Menés 4-0 par le Barca avec un club islandais, vous les remontez à 4-4 pour l'emporter aux buts à l'extérieur en demi-finales de Ligue des Champions, et atteindre la première finale de l'histoire du club en 2080, le tout grâce à un remaniement tactique inspiré ? Partagez-nous la(les)quelle(s) de votre(vos) décision(s) ont fait basculer le match.
J'inaugure !
18 novembre 2012, 10ème match de Série A pour moi dans le costume de coach de la Fiorentina. On reçoit le Chievo, classé 19e.
Le rapport de l'adjoint m'indique une forte tendance adverse à évoluer en 442. Je prépare donc le match dans cet optique, et en essayant d'appuyer sur quelques autres faiblesses, basique. Je décide d'essayer de très vite écraser les adversaires en pressant haut, jouant vite et verticalement, pour ensuite contrôler le match. Je mets en place un 4-2-3-1 profond (deux milieux défensifs).
Et là , surprise, je découvre que le coach adverse a sorti un 4321 sapin de Noël... J'analyse rapidement la formation et les joueurs qui la composent, et je décide d'user de ma supériorité numérique sur les côtés tout en baissant ma ligne défensive pour réduire les espaces entre les lignes que tente clairement d'utiliser cette formation.
La première mi-temps voit mon équipe beaucoup souffir : une courte domination en zones d'action au milieu et en attaque, mais nous sommes en dessous dans notre tiers défensif. De plus, et surtout, nous n'arrivons à imposer ni notre tempo, ni notre pressing, ni notre jeu latéral. Très grave, le Chievo, 13ème attaque de Série A, totalise une grosse demi-douzaine d'occasions très franches , et je suis chanceux de ne pas repartir aux vestiaires avec deux pions dans la musette. Score nul et vierge, un changement d'approche profond s'impose. Je fais rentrer un jeune milieu bon à la récupération et correct techniquement, et passe en 4-3-1-2 comme ceci :

La Viola remonte à la quatrième place, avec un match en retard.