retournez au bercail pour le voir ? »
« Peut-être, je ne sais pas encore. »
« Dépêchez-vous alors, car les places valent de l’or ! »
« On verra bien ! »
« ha ha ! Allez … bonne journée à vous, monsieur ! »
Je relâchais toute la pression d’un coup. Le représentant de l'ordre londonien me rendît mes papiers puis dans un sourire me signifia une nouvelle fois, lui et son collègue, la bonne journée.
Je les regardais partir avec un sourire victorieux aux lèvres.
- Misaki
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- Localisation : Moréac (56) - Tu connais pas ? Tu devrais.
Cooper fait ses premières découvertes avec le foot ou plutôt soccer. Je trouve ça bien pensé avec le journal ou encore les flics.
Il reste quelques questions en suspens pour la suite et j'ai hâte d'y être.
- Atom Tan
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- Enregistré le : sam. 21 mars 2009 16:15
- Localisation : Centre
C'est bien écrit, prenant et original que des ingrédients qui me conviennent parfaitement...
- bilou38
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- Enregistré le : mar. 11 mars 2008 13:30
- Localisation : tours
Juste un truc pour notre héros, on ne touche pas à la fille du boss, ok?